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[POGNAX][débats variés] La culture de l'annulation
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#177225
Invité
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17/08/2020, 16h59 |
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#177225 |
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17/08/2020, 17h00 |
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Le vivre ensemble n'est à l'ordre du jour nulle part tout simplement parce qu'il ne se décrète pas.
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17/08/2020, 17h12 |
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#177225
Invité
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17/08/2020, 17h22 |
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#177225 |
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17/08/2020, 17h24 |
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17/08/2020, 17h42 |
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Citation :
Aux USA bien sûr tout le monde peut s'y inscrire de nos jours, de ce que j'avais lu en réalité les blancs sont même favorisés car ils ont des quotas. L'idée est bien sûr revenu à la mode dernièrement notamment en Grande Bretagne : https://www.theguardian.com/educatio...iversity-in-uk https://gal-dem.com/its-time-for-bla...ies-in-the-uk/ https://www.vogue.co.uk/arts-and-lif...ish-university Alors selon les versions, tout le monde pourrait s'inscrire, mais heureusement ça attirerai plus certains, la gratuité serait elle réservé à certains ? Quoi qu'il en soit contrairement aux HBCUs l'idée semble d'en faire des chambres d'échos perpétuels de l'idéologie décoloniale. C'est presque mignon comment les idées nés de la ségrégation USA s'exportent ailleurs comme si ça allait de soit. Certes tout les pays de l'anglosphère sont marqué par le wokisme mais quand même c'est un peu gros. Tout le travail d'un chercheur / militant décolonial c'est de faire une version locale adapté pour rendre ça acceptable par les indigènes d'habitude. Dernière modification par Veilugarux ; 17/08/2020 à 18h04. |
17/08/2020, 17h49 |
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#177225
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17/08/2020, 18h39 |
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#177225 |
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Il y a un simple dicton plutôt connu qui dit en gros ceci :
"la critique est aisée et l'art est difficile" |
17/08/2020, 19h11 |
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#33081
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17/08/2020, 22h25 |
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#33081 |
#177225
Invité
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17/08/2020, 23h05 |
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#177225 |
#33081
Invité
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17/08/2020, 23h31 |
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#33081 |
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Citation :
Ça se passe comment ? Faut qu'on soit encarté chez qui pour avoir le droit de parler ? Y'a un tampon à aller faire dans un bureau du militantisme ? Et l'amalgame avec les communistes comment dire, t'as vu un tableau des inégalités économiques récemment ? L'argument te paraît à ce point là risible ? Question: les noirs directeurs de musée (pour reprendre la question de départ), ils sont là parce qu'ils ont rencontré moins de racisme ? Parce qu'ils ont plus travailler que d'autres noirs ? Ou parce qu'ils disposaient du statut social et économique avant même d'entamer leur cursus ? Regarde les stats sur la représentation des enfants d'ouvriers en classes prepa, c'est la même chose. Donc après tu peux décider de tous voir par la lorgnette du racisme/minorités , mais ça en dit plus sur tes propres biais que sur l'état actuel de la société. |
17/08/2020, 23h32 |
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Citation :
Vu que ces mouvements viennent des USA, observons donc ce qu'il en est dans ce pays. Et jetons un coup d'oeil sur les inégalités dans ce pays et leur évolution : Question bête : à votre avis, quand la gauche américaine a-t-elle commencé selon vous à se préoccuper de plus en plus des questions raciales et de moins en moins des questions économiques et sociales ? Indice : le dernier président progressiste à l'ancienne, ce fut Lyndon B. Johnson, à qui les USA doivent, via son programme de "Great Society" des trucs comme : - medicare - medicaid - le FOIA - le Voting Act - le civil rights Act - le clean air Act et un tas de trucs moins connus comme l'extension des programmes de Food Stamps, la législation la plus stricte sur les armes que les USA aient jamais eu, le doublement des dépenses fédérales d'éducation. Hélas, il s'est embarqué et a embarqué son pays dans la désastreuse guerre du Vietnam. Mais en terme de politique intérieure, on avait jamais vu autant de progrès législatifs dans ce pays que depuis Roosevelt. Et les décennies qui ont suivi n'ont pas vu grand chose : si vous comparez l'ACA avec les réformes de sécurité sociale impulsées par LBJ, c'est léger. Après en effet, si on met de côté l'entreprise de démolition sociale conduite par le GOP, il n'y eu sous Clinton et surtout Obama qu'une molle volonté de limiter la casse sociale, en particulier après que l'échec d'Hillary Clinton au début du mandat de son époux à faire avancer une tentative d'extension de la sécurité sociale. Dans cet intervalle de temps, les campus américains, sous l'influence entre autres de philosophes et sociologues français, on progressivement délaisser les idéaux de redistribution des richesses et autres vieilles lunes marxistes pour ne plus s'intéresser qu'aux "luttes symboliques", c'est à dire aux luttes pour des symboles. En effet, les discriminations basées sur le sexe ou la couleur de peau n'étant plus légales, il reste surtout la barrière de l'argent pour maintenir en place des riches sur les faibles. Or, la fondation de ce mur de l'argent, ce sont les droits universitaires. Ceux qu'ont déjà payé les étudiants. Dans une société infusée de théologie de la prospérité et lobotomisée par la guerre froide (ou l'inverse). Du coup, imaginez le soulagement de tout ces jeunes bourgeois qui peuvent être dans le camp du Bien sans avoir à courir le risque de perdre le fondement de leur domination sur les autres, à savoir l'accès exclusif aux études supérieures des universités les plus prestigieuses ! Songez à quel point lutter contre les "micro-agressions", les "micro-viols" et ceux qui les commettent est autrement moins dangereux que de remettre en cause une pyramide sociale dont on occupe le sommet ! Et c'est ainsi qu'on a pu voir les mêmes personnes qui s'étranglent de rage quand quelqu'un dit "coloured" parler sans la moindre retenue des "white trash" et autres "rednecks" "vivant d'inceste et d'amphets dans les trailers parks" (je paraphrase, mais c'est le résumé et la description que des mecs comme Bill Maher font dans toutes leurs blagues). Notez du reste que l'article que je cite et qui critique l'utilisation de ce terme a besoin pour en condamner l'usage d'expliquer que parler de "white trash" est insultant envers les noirs, les latinos etc. Parce que qualifier les pauvres de "trash" n'est pas assez hallucinant, et ne provoquera pas l'indignation si cette insulte s'applique à des blancs. Une fois mise en place l'idée que tout est racisme et que le racisme est à l'origine de tous les problèmes, la situation politique est verrouillée à double-tour, les riches sont bien à l'abris. Il leur suffira de dénoncer les vrais méchants, à savoir les pauvres n'ayant pas accès à l'éducation supérieure. Bonus, à force de leur cracher à la gueule, on le jette dans les bras du premier Trump qui passe et qui s'empressera d'offrir des réductions d'impôts supplémentaires aux classes sociales issues des universités de l'Ivy League. Tout est bien qui finit bien, chacun chez soit et les moutons sont bien mangés, heu, gardés. |
18/08/2020, 00h19 |
#177225
Invité
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18/08/2020, 00h49 |
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#177225 |
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