Les transports en zone urbaine

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Message supprimé par son auteur.
Un truc pas mal pour faire baisser les infractions ça serait de faire quelques opérations coup de poing sur les non respect de priorité piéton. C'est à peu près 90% des bagnoles à Paris qui ne s'arrêtent que quand tu leur force le passage, ça en fait des 6 points qui se perdent.
Citation :
Publié par Aedean
[...]
L'hiver 2019-2020 j'étais en formation bld Richard Lenoir. Il y a un couloir vélo sécurisé. En tant que piéton, il fallait forcer le passage au feu rouge au croisement de la rue St Sébastien sinon c'était la noria non-stop. Alors faut peut-être pas généraliser, mais ça représente des centaines de personnes par jour. ^^
Les mecs se disent qu'en cas de percussion ils vont pas tuer le piéton et y'a pas de points à perdre donc ça y va.
Citation :
Publié par Lolmao the Dong
L'hiver 2019-2020 j'étais en formation bld Richard Lenoir. Il y a un couloir vélo sécurisé. En tant que piéton, il fallait forcer le passage au feu rouge au croisement de la rue St Sébastien sinon c'était la noria non-stop. Alors faut peut-être pas généraliser, mais ça représente des centaines de personnes par jour. ^^
Les mecs se disent qu'en cas de percussion ils vont pas tuer le piéton et y'a pas de points à perdre donc ça y va.
C'est une question d'habitude et de masse. Tant qu'il y a 5 cyclistes ca va, s'il y en a 25 les règles changent et les gens doivent s'adapter. Ca prend du temps.
Je l'ai vu le long du canal saint martin. Il y a deux ans, tu pouvais envoyer comme tu voulais, depuis un an et demi, c'est devenu le périphérique des vélos donc tu es obligé de réduire la vitesse et ta manière de rouler sinon ca ne passe plus. Durant six mois, j'ai vu (et vécu, j'en ai eu un) des accidents à gogo et six mois de plus avec encore des accidents mais plus rare et moins grave, et puis les gens se sont habitués à la masse donc la c'est redevenu tranquille mais tu ne peux plus envoyer aux heures de pointe, c'est certain.

Changement implique temps avec des drames pour qu'il soit accepté par tous.
Comment la gauche se coupe de la population :
https://www.midilibre.fr/2022/02/06/...e-10091693.php

Figuerolle, c'est un des quartiers les plus populaires du centre. Légumes pas chers, boucherie hallal etc. Gambetta, c'est pareil, avec des embouteillages et des dealers en plus. Les Arceaux, de l'autre côté, c'est le quartier prout-prout bio mais avec des prostitués le soir quand même.

Bref, clairement, c'est une zone à problème, il fallait faire quelque chose, mais quoi ? La réponse de la marie : bloquer totalement la rue et rendre totalement impossible d'accéder aux Arceaux. Les parkings souterrains sont fermés, les rues sont fermées, les places de stationnement supprimées. Très bien. Mais rien n'est fait pour aider les commerçants à trouver une autre clientèle, alors que leur chiffre d'affaire s'effondre. Il va donc y avoir de très jolies places piétonnes, mais vides de tout commerce, sauf celui des types en scooter de 150 cc qui attendent le texto pour faire leur livraison de shit (les pizzerias du coin sont assez folklo aussi, elles ont zéro clients jusqu'au moment où elles sont fermées par les flics...).

Réponse de l'adjoint au maire aux plaintes des locaux :
Citation :
Une fois les travaux de la rue Pellicier terminés, il y a aura une réappropriation de l’espace public. Le secteur deviendra un espace de rues partagées. Il y a des attentes et des demandes. Nous avons des projets culturels pour le quartier avec des animations et des ateliers d’artistes.
Les néo-chômeurs vont pouvoir s'inscrire aux ateliers d'artistes, ils seront ravis.

Quand à la circulation apaisée... Oui et non. Il reste le tramway, qui à Montpellier est probablement le plus grinçant et bruyant du monde, du fait de l'usure prématurée du matos sur des virages trop courts. Ayant fréquenté des immeubles donnant sur cette rue, c'est juste pire encore que le trafic routier (mais pas que la combo poids lours/deux roues, quoique...).

