Politique et économie en Amérique Latine

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Publié par Christobale
Après quand on part de très très bas c'est beaucoup plus facile de remonter, ils auraient élu un chat comme président que l’économie aurait fini par remonter un jour ou l'autre.
C'est quand la situation est la pire, qu'il fallait le moins de compétence pour redresser le pays tu veux dire ?

Après tout l'hyperinflation s'est arrêté toute seule, elle était à son max, puis l'économie ne pouvait pas aller plus mal, c'était le fond du trou.

Et comment sait-on que c'est le fond du trou ?

Et bien c'est simple, c'est une formule très avancée : si une politique libérale semble produire son effet, alors, on sait que c'était le fond du trou et que l'économie ne pouvait que rebondir. Pourquoi ? Parce que le socialisme est la seule politique que nous admettons comme vertueuse.

CQFD.
Citation :
Publié par Colsk
Sinon le taux de chômage est largement en hausse, la confiance est en berne et la population n'a pas une once de confiance dans ce gouvernement.
C’est clairement pas les retours que j’ai, ils sont même plutôt optimistes et viennent de personnes issus justement des classes sociales les plus pauvres et/ou éloignées de la capitale(là où Buenos Aires a toujours tout concentré au détriment du reste).

Après si vous voulez on a le contre exemple vénézuélien qui chaque année s’enfonce un peu plus, ils sont tellement au plus bas qu’à vous écouter on devrait pas tarder à tabler sur une croissance à deux chiffres. Pourtant en 20 ans on est plus passé d’un des pays les plus riches d’Amérique latine a l’un des plus pauvre.
Citation :
Publié par Ron Jeu Vidéo
As planned : c'est pas le libéralisme, c'est parce que Mileï n'est pas corrompu.

Sous entendu, une politique socialiste aurait fait aussi bien sinon mieux que Mileï.

C'est tout de même fou ce déni.
Avec le taux de pauvreté du ghana. ok, il y a du déni.
On verra.
Citation :
Publié par Christobale
Après quand on part de très très bas c'est beaucoup plus facile de remonter, ils auraient élu un chat comme président que l’économie aurait fini par remonter un jour ou l'autre.
La faut quand même être de très mauvaise foi pour répondre ça.
Le Venezuela est encore plus bas et ils continuent de creuser.


Citation :
Publié par prootch
Avec le taux de pauvreté du ghana. ok, il y a du déni.
On verra.
Je pense que vous voudrez rien voir du tout, quand bien même l'économie argentine s'envole, l'inflation et le chômage chute et Miliei est à 80% d'opinions favorable, vous serez encore tous dans le déni, parce que c'est pas un socialiste qui redresse le pays.
Citation :
Publié par Ron Jeu Vidéo
As planned : c'est pas le libéralisme, c'est parce que Mileï n'est pas corrompu.

Sous entendu, une politique socialiste aurait fait aussi bien sinon mieux que Mileï.

C'est tout de même fou ce déni.
Tu es donc prêt à attribuer de la même manière sans ambage les bons résultats de l'Espagne uniquement à sa politique socialiste redistributive ?


Citation :
Après si vous voulez on a le contre exemple vénézuélien qui chaque année s’enfonce un peu plus, ils sont tellement au plus bas qu’à vous écouter on devrait pas tarder à tabler sur une croissance à deux chiffres. Pourtant en 20 ans on est plus passé d’un des pays les plus riches d’Amérique latine a l’un des plus pauvre.

Oui mais c'est pareil : pourquoi l'attribuer à la politique économique et non à la corruption généralisée de la classe politique ?

Vous confondez quand-même pas mal de choses. Alors oui je veux bien reconnaître une chose : une classe politique corrompue a sans doute un pouvoir de nuisance plus étendu lorsque l'Etat met la main partout que lorsqu'il se délaisse d'une partie de ses prérogatives. Néanmoins l'exemple du Vénézuela démontre bien que ce n'est pas le socialisme en lui même qui a fait plonger le pays mais le fait qu'il ait sombré dans la corruption absolue, que les instances démocratiques aient été vidées de leur substance et qu'un pouvoir autoritaire se soit mis en place.

