De nos jours , j'ai l'impression que les mecs qu'on nous laissent voter pour sont plutôt du genre [...]
Formulation intéressante, qui sous-entends qu'il y a "des mecs" pour qui aimerait voter, mais qu'"on" ne te laisse pas le faire.
D'où mes questions : qui sont ces "mecs", et qui sont "on" ?
Je sais pas, le pouvoir politique est tellement concentré entre les mains d'une petite caste (à part les exceptions ultra minoritaires pour la galerie) avec une pensée unique
Lors des dernières élections présidentielles, les quatre candidats les mieux classés (pour ne pas prendre "d'ultra minoritaire") furent François Fillon, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, et Emmanuel Macron.
Si on peut trouver une proximité idéologique entre Macron et Fillon, qui représentent deux courants de la droite de gouvernement, prétendre qu'ils partagent une unique pensée avec Le Pen et Mélenchon, c'est assez gros comme désinformation.
1) Arrêter la folie de l'exonération totale pour les bas revenus : tout le monde doit participer dès lors qu'il gagne de l'argent, même si c'est symbolique. Concrètement passer les tranches 0% à 0.01% : tout le monde est solidaire du système : environ 1€ d'impôt pour celui qui est dans le haut de la tranche 0-9500€ de revenus.
Ni la collection, ni le recouvrement des impôts ne sont gratuits : c'est la raison pour laquelle même les gens imposables ne paient pas d'impôts sur le revenu si celui-ci est inférieur à 61 € : c'est en pratique impossible à réaliser, vu que si la personne refuse, cela coûte plus cher de la contraindre que cela ne rapporte.
Une loi qui n'a pas de conséquences en cas de refus de s'y soumettre ne sert à rien.
Du coup, le seul moyen de mettre en place une telle imposition, ce serait de le faire à perte, par pure idéologie. En pratique, que l'on soit d'accord ou pas sur l'idéologie sous-jacente, je pense qu'on peut se mettre d'accord sur le fait qu'on peut mieux faire de notre argent, comme par exemple financer notre justice, notre recherche, notre éducation nationale, ou notre transition écologique.
Mais réveilles-toi !! Depuis quand les français votent par adhésion ?
Depuis le premier tour de l'élection présidentielle. Si le second tour sert en pratique à filtrer les populistes et empêcher qu'ils arrivent au pouvoir, le premier tour permet de choisir entre plus d'une dizaines d'orientations politiques, sans contrainte, incluant y compris les offres les plus minoritaires (si Cheminade et Laguiller peuvent se présenter, n'importe qui le peut). Les courants qui arrivent à former des coalitions et trouver des compromis sortent en général majoritaires, mais c'est une
feature, pas un
bug, vu qu'on cherche à élire des dirigeants, pas à déterminer qui est idéologiquement le plus pur.