L'enseignement en France et à l'étranger

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Citation :
Publié par znog

Notamment avec la mise en place d'une année de propédeutique (par exemple) et autres dispositifs de remédiation pour les bac pro qui n'ont pas le niveau mais veulent tout de même poursuivre à l'université
L'idée est très bonne :

Citation :
Une année propédeutique, pourquoi ?
Depuis des années, les enseignants qui interviennent dans les premières années des licences scientifiques de l'UGA, à commencer par les responsables de parcours et l'équipe de direction du DLST, ont été confrontés à une extrême diversité de résultats selon les parcours antérieurs. Particulièrement problématique est l'importance de l'échec et des abandons en cours d'année chez les bacheliers autres que S.

La raison de cette situation est hélas simple : ces parcours de licence sont articulés avec la terminale S. Donc, un élève qui n'a pas suivi cette filière, ou qui n'a pas assimilé certaines des notions essentielles des programmes de sciences de la terminale S, a peu de chances de réussir car il démarrera l'année avec des lacunes quasi impossibles à combler en même temps qu'il devra apprendre des notions nouvelles... basées sur ces fondamentaux !!! En témoignent les résultats des étudiants de L1, en fonction de leur bac (et de la mention au bac), y compris pour les étudiants autre que bacheliers de l'année (redoublants, réorientés, étudiants ayant eu un parcours "à trou" avec des expériences autres qu'universitaires).
Mais il faudrait faire attention à ne pas faire de ces années un format de classe préparatoire qui, de façon évidente, deviendrait sélective à l'entrée et renverrait le problème ailleurs. Mais inutile de laisser la perfection être ennemie du bien, voir ce genre de trucs se répandre devrait déjà être particulièrement bénéfique à certains.

À noter que ça n'est pas si nouveau, dans ma fac déjà à l'époque il y avait des cours du soir de "remise à niveau" en vue d'une inscription à l'université. Avant d'entrer en Licence Études Asiatiques, l'UFR LCAO de Paris obligeait les étudiants à suivre une formation initiale pendant l'été (et c'était déjà une sacrée force de tri !).

Les solutions existent ! Mais vouloir tout résoudre à la française à coups d'examens, de taxes et de numéros verts, à force ça finit par gonfler.

Citation :
Publié par Avrel
Je me permets de me citer :

La marche qui est haute, ce n'est pas avoir son bac', c'est de passer du lycée, sans enjeu car le bac' ne présente aucune difficulté, à la L1 ...
Oui c'est ce que j'avais compris. Du coup, si la marche est haute, à quoi bon tester ? Cette obsession de n'entreprendre que pour réussir...

Citation :
"Bon, Michel, tu as obtenu ton bac', très bien. Ah, tu ne sais pas combien font 9x9 et tu penses toujours que 1/2 + 1/3 = 2/5 ? T'inquiètes pas va, tu sauras vite résoudre des équations différentielles les doigts dans le nez, puisque tu me soutiens avoir la vocation et que les maths, c'est ta passion!"
(non, je n'exagère pas pour le coup)

Bref, à mort l'élitisme républicain, vive l'égalité dans la nullité !
Je ne suis pas sûr que le mépris des élèves et le sarcasme te donnent raison, mais défoule-toi donc. C'est clair que jusque-là, l'élitisme républicain nous a clairement poussé dans un âge d'or de la connaissance académique...
L'école en France, ou plutôt l'instruction, est assez contradictoire puisqu'elle est obligatoire jusqu'à 16 ans mais le savoir dispensé est totalement optionnel puisqu'il n'est pas obligatoire de l'avoir acquis pour passer à la classe suivante.
Macron souhaite revenir à la bonne époque de l'école normale : https://www.lemonde.fr/societe/artic...7438_3224.html

Je ne crois pas que l'idée soit dépourvue de sens, dans l'absolu : beaucoup de jeunes gens pourraient souhaiter devenir profs sans pour autant avoir les moyens logistiques ou financiers de plonger dans cinq années d'études, parfois plus.