Tenez ceci :
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Voilà les résultats de Chavez qui ont été indéniables pendant les années 2000. On se demande ce qu'il s'est passé ensuite. Le problème c'est qu'outre les bons résultats économiques il a également petit à petit grignoté la démocratie de l'intérieur et a fait pourrir le fruit. Mais les résultats économiques en peu de temps ont été tout aussi spectaculaires qu'en Argentine avec une politique économique diamétralement opposée.

Dernière modification par Leni ; 20/07/2025 à 17h58.
Citation :
Publié par Doudou Spuiii
Je pense que vous voudrez rien voir du tout, quand bien même l'économie argentine s'envole, l'inflation et le chômage chute et Miliei est à 80% d'opinions favorable, vous serez encore tous dans le déni, parce que c'est pas un socialiste qui redresse le pays.
Peut importe que ce soit un socialiste ou non, donc si on critique un fasciste néolibérale on est forcément socialiste ?

Hitler a fait remonter l'économie de l'Allemagne pour devenir la première puissance européenne en 3 ans alors qu'ils ont été ravagé par la première mondiale et les accords de Versailles, donc la conclusion c'est qu'il avait une bonne politique ?
Citation :
Publié par Doudou Spuiii
Je pense que vous voudrez rien voir du tout, quand bien même l'économie argentine s'envole, l'inflation et le chômage chute et Miliei est à 80% d'opinions favorable, vous serez encore tous dans le déni, parce que c'est pas un socialiste qui redresse le pays.

Je dis depuis le début, "on verra".
A ce stade rien n'est joué.

Les obsessions idéologiques portent atteinte à l'analyse économique.

Evitons de s'enflammer sur des résultats ponctuels qui tiennent grâce aux prêts internationaux et aux avances de réserves devises (ça a déjà été sourcé sur ce thread). Sans eux pas de fonctionnement du pays. Après le merdier post élection, et le fond du trou inflationniste à plus de 200%, la banque mondiale et le fmi ont fait des prévisions de croissance positive, entre autres du fait des financements accordés: si l'on déverse du cash sur le pays, ça dope mécaniquement la croissance (plus ou moins en fonction de l'ampleur du détournement par les élites, et la profondeur du trou initial).

En l'état, le pays a le taux de pauvreté du ghana, ce n'est pas un poc de réussite. Pour la suite "on verra" s'il s'équilibre.
Un pays qui a 34% sous le seuil de pauvreté a encore des preuves à faire, même si son économie affiche de la croissance par rapport au fond du trou.

Un tiers de la population, c'est loin d'être une considération idéologique.
S'il réussit sans flinguer la démocratie, l'éducation et la santé au passage, j'applaudirai.

(et parler de socialisme et de venezuela alors que le pays est sous le contrôle d'une junte militaire, c'est une blaque)

Dernière modification par prootch ; 20/07/2025 à 19h12.
Nous en arrivons carrément à quand-même ça marche, c'est pas grâce au libéralisme, et quand ça coule, c'est pas faute au socialisme.

Tout en disant que dans certains pays le socialisme fonctionne.

Donc en gros quand ça marche et que cest socialiste là ok.

Remarquez comme ça c'est simple.
Citation :
Publié par Ron Jeu Vidéo
Nous en arrivons carrément à quand-même ça marche, c'est pas grâce au libéralisme, et quand ça coule, c'est pas faute au socialisme.
On te donne d'autres raisons possibles, et on dit en gros "ok ça marche mais c'est tout récent, attendons de voir" c'est tout.


