Vu le catalogue francais, franchement si j'ai acces uniquement a celui-ci cela ne vaut clairement plus 10e / mois, et je retournerais vers des mers plus clementes.
Honnêtement, j'émettais de sérieux doutes (ici et IRL) sur Netflix à sa sortie. Pourtant, depuis mon premier mois d'abonnement (en mars de cette année ? Un truc du genre), il ne m'est pas venu à l'esprit de me désabonner. Plus encore, je considère Netflix comme la meilleure chose qui soit jamais arrivée au monde des séries, alors que je n'ai jamais utilisé de VPN (pour moi, c'est aussi immoral que le piratage).
Oui, le catalogue de Netflix est limité. C'est particulièrement vrai pour les films (je trouve leur offre pitoyable sur ce plan, quoiqu'en dise Nyu), mais il y a aussi un grand nombre de séries qu'ils ne possèdent pas. Aussi, même si j'aime beaucoup Netflix, il représente un abonnement de plus, puisque je ne peux ni me passer d'Hollystar (locations de Blu-ray à domicile, que j'utilise pour les films) ni de la télévision (RTS, principalement) pour les séries qui ne sont pas sur Netflix.
Néanmoins, même en admettant cela, l'offre supplémentaire de Netflix vaut largement son prix. Better Call Saul, Narcos, Scream, Daredevil, Jessica Jones... Cela représente énormément de séries exceptionnelles, autant qu'en plusieurs années avant mon abonnement à Netflix. Pour donner une comparaison, j'ai mis 9 pour les deux premiers (et je mettrais autant à Scream si la deuxième partie de la saison est au niveau de la première partie), alors qu'avant 2015 je n'avais qu'un 10 et trois 9 sur Senscritique (respectivement pour Scrubs, Breaking Bad, The Wire et Kaamelott), soit 4 séries parmi toutes celles que j'ai vues ces 15 dernières années.
À défaut de quantité, je trouve que la qualité des séries offertes sur Netflix justifie largement son coût.
Wut ? L'industrie du jeu vidéo est bien plus rentable que l'industrie du cinéma. Pour info, en France entre 85 et 90% des films produits ne sont pas rentables DU TOUT. Sans Canal+ et son obligation de reversion d'une part de CA chaque année, l'industrie du cinéma française n'existerait tout simplement pas.
Elle se porterait beaucoup mieux, au contraire. Je connais mal le cas du cinéma, mais, en Suisse, la politique de subventions pour le théâtre est un véritable désastre. Cela permet certainement à plus de personnes de vivre de ces professions que s'il n'y avait pas de subventions, mais cela a aussi pour conséquence d'engendrer un grand nombre de projets qui n'ont aucun objectif de rentabilité et un certain nombre de metteurs en scène qui ne vivent que de cela, sans aucune remise en question.
La subvention, si elle n'est pas suffisamment encadrée, c'est le meilleur moyen de tomber dans la médiocrité. Je suis convaincu que sans toutes ses subventions, le cinéma ferait vivre beaucoup moins de personnes, mais celles-ci devraient s'investir davantage et les productions obtenues seraient, en moyenne, de meilleure qualité. En soi, je pense que les subventions devraient être des prêts, visant à permettre la création de projets ambitieux, mais jamais des dons. Le contribuable n'a pas pour vocation de financer des projets à fonds perdus. En agissant ainsi, l'argent économisé permettrait d'investir ailleurs ou de diminuer les impôts, augmentant le pouvoir d'achat des concernés.
Comme dit plus haut je suis d'accord avec ça mais le fait est que le coût de production entre les 2 se rapprochent, et le prix de vente est aussi en partie lié au coût de production. Les jeux vidéo ont toujours été un loisir qui offre un prix / heure très très bas par rapport à d'autres loisirs, tant mieux pour nous, mais tu comprends bien aussi que si un jeu coûte le même prix qu'un film à produire , on peut difficilement imaginer que ça soit viable économiquement de distribuer tous les films du monde pour 8 euros par mois en illimité. Si c'était viable pour les jeux vidéo, Steam aurait depuis longtemps proposé des formules de ce genre.
Tu évoques le coût, mais tu oublies de prendre en compte l'audience. Avatar, c'est 284 000 000 d'entrées dans le monde (sans compter tous les revenus issus des Blu-ray/DVD, donc). C'est davantage que le nombre de comptes Steam, Xbox Live et PlayStation Network cumulés, mais aussi plus de 8 fois le nombre de ventes de GTA (qui a un budget similaire et a tout fait pour amplifier ses ventes). Il est normal qu'en multipliant l'audience, le coût par tête soit réduit.