Par contre ça ne résout absolument pas le problème fondamental du métier : quand t'es surchargé pour être payé des clopinettes, ça ne donne envie à personne.
Et surtout que, pour enseigner au lycée par exemple, il va être nécessaire de pousser dans la discipline que tu souhaites enseigner, ce qui revient à ... une licence. Disons qu'on peut créer un sous-cursus en y adjoignant des stages en établissements.

Mais il ne faut pas se leurrer, un élève de terminale ne se voit pas, pour l'immense majorité, en tant que prof' de suite après le bac'. Donc, même si l'idée n'est pas mauvaise, je ne suis pas sûr que cela suscite tant de vocations que cela.
Oh je pense qu'il y a des vocations, suffisamment ? Probablement pas. Mais ce qui est idiot c'est de penser que les gens ne font pas profs parce que la filière est dure d'accès. Ce n'est pas "facile", mais ça reste relativement accessible. Non le souci c'est que même en facilitant l'accès au Temple Maudit, c'est pas sûr que tu arrives à attirer plus de clients.
Perso je fais contractuel pas par vocation mais parce que ça me permet de rester dans mon coin de campagne - ou il y'a peu de travail bien payé. Et je me dis / ma famille me dit que ça pourrait le faire.
C'est très facile d'accès, du moment que t'as bac +3.
Par contre la paie par rapport au travail demandé est indigne. 50 balles de plus que le smic, alors que t'es censé avoir exactement les responsabilités d'un prof titulaire. Des réunions, de la paperasse à n'en plus finir, et des préparations de cours qui en théorie nécessitent des heures et des heures de travail (découpage ultra fin des séances / séquences, personnalisation et différenciation...). De fortes chances de devoir gérer seul des écoles rurales cumulant un maximum de problèmes ...

Le seul et unique bon point ce sont les vacances et les mercredis. Pour tout le reste l'éducation nationale est l'un des le pire employeur que j'ai jamais vu. C'est même pas un mammouth c'est tout un écosystème vivant sur des mammouths.

Je verrai si je tiens le coup et que le métier me plait, mais je suis vraiment pas sûr de vouloir passer les concours pour gagner 300 à 500 balles de plus, et être envoyé n'importe ou dans l'académie.

Dernière modification par Déposeur2bilan ; 02/09/2023 à 14h41.
Tout dépend de la matière que tu enseignes.
Si c'est dans un domaine recherché (maths, lettres, physique/chimie notamment), tu peux vite aller dans la région que tu veux.

Comme dit, c'est simple d'accéder à l'enseignement, un Bac' +3 suffit. On nous proposait déjà de le faire quand on était en master tellement ça manquait d'enseignants ...

Mais c'est sûr que, sans les vacances, j'aurais déjà changé de boulot, alors que je suis titulaire (donc mieux payé)
La paie d'un contractuel est, il faut bien l'avouer, assez scandaleuse.
Citation :
Publié par Kafka Datura
Macron souhaite revenir à la bonne époque de l'école normale : https://www.lemonde.fr/societe/artic...7438_3224.html

Je ne crois pas que l'idée soit dépourvue de sens, dans l'absolu : beaucoup de jeunes gens pourraient souhaiter devenir profs sans pour autant avoir les moyens logistiques ou financiers de plonger dans cinq années d'études, parfois plus.

Par contre ça ne résout absolument pas le problème fondamental du métier : quand t'es surchargé pour être payé des clopinettes, ça ne donne envie à personne.
Un extrait de l'article qui par ailleurs n'est pas très précis sur le projet

Citation :
En recrutant post-bac, « on limite l’un des phénomènes qu’on a aujourd’hui, qui parfois crée de la frustration et qui est à mon avis sous-efficace, c’est-à-dire d’avoir certains de nos enseignants qui rentrent après un cursus universitaire qui est totalement disproportionné et parfois décorrélé avec ce qu’ils vont faire ». Les concours de recrutement des enseignants ont actuellement lieu en seconde année de master, soit cinq années après l’obtention du baccalauréat.