Mais je te répète la question : si on doit attribuer, sans ambages, les résultats purement à la politique libertarienne de Milei es-tu prêt à attribuer, tout autant sans ambages, les résultats spectaculaires des premières années au Vénézuela ou les bons résultats de l'Espagne ces dernières années suite à l'élection de la gauche, purement à la politique redistributive mise en place ?
Citation :
Publié par Leni
Mais je te répète la question : si on doit attribuer, sans ambages, les résultats purement à la politique libertarienne de Milei es-tu prêt à attribuer, tout autant sans ambages, les résultats spectaculaires des premières années au Vénézuela ou les bons résultats de l'Espagne ces dernières années suite à l'élection de la gauche, purement à la politique redistributive mise en place ?
Je suis un pragmatique, je l'ai toujours été sur l'agora, tu seras dans l'impossibilité de trouver un de mes message à critiquer une politique sociale qui fonctionne au sens de nier sa réussite.

Le socialisme non marxiste, comme en Espagne, il faut admettre que ça fonctionne : Les riches y sont de plus en plus riches, la concentration des richesses n'y a jamais été aussi forte, malgré une baisse des inégalité de revenus.
Milei pour l'instant a établit qu'il savait obtenir des prêts des organismes financiers intx. Peut être saura-t-il gouverner une démocratie en relevant son économie, en baissant le taux de pauvreté à l'aune de celle des démocraties occidentales, et en protégeant sa population des dérives du capitalisme financier aux dépends de la santé des populations et de l'éducation de ses enfants (népotisme des élites inclus).

Je le répète: on verra.
Pour l'instant rien n'est durablement démontré.

Les "riches de plus en plus riche" c'est une constante de l'évolution des marchés financiers occidentaux actuels, dont les règles prudentielles échappent en grande partie aux états nations (un des pb de la fiscalité sur la spéculation), propulsées par des lobbies financiers puissants (il suffit de voir les taux ridicules des taxes tobin-like et les sabotages de l'anti cum-cum un peu partout). Cette tendance était ante gouvernement actuel, et n'est pas une conséquence directe d'une volonté politique du gov espagnol (qui n'a pas cherché l'affrontement là dessus vu la situation économique précédente, comme souvent le socialisme de marché occidental au XIXe siècle).

Juste pour mémoire, j'ai souvenir de tes mp, où tu affublais tout ça du vocable "communisme" il y a quelques années. Les analyses idéologiques de l'économie se plantent systématiquement. Le soit disant libertarisme de Milei ne fera pas exception dans la durée s'il se veut idéologique. En réalité, c'est plutôt le concernant de l'opportunisme absolu (cf son scam crypto qui n'a pas démontré une grande vista économique).

Dernière modification par prootch ; 20/07/2025 à 20h55.
Citation :
Publié par prootch
Juste pour mémoire, j'ai souvenir de tes mp, où tu affublais tout ça du vocable "communisme" il y a quelques années. Les analyses idéologiques de l'économie se plantent systématiquement. Le soit disant libertarisme de Milei ne fera pas exception dans la durée s'il se veut idéologique. En réalité, c'est plutôt le concernant de l'opportunisme absolu (cf son scam crypto qui n'a pas démontré une grande vista économique).
Le communisme existe à partir du moindre euro prélevé.
Le libéralisme existe à partir du moindre euro rendu.

Il n'empêche que tu peux mener une politique communiste en partant de si loin que tu seras dans une économie bien plus libérale que d'appliquer le libéralisme dans une économie communiste.

A partir des idéologies, tu ne peux rien mesurer, car Milei n'applique pas le libéralisme stricto sensu, il en est même loin. Mais il en est plus proche qu'aucun autre dirigeant de la planète. On peut dire qu'il mène une politique volontairement et résolument libérale. Le succès fulgurant de l'embellissement économique serait-il juste une coïncidence ? Il n'y bien que les dogmatiques anti libéraux pour le défendre.

Ce qui est évident, c'est que ça fait bien chier certains, ce succès. Comme quoi se réjouir que des pauvres voient leur condition s'améliorer, ce n'est pas ce qui prime. Ce qui prime c'est que ça passe par le socialisme.
https://www.bfmtv.com/economie/inter...507200167.html

Cet article est loin de dire que la condition des pauvres en Argentine s'améliore.
Sûrement un media socialiste.