Bref, quand la seule réponse aux gens qu'on pousse à la ruine "on va ouvrir des ateliers d'artistes", faut pas être surpris si à l'élection suivante ils mettent une bulletin étrange dans l'urne.

Mon toublb est dans le coin, et ne me verra sans doute plus qu'en vidéo ou en été.
C'est pas la même population, ni la même pollution. Là, le problème n'est pas tant l'objectif (mort aux voitures en ville) que la manière. Si tu fais les choses bien, tu fais un poil de consultation avec les habitants et tu cherches des solutions pour les commerçants. Ils l'ont fait pour la place de la Comédie, mais peut-être qu'ils ne voulaient pas filer 45 000 € à des boucheries hallal pour qu'elles déménagent...
Sauf que ces commerces là ont un rôle social important et sont des "influenceurs" de leurs quartiers. Faudra pas pleurer le jour où Figuerolle votera Le Pen (je ne serai pas surpris si Zemmour n'aidait pas sans le vouloir le RN a récupérer une partie du vote des descendants d'immigrés). De mémoire, ils avaient voté Saurel (pseudo-macroniste) mais ce dernier va disparaitre du paysage politique. La droite classique est en voie de fossilisation, donc, les mecs en colère mais de couleur qui chercheront une alternative populiste à la gauche caviar et quinoa, ils iront où ? Pas chez Zemmour, faut pas pousser, mais ce dernier contribue par contraste à normaliser le FN.
Citation :
Publié par Attel Malagate
Je sais même pas comment font les artisans pour bosser à Paris.
Genre le plombier avec sa camionnette
Ils font payer très cher, et tu paies le déplacement en tant que tel déjà, rarement moins de 50€ quoi qu'il se passe. Souvent bien plus.
Mais là a Paris intra en voiture ou camionnette, ça devient vraiment pénible donc j'y vais plus depuis des années, j'imagine que les prix continueront de grimper en conséquence. Y'a pas de secret si tu passes 3h en transport au lieu de 1h ou 2h, bah tu les fais casquer dans tes tarifs. Jusqu'à ce que de petits malins soient plus compétitifs que toi. Pour les zones piétonnes ils ont probablement des dérogations officielles...
Les plombiers parisiens constituent parait il une petite mafia, mais peut être n'est ce que rumeur.

(bon après les plombiers n'ont pas souvent besoin de leur camionnette chez un client, mais d'autres corps de métier oui)

@aloisius : t'as le même schéma de commerçants à Guillotière à Lyon apparemment - même si les causes sont plus clairement le deal et les migrants illégaux là bas, les conséquences sont les mêmes, des commerçants immigrés dans un quartier cosmopolite, de couleur, qui votent RN.¨Et probablement de nombreux habitants derrière eux. Pas une majorité mais ce n'est plus anecdotique. Ce n'est pas si surprenant ces personnes sont des français plutôt bien "assimilés / intégrés", et ils réagissent aux problèmes d'insécurité, immigration non contrôlée, deal ... qui leur pourrit leurs vies.
(il y'a aussi les restrictions covid qui ont fait exploser les problèmes et la perte de C.A)

Dernière modification par Don Patricio ; 06/02/2022 à 19h17.
A dix jours de la rentrée, des chauffeurs de cars scolaires très recherchés
(Le Monde) A dix jours de la rentrée, des chauffeurs de cars scolaires très recherchés
Appel à des militaires ou des retraités, modification des trajets, pleins-temps assurés… Alors que la profession souffre d’un manque d’attractivité, les collectivités territoriales et les acteurs du secteur s’activent pour trouver des solutions, à court et à long terme.

« Il manque 8 000 conducteurs de cars scolaires pour la rentrée »
Les élèves vont-ils manquer d’autocars ?
Les parents devront-ils bouleverser leur propre emploi du temps pour emmener leurs enfants à l’école ?

« Environ 20 % d’élèves transportés risquent de ne pas avoir de cars à la rentrée », estime Anne-Gaëlle Simon, déléguée générale adjointe à la Fédération nationale de transport de voyageurs (FNTV).