Face à la pénurie de candidats aux concours enseignants, le précédent ministre de l’Education, Pap Ndiaye, avait affirmé en juin qu’il voulait ramener le concours de recrutement des professeurs des écoles à bac + 3 « en 2025 ».
Former les professeurs des écoles avec un Bachelor bac + 3 c'est une idée qui est dans l'air du temps de l'évolution de l'enseignement supérieur actuel.

Maintenant la grosse évolution des dernières années c'était de mettre les instituteurs et professeurs des écoles au même niveau de recrutement/paye que les autres professeurs du secondaire. Revenir là-dessus ça veut dire par exemple les faire repasser en catégorie B ?





Citation :
Publié par Doudou Spuiii
Si t'as plus de Bac, t'es obligé de faire un truc avec examen d'entrée dans toutes les filières du coup non ? On va se retrouver avec le système des concours même pour des filières fac classique à force.
Justement

Rejeton oblige, je m'intéresse cette année à sciences po,

Ce que ne dis pas Pierre Mathiot, qui pourtant est directeur de science po Lille, qui est sur le Concours commun, c'est
Screenshot_20230903_080652_Chrome.jpg
https://www.reseau-scpo.fr/concours-...-les-modalites



Déjà en juillet un mois avant l'annonce d'Attal, le concours d'entrée a totalement cessé de prendre en compte les notes du bac et du lycée.
Citation :
Les épreuves écrites auront lieu le 20 avril 2024 :

1- Questions Contemporaines (durée 3 heures, coefficient 3) avec pour thèmes généraux de révision : « L’alimentation » et « Le corps ». Une bibliographie indicative sera proposée sur le site du Réseau ScPo en septembre.

2- Histoire (durée 2 heures, coefficient 3) avec pour programme de révision celui de l’enseignement commun de Terminale générale. Les thèmes sont : "Les relations entre les puissances et les modèles politiques des années 1930 à nos jours" et "Histoire politique, sociale et culturelle de la France depuis les années 1930". Une bibliographie indicative est d’ores et déjà proposée sur le site du Réseau ScPo.

3- Langue vivante (au choix entre allemand, anglais, espagnol et italien - durée 1 heure, coefficient 2) qui reposera sur des exercices de compréhension et un essai.

Les années précédentes
Citation :
Ces épreuves écrites seront complétées de notes du lycée et du baccalauréat :

4- la moyenne des notes de bulletin de Terminale des langues vivantes A et B (coefficient 0,5).

5- la moyenne des deux notes obtenues aux épreuves finales des enseignements de spécialité 1 et 2 (coefficient 1).

Dernière modification par znog ; 03/09/2023 à 08h23. Motif: Auto-fusion
Votre débat sur les devoirs et l'égalité me rend ouf.
On a vraiment l'impression que vous prenez les pauvres pour des cons incapables de s'occuper de leur gamin.

Être pauvre n'est pas synonyme d'absentéisme familial (car la vraie cause d'inégalité elle est là et peut être présente dans toutes les CSP).

De mon côté, ce qui m'a le plus manqué en tant que gamin de famille d'immigrés "pauvres" c'est absolument pas le soutien aux devoirs que je recevais de plusieurs membres de la famille voire amis de la famille et si personne de dispo, ma mère me foutait à l'étude après l'école.

Non, ce qui m'a énormément manqué c'est plutôt l'accès à l'information, comment déjouer le système pour accéder aux bons établissements, les échanges avec les écoles à l'étranger, etc. Et je voyais bien mes potes plus aisés qui vivaient pourtant dans le même quartier que moi avaient accès aux bons collèges et lycées alors que moi je l'avais dans le cul avec la carte scolaire et j'atterrissais dans le pire collège du quartier. Mais bon, ça je l'ai compris qu'une fois adulte.