Citation :
Ainsi, 50% disent ne pas arriver à boucler les fins de mois, 30% reportent ou annulent des dépenses pour payer les services de base. En clair, pour ceux qui ont les moyens d'investir, d'économiser en dollar ou de voyager, c'est plus facile qu'avant. Mais pas pour les autres, les 50% d'Argentins appartenant à la classe défavorisée (750 dollars par mois ou moins).
Citation :
En première ligne des achats de base, Fernando Savore, président de la Fédération des Épiceries de la province de Buenos Aires, constate: "il y a des choses qui ne se vendent plus comme des friandises, des desserts. Les gens n'achètent que ce qui est nécessaire".
Citation :
Publié par Ex-voto
Cet article est loin de dire que la condition des pauvres en Argentine s'améliore.
Sûrement un media socialiste.
Citation :
Le taux de pauvreté a atteint 53 % sur la première moitié de 2024. Mais selon certains experts, il serait redescendu, depuis, à 37 % en fin d’année. Soit un niveau inférieur à celui qui préexistait à l’arrivée au pouvoir de l’ultralibéral Javier Milei.
https://www.liberation.fr/checknews/...DVQCQQBBSURIU/


Sûrement un média ultralibéral


vérifié depuis :

Citation :
Le taux de pauvreté en Argentine a connu une forte fluctuation récemment. Il a atteint un pic à 52,9% au premier semestre 2024, mais a ensuite connu une baisse significative, atteignant 38,1% au second semestre de la même année. Cette diminution est attribuée aux mesures économiques mises en place par le gouvernement, notamment une décélération de l'inflation
https://www.europe1.fr/international...ulation-670493

Citation :
Alors qu'il était à 52,9 % début 2024, le taux de pauvreté en Argentine a reculé de 15 points pour s'établir à 38,1 % au second semestre.
https://www.lesechos.fr/monde/ameriq...entine-2157610

Pour rappel :

Citation :
« Les propositions économiques de Javier Milei sont présentées comme une rupture radicale avec la pensée économique traditionnelle. Cependant, nous pensons que ces propositions, ancrées dans une économie de laissez-faire et impliquant des idées polémiques comme la dollarisation et des réductions significatives des dépenses publiques, sont lourdes de risques qui les rendent potentiellement très néfastes pour l’économie argentine et le peuple argentin. » C’est ce qu’écrivaient Thomas Piketty et une centaine d’autres économistes – parmi lesquels Gabriel Zucman – dans une lettre ouverte, en novembre 2023, juste avant l’élection de Javier Milei à la présidence de l’Argentine. Elle a été reprise par beaucoup de grands quotidiens dont The Guardian. Ces économistes, originaires de nombreux pays du monde, ont aussi prédit que le programme de Milei aggraverait la crise budgétaire et provoquerait une terrible récession suivie d’une aggravation de la pauvreté.
https://fr.irefeurope.org/publicatio...os-economique/

Notre champion économiste international. Une boussole qui indique le sud.
Tu devrais lire les articles que tu cites jusqu'à la fin :

https://www.lesechos.fr/monde/ameriq...entine-2157610

Citation :

Des chiffres discutés

Pourtant, l'annonce de ces chiffres n'a pas convaincu tout le monde dans le pays. D'abord, les calculs de l'Indec ne prennent pas en compte l'évolution du taux de pauvreté dans les zones rurales mais uniquement dans les 31 villes de plus de 100.000 habitants comme Buenos Aires, Mendoza ou Cordoba.
De plus, pour Juan Carluccio, « la baisse du taux de pauvreté est surtout un retour aux niveaux précédents après un processus de réajustement des prix lancé par le gouvernement Milei ». « Mais un taux de pauvreté à 38 %, c'est conséquent. A cela il faut ajouter la dégradation des services publics et des prix toujours très élevés », détaille l'économiste.
https://www.europe1.fr/international...ulation-670493

Citation :
Le corollaire a été une activité économique anémiée (en repli de -1,8% sur l'année 2024), la perte de dizaines de milliers d'emplois et un bond de la pauvreté au premier semestre 2024. Elle était alors passée à 52,9%, un saut de onze points en six mois, à un niveau sans précédent en Argentine depuis une vingtaine d'années.
Citation :
Publié par Christobale
C'est tout ce que tu as trouvé ? y a rien là dedans qui ne vienne contredire la baisse du taux de pauvreté.

