Je rejoins assez ceux qui parlent de paranoïa exacerbée. Statistiquement, la pédophilie en France n'est pas un phénomène qui se répands à l'oeil du citoyen, ça intervient bien plus dans des cadres familiaux fermés - et aujourd'hui on a vite tendance à mal interpréter la tendresse et la douceur.
Et pour ce qui est de la discrétion de l'enquête, les témoignages de mecs innocentés sont unanimes et d'une seule voix. Pas un seul qui ne passe outre les regards, la peur, etc. Que des gens qui ont fini par déménager, parfois par changer de nom, alors même qu'aucun élément n'a prouvé la moindre culpabilité. Et quand les suspects travaillaient avec des mineurs, ça en rajoute une couche, parce que va trouver un travail dans ces conditions.
Pire, des fois ces gens ont des familles, et notamment des enfants. Qui vont leur être retiré, au moins un temps, interrogé, sois-disant "bien", avec des psychologues etc., comme si les enfants étaient des crétins et que les interroger dans une pièce avec des jouets allait leur cacher la réalité. Ils ont des femmes aussi, et se faire regarder avec les yeux du doute par la gonzesse qu'on aime, je pense que ça doit aisément déchirer le cœur.
Bref, OP, oublie pas tout ça dans ta réflexion.
C'est ton DEUG de Psycho qui te permet d'être aussi affirmatif ? Ou le fait d'être le seul persuadé que si la tête dit non le corps peut dire oui ?
Non, l'inefficience de tes collègues et concurrents pour trouver les coupables et donner crédit aux victimes. Franchement venir se la raconter comme ça avec les chiffres français de la pédophilie, du viol et des violences conjugales et familiales, c'est doucement rigolo.
Dernière modification par Kafka Datura ; 27/10/2013 à 13h39.
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