Pour le moment, personne n’évoque la piste des suppressions de lignes. Au pire, les régions envisagent des fusions de lignes ou des adaptations d’horaires à la rentrée « si la situation l’exige ». Des solutions de dernier recours qui risqueraient de perturber le fonctionnement des établissements scolaires. « Organiser un lycée en fonction de problèmes de transport, c’est toujours compliqué », rappelle Florent Martin, proviseur d’un lycée polyvalent à Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), qui craint de voir ses emplois du temps bouleversés à la dernière minute.
Un car-école en Normandie

Chaque région présente un déficit d’effectifs plus ou moins important :
En Auvergne-Rhône-Alpes, on recherche 1 000 chauffeurs.
En Occitanie, pas moins de 550.
Dans les Hauts-de-France et les Pays-de-la-Loire, 400 manquent à l’appel.

Malgré ces chiffres alarmants, les conseils régionaux – détenteurs de la compétence transport depuis la rentrée 2019 – se veulent rassurants car les campagnes de recrutement massif commencent à porter leurs fruits.
Plus de 300 conducteurs de bus ont été recrutés, cet été, en Normandie, ramenant le déficit de la région à 70 postes vacants.
Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, a promis que « le service sera assuré dans des conditions normales dès le mois de septembre » grâce au recrutement de 300 chauffeurs.
Avec 150 postes vacants, la Nouvelle-Aquitaine reconnaît une situation tendue « sans être catastrophique ».

Pour enrôler, les régions ont mis les bouchées doubles : grandes opérations de communication, indemnités d’attractivité, formations entièrement prises en charge, revalorisation des salaires de 5 %…

Les collectivités et les entreprises mènent de front l’offensive : depuis six mois, un car-école sillonne les routes normandes pour promouvoir la profession et recruter. Les curieux peuvent y monter et tester le métier de la conduite en situation réelle à l’aide d’un simulateur embarqué. Tout le monde est le bienvenu.
« Ça intéresse beaucoup de gens : des jeunes, des quadragénaires en reconversion, des retraités qui aiment rendre service à la communauté »

Mais au vu de l’urgence de la situation, l’intérêt se porte sur certains profils confirmés, a priori déjà détenteurs du permis D (transport de plus de huit personnes), comme les militaires (en reconversion, 23 % des officiers supérieurs se tournent vers le secteur du transport et de la logistique). les agriculteurs, longtemps intéressés par ce double emploi pour compléter leurs revenus, mais dont les chiffres de la profession sont orientés à la baisse.

La profession connaît des difficultés de recrutement en parallèle de nombreux départs à la retraite. Et le métier, malgré son rôle social, n’attire plus en raison de certains inconvénients : faible salaire (450 euros net en moyenne mensuels) et un temps partiel contraignant – longue coupure entre le service du matin et celui du soir –.
L’étalement des horaires d’entrées et de sorties des établissements d’un même bassin de vie est évoqué par la FNTV. Un dispositif déjà en place dans le département de la Loire pour les lycées, qui ouvrent en décalé. « Avec ces horaires arrangés qui se succèdent, les circuits sont les plus complets possible »

Dans l’intérêt d’avoir une continuité, « des choses peuvent s’harmoniser » : le transport des sorties scolaires ou périscolaires, assuré par d’autres transporteurs.
Les chauffeurs d’autocars peuvent alors enchaîner leur service du matin avec des sorties sportives et culturelles la journée, ou encore en centre aéré les mercredis et les vacances. Une décision qui a permis aux transporteurs locaux d’augmenter les contrats de travail et de limiter le turn-over.
Citation :
Publié par Aloïsius
C'est pas la même population, ni la même pollution. Là, le problème n'est pas tant l'objectif (mort aux voitures en ville) que la manière.
C'est surtout "pas la même population" qui est pour moi au coeur du débat. Ce qui marche à Paris, ne marchera peut-être pas en Province et vice-versa. La démographie parisienne intra-muros n'est pas la même que celle de Montpellier ou de Strasbourg.