Est ce que tu es venu nous expliquer que les caculs, avec les mêmes biais ville vs campagne, n'étaient pas bons quand le taux de pauvreté avait augmenté ? Non. Tu ne cherches pas la vérité, tu cherches juste à nier la réussite de milei.
Citation :
Publié par Ron Jeu Vidéo
Le communisme existe à partir du moindre euro prélevé.
Le libéralisme existe à partir du moindre euro rendu.

Il n'empêche que tu peux mener une politique communiste en partant de si loin que tu seras dans une économie bien plus libérale que d'appliquer le libéralisme dans une économie communiste.

A partir des idéologies, tu ne peux rien mesurer, car Milei n'applique pas le libéralisme stricto sensu, il en est même loin. Mais il en est plus proche qu'aucun autre dirigeant de la planète. On peut dire qu'il mène une politique volontairement et résolument libérale. Le succès fulgurant de l'embellissement économique serait-il juste une coïncidence ? Il n'y bien que les dogmatiques anti libéraux pour le défendre.

Ce qui est évident, c'est que ça fait bien chier certains, ce succès. Comme quoi se réjouir que des pauvres voient leur condition s'améliorer, ce n'est pas ce qui prime. Ce qui prime c'est que ça passe par le socialisme.
Ta dernière remarque est purement idéologique: elle ne peut donc se prétendre pragmatique du point de vue économique (ce qui rend ton propos globalement incohérent). Je passe sur tes soit disant taunts qui ne sont rien d'autre que l'expression d'une frustration politique manifeste habituelle quand on critique les résultats de ton poulain politique.

Tes approches économiques de la fiscalité via ta vision du "libéralisme" et du "communisme" "à la sauce ron" sont particulièrement simplistes et ne correspondent à aucune des théories économiques fondamentales qui décrivent l'un ou l'autre (comme souvent). Même hayek n'est pas aussi caricatural. C'est de la "ron" théorie. Le financement collectif n'étant pas non plus systématiquement une approche marxiste.

Evidemment aucun pays n'applique de libéralisme "pur" (qui ne prétends pas même exister en théorie d'ailleurs) ou de communisme "pur" (qui n'a historiquement jamais été appliqué en vertu des textes marxistes fondateurs). Tous les systèmes occidentaux sont hybrides et incorporent des avancées historiquement souvent syndicales.

Je te rappelai donc simplement que tes déclarations antérieures et actuelles sur le communisme et le socialisme sont strictement contradictoires avec ta prétention au pragmatisme économique.
Citation :
Publié par prootch
Le financement collectif n'étant pas non plus systématiquement une approche marxiste.

Je te rappelai donc simplement que tes déclarations antérieures et actuelles sur le communisme et le socialisme sont strictement contradictoires avec ta prétention au pragmatisme économique.
Tu ne m'as même pas lu, quelques post plus haut je reconnais la politique espagnole comme socialiste et non marxiste... et tu viens m'expliquer comme si cette phrase n'existait pas que le financement collectif n'est pas systématiquement une approche marxiste. Oh vraiment ?

Donc bon, venir m'accuser de nier le pragmatisme économique, la blague.

Arrêtez d'inverser les rôles les gars, les seuls qui nient une réussite économique ici, c'est vous avec Mileï.
Les sources connues ne prouvent pas cette réussite : à minima le taux de pauvreté et les dettes vis à vis des organismes intx l'invalident. Si cette réussite était réelle de manière si évidente, selon le propre logiciel habituel de la spéculation financière, le pays serait strictement financé par les marchés. Ce n'est pas le cas. Il est sous perfusion.

