Oui, c'est très marquant !
Il y a deux points d'étapes désormais
Au 1er Juillet :
- Un accord sur la pêche doit être trouvé.
- Le Royaume-Uni doit dire s'il désire ou non prolonger la période de tractations commerciales au delà de 2020.
Au 1er Décembre :
- Tout agrément, négociation, accord, doit être conclu à cette date, pour permettre le temps à l'Union Européenne de l'entériner, le transposer et le faire mettre en œuvre.
Dans les faits, si Boris Johnson reste inflexible sur son calendrier, il n'y a que six réels mois de négociations. Et elles sont attendues pour être âpres.
David Davis, le précédent secrétaire au Brexit a expliqué :
" Il y a la possibilité d'un accord commercial prenant des éléments de tous les autres accords que l'Union Européenne a conclu,
et qui de fait, ne peuvent pas miner le marché unique."
Exactement la stratégie que l'on s'attend à ce que le Royaume-Uni s'essaie : cumuler les dérogations exceptionnelles accordées à l'un ou à l'autre état pour profiter de tous les add-ons en même temps quand les autres partenaires commerciaux n'auraient le droit pour eux-mêmes, qu'à une ou deux dérogations...
C'est un peu trop voyant... et facile. Je pense que le premier mois va faire l'objet d'une mise au point assez claire sur ce sujet.
Le problème du R.U. c'est qu'il croit pouvoir dire : " J'ai le droit d'avoir, puisque d'autres ont eu.", alors que là, ce sont des négociations dans un contexte où l'on ne lui doit plus rien !
Ç’aurait pu marcher cette posture s'ils avaient été dans l'Union Européenne et l'avaient joué procédurière, mais voilà, depuis hier soir, ils n'y sont plus... Désolé... Hé hé hé !
Donc, c'est : " On accorde si on a envie" et "en échange de" !
Dernière modification par Caniveau Royal ; 01/02/2020 à 12h08.
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