Ce n'est pas non plus les mêmes enjeux, ni les mêmes besoins, ni les mêmes contraintes. Bref, d'où l'importance de bien choisir ses élus locaux qui ont, en pratique, plus d'impact sur ta vie de tous les jours que le locataire de l'Elysée ou de Matignon.

Les politiques urbaines sont la clef sur tellement de sujets cruciaux : l'environnement, l'inclusion de l'ensemble des populations, l'économie durable, la qualité de vie, la culture, etc. que nommer des buses à la tête des métropoles / villes qui n'ont aucune vision, aucun plan, aucune approche holistique mais qui se contente de faire des mesurettes populistes pour faire plaisir aux badaud à court terme fait qu'on a perdu facile 25 ans sur les changements qui auraient du être effectués.

Quand je vois certaines villes qui ont pris tellement de retard sur plein de sujets, notamment le transport (pour revenir au topic ), je me dis à chaque fois : "ils ont signé l'arrêt de mort" de leur ville.
Message supprimé par son auteur.
Dans ma zone c'est l'inverse les villes ont tout fait pour être connecté au Grand Paris et dans ma ville banlieue dortoir c'est en train de changer profondément l'urbanisme et la population (c'est juste le tout début, mais on le ressent déjà). Ca a construit de partout, littéralement des dizaines de milliers de logements partout ou les TEC se sont développés, je l'ai vu de mes yeux en moins de 10 ans, et c'est impressionnant de voir une ville entière sortir de terre à 3km du périph, là ou il y'avait une banlieue moisie, endormie, vieillissante style années 60 de long de nationale, il y'a maintenant des logements de qualité sur des km, des commerces qui vont avec des espaces verts, un tramway, bientôt la connexion hub... ils sont même connectés avec la coulée verte. Bouygues power ils ont du ramasser du très gros là dessus. Les grosses sociétés qui s'installent en banlieue sont nombreuses, le mouvement dure depuis des années et semble durable. Les commerces évoluent en qualité.
Le Grand Paris est réellement un projet énorme, et va transformer la région parisienne en profondeur. Ca fait plaisir qu'on soit encore capable de faire de tels projets.

Dernière modification par Don Patoche ; 22/08/2022 à 11h05.
Message supprimé par son auteur.
19 RER C seront supprimés chaque jour en Ile-de-France, par manque de main-d’œuvre à la SNCF : il manque 10% d'effectifs.

  • Manque d’attractivité des postes,
  • faible rémunération,
  • nombreuses contraintes comme les horaires décalés
  • et pannes liées au matériel.
Les démissions des employés sont d’en hausse, comme les abandons des futurs cheminots en cours de formation.
Est-ce sur le fil ferroviaire que la gratuité a été mise en avant, en Suisse ?
En France, elle s'applique très rarement aux transports en commun, car elle est considérée comme un mauvais choix : chère et avec peu d'effet.

Les collectivités locales et les entreprises (par le versement mobilité, quand il s'applique) paient une bonne part du coût des transports en commun que les recettes des usagers ne couvrent jamais en entier.

Si les transports en commun sont rendus gratuits :

  • La collectivité locale augmente les impôts à la place ?
  • Fait des emprunts, pour davantage de dette ?
ce seront ceux qui n’utiliseront pas les transports en commun, qui paieront...

  • Si elle augmente le versement mobilité des entreprises (compris entre 0 et 0.55% de la masse salariale [moyenne : 0.45%], sauf communes touristiques), la CL peut devenir peu attractive pour elles !
Et dans les faits, la fréquentation n’augmente pas,
car c’est la qualité de service qui est recherchée par les usagers : desserte plus large ou plus grande fréquence.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 02/09/2022 à 06h17.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/...tuits-20200622
Citation :
Ma voiture passe de plus en plus de temps au garage, témoigne Didier, 64 ans, jeune retraité dunkerquois qui attend son bus place Jean Bart, dans le centre-ville. Maintenant à chaque fois que j'ai une activité en ville, pour aller au restaurant ou à la plage, je prends le bus. Comme ça, pas de problème pour se garer.» «J'ai emménagé en ville et depuis, je circule uniquement en bus, affirme Hassina, qui patiente à l'arrêt de bus avant de se rendre chez le kinésithérapeute. J'ai vendu ma voiture. Je n'ai plus de frais de transport. C'est un vrai gain de pouvoir d'achat», se réjouit cette quinquagénaire. Ils seraient ainsi 10% à s'être débarrassé de leur voiture ou à avoir renoncé à en acheter une, surtout parmi les habitants du centre-ville.