Et les remarques répétées faute d'autre argument, qui imputent le "socialisme" (ou le communisme antérieurement) à tes interlocuteurs pour réfuter leurs critiques économiques étayées par ces faits sourcés, sont à la fois simplistes et non cohérentes avec ta prétention au pragmatisme économique.

Si tu veux te prétendre pragmatique économique, il va falloir cesser de balancer du "socialiste" comme seul contre argument aux critiques fondées sur le taux de pauvreté ou la dette, qui sont des indicateurs économiques factuels.

Et attendre de voir ce qui découlera des déséquilibres constatés. Ca, c'est du pragmatisme économique.
Le taux de pauvreté, les dettes, l'inflation et la perfusion financière étaient bien antérieurs à l'arrivée de Milei. La situation catastrophique existait bien avant qu'il mette en place ses solutions.

Ce qui compte c'est l'amélioration ou la détérioration de cette situation préexistante, et tout porte à croire que son gouvernement obtient de bons résultats et que la situation économique s'améliore nettement. La pauvreté régresse (de façon considérable), le budget du pays s'améliore - et donc sa capacité à faire face aux dettes, l'inflation est contenue. La perfusion financière continue évidemment, mais si l'Argentine continue sur cette lancée positive elle pourrait justement ne plus en avoir besoin.

Pour ma part, les chiffres sont tellement bons que ça me parait suspect ... mais sur la base de ces résultats et s'ils sont confirmés, réels, je parlerais façon journalistique de "miracle argentin".
Et c'est très porteur d'espoir pour un pays comme le nôtre, qui part de beaucoup moins bas, et qui souffre lui aussi d'un état omni-impotent, aux dépenses inconsidérées et fortement clientéliste, qui vire au socialo-populiste. Il est possible de redresser la barre, et rapidement, pour peu qu'on mette en œuvre quelques réformes courageuses et intelligentes.

Dernière modification par Gland2ChêneMusqué ; 21/07/2025 à 13h34.
Citation :
Publié par Gland2ChêneMusqué
Le taux de pauvreté, les dettes, l'inflation et la perfusion financière étaient bien antérieurs à l'arrivée de Milei. La situation catastrophique existait bien avant qu'il mette en place ses solutions.

Ce qui compte c'est l'amélioration ou la détérioration de cette situation préexistante, et tout porte à croire que son gouvernement obtient de bons résultats et que la situation économique s'améliore nettement. La pauvreté régresse (de façon considérable), le budget du pays s'améliore - et donc sa capacité à faire face aux dettes, l'inflation est contenue. La perfusion financière continue évidemment, mais si l'Argentine continue sur cette lancée positive elle pourrait justement ne plus en avoir besoin.

Pour ma part, les chiffres sont tellement bons que ça me parait suspect ... mais sur la base de ces résultats et s'ils sont confirmés, réels, je parlerais façon journalistique de "miracle argentin".
Et c'est très porteur d'espoir pour un pays comme le nôtre, qui part de beaucoup moins bas, et qui souffre lui aussi d'un état omni-impotent, aux dépenses inconsidérées et fortement clientéliste, qui vire au socialo-populiste. Il est possible de redresser la barre, et rapidement, pour peu qu'on mette en œuvre quelques réformes courageuses et intelligentes.
Premier paragraphe : cela existait avant en effet. Certains n étaient pas au niveau actuel cependant.

Deuxième paragraphe : non rien de ce que tu dis n est le cas actuellement. Le rebond est purement financier et une reprise de la construction, rien de plus et très éloigné de tes propos. Répéter de la propagande n en fait pas un fait.

Troisième paragraphe : belle technique pour essayer de masquer tes biais affirmés avec force au départ. La première phrase est un exemple parfait de comment faire croire que je mets mes biais de côté mais juste le temps de la phrase histoire de semer le doute. C est beau.