Et je pense que la vraie cause d'inégalité elle se fait là dessus.
Même sans ton expérience personnelle Jyharl, il me semble que c'est quelque chose d'assez clair à ce stade, notamment en �� sOcIoLoGiE �� () : savoir utiliser le système à son avantage fait partie des avantages des familles les plus aisées.

Perso, mon année d'échange, c'est un prof de fac qui me l'a suggérée. Sans ça, jamais je ne l'aurais envisagée, pour moi c'était un truc de bons élèves bien bourgeois... et le pire, c'est que cette mentalité à tendance à suivre les familles. Cette façon de désigner une grande partie de la population étudiante comme non-méritante, en bas des listes, pas digne de privilèges... ce n'est pas quelque chose dont on se débarrasse facilement, mais qui a toujours l'air tellement incroyablement facile pour les équipes éducatives.

Et perso, c'est ce que je reproche à cette manie constante de tester, d'évaluer, de filtrer. On continue d'expliquer à des milliers d'enfants qu'ils ne sauront jamais nager parce qu'ils sont trop mauvais en escalade. Tristesse.

Dernière modification par Kafka Datura ; 04/09/2023 à 13h05.
Citation :
Publié par Aloïsius
En théorie, les devoirs à la maison en primaire sont interdits. Mais on ne peut pas interdire aux parents de faire rattraper le retard de leurs enfants.
Notez que mes collègues qui ont des gamins/gamines en primaire se plaignent souvent du manque de travail fait en classe. Le français et les maths, ça demande de la répétition, c'est chiant (ah, les dictées et les tables de multiplication…). C'est du coup plus facile de faire des "débats philosophiques". Mais comme qui dirait, ça ne mobilise pas les mêmes capacités cognitives.
Je me demande si ça va pas se généraliser petit à petit au collège et au lycée. Plus ça va aller, plus il sera compliqué de savoir si l'élève a lui même fait le devoir ou demandé à une IA. Ou peut-être qu'on laissera des devoirs écrits mais non notés et uniquement à l'élève de s'autocorriger.
Citation :
Publié par Borh
Je me demande si ça va pas se généraliser petit à petit au collège et au lycée. Plus ça va aller, plus il sera compliqué de savoir si l'élève a lui même fait le devoir ou demandé à une IA. Ou peut-être qu'on laissera des devoirs écrits mais non notés et uniquement à l'élève de s'autocorriger.
La plupart des exercices à faire à la maison ne sont pas notés. Il est très, très rare que je fasse faire des DM... Ou alors, c'est quand je sais que les parents n'ont pas pu tout faire. Le but des exos à la maison, c'est de faire "réviser" l'élève.
Et puis les IA on commence à sérieusement les cramer. Alors c'est peut-être pas facile pour tout le monde, je pense à différentes générations de profs, mais perso même à 40 ans maintenant qu'on en a lues pendant plus d'1 an ça devient sérieusement grillé. En ajoutant à ça qu'en vrai, beaucoup d'élèves ne comprennent pas comment marchent ces outils et sont très nuls pour dissimuler leur triche (que perso je ne considérerais pas automatiquement comme triche, mais c'est un autre débat).

C'est un peu comme les profs de langue qui flippaient y'a 10 ans à cause des traductions automatiques. Au final, c'était comme le pif sur la gueule, et encore aujourd'hui ça reste super limité.

Et un prof qui connait ses élèves (mais là je sais pas dans quelle mesure c'est faisable en France), il sait très bien reconnaître un devoir grugé, on est pas cons.
Les IA vont s'améliorer et on va de mieux en mieux savoir les utiliser.
Il y a déjà moyen de le faire de façon beaucoup plus subtile, par exemple, lui balancer un texte et lui demander de synthétiser ou juste de corriger toutes les fautes de syntaxe et d'orthographe, ou de lui demander d'écrire en tel ou tel style ("écris moi le texte dans le style d'un élève de 6ème").