https://www.lemonde.fr/economie/arti...7944_3234.html

Citation :
Entre le 1er septembre 2018 et le 31 août 2019, la fréquentation a bondi de 65 % en semaine et 125 % le week-end, soit une moyenne de 85 %.
On peut regarder ce que ça donne là où ça a été mis en place. Ce qui serait intéressant, c'est d'avoir des chiffres sur les économies induites : diminution de la pollution, du bruit, des encombrements, de l'usure des routes, des accidents...
(Le Monde) Paris : La mairie lance un ultimatum aux opérateurs de trottinettes

La mairie de Paris donne un mois aux opérateurs de trottinettes pour trouver des solutions afin de limiter les usages dangereux (accidents graves et parfois mortels, usagers circulant à deux et/ou sur les trottoirs ; leur vitesse est limitée à 20 km/h partout, et 10 km/h dans 700 zones denses) et l’encombrement des rues (elles doivent désormais être garées sur des places dédiées).

« Toutes les options sont sur la table, dont celle d’arrêter la convention » à l’expiration du contrat en février 2023.

La mairie a « demandé aux opérateurs de revenir d’ici un mois avec des propositions d’innovation et d’évolution du service sur l’occupation de l’espace public et la sécurité », et également, aux opérateurs, de « faire de la pédagogie autour de l’impact écologique positif des trottinettes », leur bilan étant critiqué.

Un quart des Parisiens déclare utiliser régulièrement une trottinette, et cette filière représente 800 emplois à Paris.
En tant qu'automobiliste parisien / IDF je confirme que les trotinettes sont la pire hantisse de potentiel dommage corporel.
Une fois ça m'est arrivé de faillir emboutir un gars, un ado de 16 ans à vue d'oeil ... qui arrivait en trotinnette. Je l'avais vu mais j'avais mal anticipé sa vitesse largement supérieure à 20 km/h. A mon avis plutôt 50. J'ai tourné à droite en me disant qu'il arriverait largement après.
Heureusement je l'ai entendu hurler sinon il se serait emplafonné.
J'ai aussi été témoin direct d'une scène exactement similaire .. qui a mal fini.
Après je ne dédouane pas les automobilistes qui bien souvent conduisent trop vite par rapport à la densité de piétons et cyclistes mais franchement les trotinnettes c'est très problématique. Et j'ai un fils qui m'a tanné pour en avoir une ... et je flippe à mort. C'est encore pire que les 2 roues car tu les entends très peu et selon la visibilité tu peux très bien ne pas les voir ils se faufilent encore plus facilement que les 2 roues qui font eux même souvent des trucs de guedin bien dangereux ...
Vraiment en région parisienne, tu ne tournes jamais l'axe de ton véhicule sans prendre plein de "security check" mais malgré tout t'es pas à l'abri du gars qui déboule en faisant nimp. C'est vraiment stressant ^^ T'as les yeux montés sur rotule à force et tu check de façon automatique très très souvent pour pouvoir anticiper.

Dernière modification par Don Patricio URSSAF ; 30/09/2022 à 01h04.
A Bruxelles, la réforme du plan de mobilité suscite un début de révolte
[Une illustration que même la meilleure volonté du monde n'est pas d'application facile*]

A Bruxelles, la réforme du plan de mobilité suscite un début de révolte
Plusieurs centaines d'habitants de Schaerbeek (région de Bruxelles-Capitale), on manifesté aux cris de « Liberté, liberté ! » et « Ecolo dehors ! » contre le plan « Good Move », censé apaiser la circulation automobile dans cinquante quartiers de Bruxelles d’ici à 2030.