Sinon le miracle argentin sera exactement le même que le miracle chilien sous pinochet à quelques éléments prêts dont l appui différent des USA qui change la donne sauf si Trump se maintient au pouvoir bien entendu mais la l Argentine ne sera même plus un sujet.
Je sais pas d'où tu sors tes analyses sur la construction, mais l'an dernier c'était l'inverse Milei avait mis à l'arrêt les grands chantiers de construction pour réduire les déficits de l'état.

Il n'y a pas de propagande les chiffres sont disponibles dans la presse internationale. Le taux de pauvreté a chuté de plus de 50% à 32% ... ce qui représente presque une diminution par 2 en à peine plus d'un an ! Et ceci n'a évidemment rien à voir avec un effet "purement financier", les financiers ne distribuent pas leur argent aux pauvres.
L'inflation est redescendue à 1,5% par mois, ce qui reste élevé mais très inférieur à la situation précédente et permet d'offrir un contexte économique plus favorable tant pour les entreprises que pour les particuliers.
L'état dégage un excédent budgétaire (ce qui n'est pas arrivé depuis des décennies), ce qui va améliorer le front de la dette.

C'est sûr que tous les problèmes du pays ne sont pas encore réglés, ils partent de loin après +20 ans de gestion étatiste calamiteuse. Mais la situation s'améliore, fortement et rapidement, c'est juste indéniable...
Je crois qu'il faudra encore un peu de temps avant que la majorité comprenne que le keynésianisme ne fonctionne pas ou plus.

Le rapport avec Pinochet et Trump? Tes propres biais peut être?

Dernière modification par Gland2ChêneMusqué ; 21/07/2025 à 19h51.
Tout comme on ne sait pas d'où tu sors tes analyses.
Bref les résultats économiques actuels de l'Argentine proviennent essentiellement de deux secteurs comme déjà dit les services financiers et la relance de la construction, pas autre chose.
Si tu ne sais pas faire la différence entre l'arrêt de certains grands chantiers et le secteur de la construction à la hauteur d'un pays, je ne peux pas grand chose pour toi.

Quand à l'excédent budgétaire, il est dû aux 12 milliards d'euros sur les 20 prévus débloqués immédiatement par le FMI cad en avril de cette année. J'avoue qu'avoir une excédent quand on te verse 12 milliards d'euros, on peut dire que heureusement que c'est le cas. Mais bon on peut crier au miracle du président en place aussi, pas énormément crédible mais bon sur un malentendu, certains peuvent le croire.

Enfin pour le taux de pauvreté, il est passé à 52 % sous Mileil et actuellement il est estimé à environ 38 %, il revient donc à un niveau similaire d'avant sa prise du pouvoir (41 % environ de mémoire).

Le rapport à Pinochet, il s'inspire des mêmes économistes avec les mêmes conséquences pour la société. Les mêmes méthodes donnent souvent les mêmes résultats.
Maintenant Pinochet a bénéficié du soutien sans faille des US ce que n'aura pas Mileil sauf si trump se maintient au pouvoir. cela me semblait assez clair mais apparemment cela n'était pas le cas.

Quand à mes biais, ils sont connus mais sur une analyse économique, je n'ai pas besoin d'en avoir. Mes biais sont politiques pas sur des résultats économiques.
Mouais ... je cherche de mon côté si la construction ou la finance expliquent les bons résultats économiques, je ne trouve rien à ce sujet, et ce que je trouve dit plutôt l'inverse.
Encore une : https://moneyradar.org/articles-econ...-javier-milei/

" L’agriculture et le secteur minier ont joué un rôle moteur dans cette reprise, portés par une forte demande internationale et des conditions climatiques favorables. (...) Malgré ces signaux positifs, l’économie argentine reste confrontée à des obstacles majeurs. Le secteur manufacturier et la construction continuent de souffrir, illustrant les difficultés de certains pans de l’économie à s’adapter aux nouvelles orientations politiques. Ces secteurs, traditionnellement grands pourvoyeurs d’emplois, peinent à retrouver leur dynamisme d’avant-crise."