Il y a déjà eu des arnaques avec des livres entiers écrits par un IA "dans le style de", et l'auteur original a été surpris du résultat.


PS : mon poste réécrit par chatgpt dans un style plus littéraire
Les intelligences artificielles, indubitablement, s'apprêtent à se perfectionner davantage, et notre aptitude à les manier avec dextérité s'accroît à mesure que le temps s'écoule. Déjà, d'éminentes subtilités émergent dans notre interaction avec elles. Considérez, par exemple, la capacité à leur soumettre un texte pour qu'elles en extraient la quintessence ou qu'elles se cantonnent à rectifier scrupuleusement toutes les bévues d'ordre syntaxique et orthographique. On peut, pareillement, solliciter leur concours pour la rédaction dans un style défini, tel que l'impératif "écris-moi ce texte dans le style d'un élève de 6ème."
Il convient de noter que ces avancées suscitent parfois d'insolites tromperies. D'aucuns ont été abusés par des supercheries où des tomes entiers, conçus par une intelligence artificielle "à la manière de", ont laissé leurs auteurs d'origine interloqués face au résultat produit.

Dans le style d'un élève de primaire :
Les IA vont devenir encore plus super, et on saura les utiliser de mieux en mieux. On peut déjà leur donner un texte et leur dire de le résumer ou juste de corriger toutes les erreurs de grammaire et d'orthographe. On peut même leur demander d'écrire comme quelqu'un d'autre, comme un élève en sixième.

Il y a déjà eu des tricheries avec des livres écrits par des IA pour ressembler à d'autres auteurs, et les vrais auteurs ont été très étonnés du résultat. C'est fou, non ?

Dernière modification par Borh ; 05/09/2023 à 17h17.
Citation :
Publié par Borh
Dans le style d'un élève de primaire :
Les IA vont devenir encore plus super, et on saura les utiliser de mieux en mieux. On peut déjà leur donner un texte et leur dire de le résumer ou juste de corriger toutes les erreurs de grammaire et d'orthographe. On peut même leur demander d'écrire comme quelqu'un d'autre, comme un élève en sixième.

Il y a déjà eu des tricheries avec des livres écrits par des IA pour ressembler à d'autres auteurs, et les vrais auteurs ont été très étonnés du résultat. C'est fou, non ?
C'est du niveau 3e ça maintenant Grillée l'IA.
Des livres entiers rédigés par une IA et attribués à un auteur connu qui auraient floué l'auteur lui-même ? J'ai raté ça. Un exemple ? J'ai beau chercher je ne trouve rien.

Je crois qu'un texte court "dans le style de Stephen King" avait impressionné à l'époque, sans pour autant flouer qui que ce soit, et Jane Friedman qui s'était plainte de faux livres sur Amazon mais c'était tous du charabia pour alimenter un scam.

Dernière modification par Kafka Datura ; 05/09/2023 à 17h55.
En tout cas, 2e jour de CP pour ma fille et elle a déjà un (petit) devoir écrit. École publique je précise.
Est-ce que les profs en ont rien à péter de cette règle ?

En tout cas à mon époque, il y a plus de 30 ans, j'avais bien des devoirs écrits, alors que cette interdiction date des années 50...
Citation :
Publié par Borh
En tout cas, 2e jour de CP pour ma fille et elle a déjà un (petit) devoir écrit. École publique je précise.
Est-ce que les profs en ont rien à péter de cette règle ?