Deux policiers et un pompier ont été blessés lors d’affrontements. Des habitants avaient démonté toute la signalisation et les installations censées réorienter le trafic, pour les déposer devant la mairie, et la municipalité a reculé, gelant toute initiative jusqu’au printemps prochain. Elle n'est pas la seule à avoir reculé : la prudence, dictée par les prochaines échéances électorales, a fait qu'à Anderlecht, les autorités ont aussi fait machine arrière, quand des changements du sens de circulation et l’instauration d’un filtrage des voitures dans le quartier de Cureghem ont été contestés : les blocs de béton avaient été enlevés par des protestataires.

En août, le conducteur d’une camionnette fonçait sur une terrasse, faisant six blessés. L’homme disait avoir « disjoncté » à la suite de l’instauration du nouveau plan de circulation, qui rendrait la vie des livreurs impossible. Les détracteurs du projet déclarent que certains aménagements ont été effectués en dépit du bon sens, concentrant le trafic et la pollution dans des artères jusque-là préservées.

« Good Move » veut améliorer la sécurité et la qualité de vie dans les quartiers, et réduire la pollution.
Il a instauré une limitation de vitesse à 30 km/h dans une large partie de la région, et souhaite réduire la place de l’automobile dans la ville.

Mais il se heurte également aux dizaines de milliers d’habitants de la Flandre et de la Wallonie qui se rendent quotidiennement en voiture dans la capitale, et qui jugent l’offre de transports publics insatisfaisante, mais aussi parce qu’une large partie possède un véhicule qui leur est fourni par leur employeur.
=> les aménagements routiers réalisés en divers endroits pour faire plus de place aux tramways et aux vélos ont donc souvent aggravé les embouteillages, et donc les nuisances.

D’autres projets sont contestés : le démantèlement projeté d’un viaduc qui est l’une des principales voies de pénétration dans la ville, que des responsables wallons jugent discriminatoire.
L’éventuelle instauration d’un péage urbain à l’entrée de la ville crée aussi des tensions.

Ainsi fait, la coalition contre Good Move rassemble la gauche radicale, la droite libérale, le lobby automobile et des associations antiracistes (qui voient en « Good Move » un mépris pour les quartiers populaires à forte densité de populations étrangères).

Et le projet écologiste paraît menacé.

*ça me fait penser qu'il faudra que je publie un jour, sur le bar, mon appel à projet doté de plusieurs milliards : "Phnom Penh, ville piétonne" avec les trottoirs à dégager en concertation avec les commerçants, la circulation à rendre moins dangereuse, etc.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 29/10/2022 à 07h35.
En ce qui me concerne, vivant dans le « centre » de Bruxelles), je suis dans une situation où ma rue autrefois paisible est devenue un passage obligée pour les voitures (et bientôt les bus) en raison des boucles qui ont été créé avec le plan Good Move. Cela dit, globalement pour l’instant c’est soutenable. On verra quand les lignes de bus passeront. Ce qui est fou au regard de l’étroitesse de la rue mais passons. J’ai aussi assez peu été impacté par le changement de plan de circulation pour accéder à chez moi en voiture donc c’est OK (mais je comprends ma frustration dans d’autres quartiers).

Au-delà de ma situation personnelle, je partage l’esprit du plan : décourager la circulation de transit dans les quartiers pour la renvoyer sur les grands axes. Le problème c’est que ce good move s’est fait en bad timing. Les grands axes en question étant dans un état déplorable (les tunnels), ils sont plusieurs a avoir été mis en chantier (1 voie max) et y’en a pour bien 2 ans. Du coup ça créé des embouteillages énormes sur ces même axes mais aussi au niveau des « portes » qu’ils ont créé pour y accéder. Tout ça se répercute dans les quartiers ensuite. Autant dire que par chez moi, aux heures de pointe c’est pas mieux, c’est pire qu’avant.

Mon deuxième soucis avec ce plan c’est la nature de l’aménagement urbain. C’est du « provisoire » à coup de blocs de béton. Or le provisoire belge a tendance à durer des années, voir des décennies. Du coup on a l’impression de vivre dans une ville en guerre ou, au mieux, délabrée.