Donc si tu le dis, c'est une chose, mais ça me semble pas être la réalité jusqu'à preuve du contraire. Et d'ailleurs si c'était le cas, que la construction privée explosait, ce serait plutôt positif de toute façon, synonyme d'investissements et de confiance sur leur rentabilité. Mais apparemment, ce n'est pas le cas, en tout cas les articles de la grande presse n'en parlent pas.

Effectivement le taux de pauvreté est inférieur à celui à son arrivée (41,9%). Il était à 38,1% en avril, et à 52,9% un an avant. Il me semble avoir vu passer des 32% à l'heure actuelle. Pour ma part je trouve que c'est un bon résultat - surtout en parallèle d'un assainissement des finances publiques et d'une inflation contenue.

Le parallèle avec Pinochet me parait très fumeux, que ça soit sur l'homme ou ses méthodes, et le soutien des USA et de Trump pas vraiment un point décisif.

Je rejoins assez Doudou et RonJ en fait ça semble déranger que sa politique réussisse, car il est assez indéniable que la situation s'améliore, parce qu'elle est d'inspiration libérale et l'opposé de ce que préconiseraient les socialistes, un énième plan de dépense / soi-disant relance à base étatique et keynésienne (ou comme en Allemagne, un plan de relance sur de la dépense militaire...). Quel affront, il fait l'inverse et ça fonctionne bien mieux. Il ne faudrait surtout pas qu'on s'en inspire...
Tu as raison, ce n'est pas pinochet (Milei est élu).

Les faits économiques montrent plutôt une instabilité:

Le pic du taux de pauvreté avant élection s'explique en partie par la sécheresse agricole de 2023.

L'inflation (200%+) et le taux de pauvreté (50+%) ont connu leur pire après ses décisions initiales post élection. La chute actuelle de la pauvreté s’explique moins par un enrichissement global que par la stabilisation des prix alimentaires corrélée à des effets statistiques (sortie de l’hyperinflation) qui réduisent mécaniquement les seuils de pauvreté en monnaie locale.

De fait, quand tu réduis la masse salariale en virant les fonctionnaires et les subventions de la construction, la demande baisse soudainement , l'inflation suit.

Pour mémoire, Milei a dévalué le peso, ce qui a boosté l'export dollar. 2024 a été une année hors norme en excédent export, portée par la dévaluation, la baisse de l'import de biens de conso (récession), et la montée des exportations agricoles et énergétiques dont la rentabilité est boostée par une main d'œuvre payée en pesos.

L’investissement global a chuté de –17,4 % en glissement annuel en 2024, soit une dégradation sévère impactée par la baisse des investissements privés.

La Nación (juin 2025), précise que l’indice de l’activité de construction (gros pourvoyeur d'emplois) est en baisse constante depuis début 2024, touché par la réduction brutale des investissements publics et la baisse du crédit privé.

Qui dit resserrement du crédit de construction ne dit pas confiance du privé dans l'économie. Comme pour le financement privé du fonctionnement de l'état.

les incertitudes économiques sont réelles, dues au faits politiques, au manque de pouvoir d’achat, et aux craintes monétaires/investissements. La croissance prévue par le FMI (5 %) est relative. Elle part d’un niveau très bas, après deux années de contraction. Ce n'est pas une reprise significative de l’activité interne, qui reste ralentie.

Les excédents budgétaire fin 2024 sont en gros de l'ordre des apports financiers extérieurs.
Son économie est équilibrée par la dette auprès des organismes intx.

L’économie pourra-t-elle redémarrer sans construction, sans industrie, sans investissement public ? Le secteur privé va t il suivre ? Des externalités peuvent dégrader la tendance actuelle (fragile), comme en 2023 : sécheresse agricole, crise de l'export liée aux trumperies, variation des prix export, ... personne n'a de boule de cristal.

Donc ton affirmation ne "dérange" rien, il est juste factuellement beaucoup trop tôt pour juger économiquement.
Ce qui "dérange" manifestement c'est qu'on le fasse remarquer à base de faits économiques en refusant toute posture extatique (ou carrément... divinatoire).

Dernière modification par prootch ; 22/07/2025 à 00h57.
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