Enfin, même s’il y a eu des consultations, le goût que ça laisse pour beaucoup (surtout dans les quartiers les plus populaires) c’est que tout ça est imposé par des écolo-bobo CSP+ qui télétravaillent, se déplacent à vélo-cargo et de surcroît ne parle pas leur langue (les vidéos où on les voit en petits groupes essayaient de convaincre les habitants des quartiers populaires/principalement immigrés (genre Cureghem), sont franchement priceless). Je peux sincèrement les comprendre ce ressentiment même si on ne peut pas nier que le plan n’est pas tombé de nul part et que parfois on ne devrait pas se plaindre de sa propre inaction.

Bref, en ce qui me concerne, et au regard de la situation spécifique du centre-ville ça me va. Mais je conteste (avec d’autres) toutefois le passage des bus auprès des autorités et de la régie. Il faut au moins des aménagements sur la chaussée. Enfin bon, ils devaient commencer à passer an août, toujours aucun bus en vue fin octobre.

Pour les 30km/h, c’était déjà le cas depuis 2020. Et c’est très bien (personne ne s’en plaint plus franchement).

Dernier point plus structurel, ça fait un demi-siècle ou + que la Belgique « travaille » sur un RER pour accéder plus facilement à la région bruxelloise. On est en où ? +/- nul part. Tant qu’on aura pas réglé le problème de fond d’accès à la capitale par les « navetteurs », la situation ne changera pas fondamentalement. À une nuance près : les articles sur les grosse société quittant la région bruxelloise se multiplient. Allons-nous vers encore + de séparation entre communautés linguistiques avec Bruxelles comme trait d’union s’estompant ?

Bientôt, les ch’ti pourront commencer à déplacer les bornes frontières vers le nord 191660-1667024835-5146.png
Un problème secondaire des trotinettes, c'est que maintenant qu'il commence à y en avoir plein, ca devient le souk dans certains transports. Quand j'allais à Nantes ces mois derniers, tu vas poser ta valise dans le TGV et... c'est plein de trotinettes qui bouffent l'espace bagages. Dans le TER c'est la même avec les vélos en plus.
Et quand je vois mes collègues actuels qui en ont une, la trotinette n'a pas remplacé la voiture ou la moto, elle remplace... la marche. Les gens l'utilisent pour moins marcher en sortant du tramway. Du coup le gain écologique m'apparait dubitatif.
Défilent devant ma fenêtre la Fédération Française des Motards en Colère,
avec ce mot d'ordre

104014-1667661305-2689.png

Contre le stationnement payant des motos et scooters,
et contre le Contrôle Technique.

Ne sont-ils pas hors des réalités ? Pas de contrôle technique, c'est indéfendable.
Et stationnement payant, cela s'entend, si les voitures le paient elles aussi.

Le gars de leur site web de Paris qui appelle à la manif est un peu sorti des clous :
"Un point commun derrière ces attaques : des associations faussement écologistes, qui sont en fait des anti-motos et scooters. Des associations dont les dirigeants, ont des intérêts économiques dans le développement des nouvelles mobilités.

Pour lutter contre cette nouvelle mafia politico-financière, qui n'a de vert que sa pourriture, rejoignez la FFMC samedi 5 novembre [...]"
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Ne sont-ils pas hors des réalités ? Pas de contrôle technique, c'est indéfendable.
C'est parfaitement défendable, avec d'excellents arguments qui sont dans la réalité.
Si par exemple tu prends la peine de lire ce rapport
https://ffmc.asso.fr/IMG/pdf/maids_e...entation-2.pdf
Tu verras que le nombre d'accidents en moto dû à une défaillance technique est de 0.3%

De plus, cette réglementation européenne a été pratiquement écrite à Bruxelles par le lobby des opérateurs de contrôle technique qui voient un recul de l'automobile et cherchent à se faire du fric.

Le bruit ? Le connard avec son pot akrapovic aura juste à remettre le pot d'origine pour le contrôle.
Les contrôles sur le terrain sont bien plus efficace.

Bref, encore un truc inutile destiné à faire cracher du fric aux citoyens
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