En tout cas à mon époque, il y a plus de 30 ans, j'avais bien des devoirs écrits, alors que cette interdiction date des années 50...
Bah sur des matières comme les maths / PC sans devoir à moins d être vraiment doué ou d’avoir un prof exceptionnel tu t’en sors pas.
Y a un prof que je trouve intéressant qui faisait le parallèle entre le niveau de math au Maroc et en France (pour le bac) et pour y avoir fait mon lycée tu bouffais des exo de maths a n’en plus finir

https://youtu.be/hZ0nCJuJbKA?si=t6j_cl1jGHqi4r97

Après pour tout ce qui est littéraire c’était vraiment pas fou, et leur system de note pour pouvoir postuler fait que si t’as moins de 15 au bac tu peux aller nul part à part la Fac ou des écoles privées a 10k € par an. Les notes au lycée comptent pour 25% sur le résultat final de ton bac ce qui fait que t as des lycées privé avec 99% des élèves qui ont 19 de notes en contrôle continue..

Au passage on avait aussi le directeur qu’était à l’entre, et quelqu un en Abaya/Djelaba/Jupes/Jogging/casquette/short etc etait automatiquement interdit de cour

Dernière modification par BatJack ; 05/09/2023 à 22h01.
Citation :
Publié par Borh
Est-ce que les profs en ont rien à péter de cette règle ?
La circulaire de 56 se basait sur un temps scolaire de 30h hebdomadaires alors qu'aujourd'hui, on est sur du 24h pour le primaire d'après le BO n°44 du 26 novembre 2015 . Et la circulaire de 56 est limpide: les devoirs écrits doivent être inclus dans le temps scolaire, et 5h y sont impartis sur les 30h hebdomadaires.

Donc les devoirs écrits à domicile sont interdits pour les élèves qui ont des semaines de 25h de cours plus 5h d'études sur site scolaire dédié à l'intégralité des devoirs écrits.

Cette circulaire est dépassée, la question, ce n'est pas si les enseignants enfreignent une règle, la question, c'est de savoir pourquoi personne depuis 1956 n'a daigné clarifier la situation.

C'est à se demander ce que branlent les 80k de salariés de l'EN ni enseignant ni relevant de la vie scolaire si il leur faut plus d'un demi-siècle pour régler un problème aussi simple que de répondre oui ou non à la question les devoirs écrits à domicile sont-ils autorisés comme outil pédagogique ?.
Citation :
Publié par Borh
En tout cas, 2e jour de CP pour ma fille et elle a déjà un (petit) devoir écrit. École publique je précise.
Est-ce que les profs en ont rien à péter de cette règle ?
Je pense que les profs sont restés volontairement sur la possibilité de donner des devoirs écrits facultatifs.
J'ai en effet l'impression qu'ils existent partout

Citation :
Publié par TabouJr
Lm

C'est à se demander ce que branlent les 80k de salariés de l'EN ni enseignant ni relevant de la vie scolaire si il leur faut plus d'un demi-siècle pour régler un problème aussi simple que de répondre oui ou non à la question les devoirs écrits à domicile sont-ils autorisés comme outil pédagogique ?.
Sans vouloir défendre l'administration de l'en il semble que ce soit assez clair non ?

https://www.service-public.fr/partic...sdroits/F21842

Dernière modification par Bjorn ; 05/09/2023 à 22h51. Motif: Auto-fusion
Citation :
Publié par Borh
En tout cas, 2e jour de CP pour ma fille et elle a déjà un (petit) devoir écrit. École publique je précise.
Est-ce que les profs en ont rien à péter de cette règle ?

En tout cas à mon époque, il y a plus de 30 ans, j'avais bien des devoirs écrits, alors que cette interdiction date des années 50...
Durant toute ma scolarité, je ne l'ai jamais vue appliquée, même si déjà dans les cours de récrée certains disaient qu'on ne devaient pas faire de devoir à la maison.
Citation :
Publié par Bjorn
Sans vouloir défendre l'administration de l'en il semble que ce soit assez clair non ?

https://www.service-public.fr/partic...sdroits/F21842
La référence légale est une modification de plus de 40 articles du code de l'éducation, et je ne prends en compte que les modification du livre III qui concerne l'enseignement du premier degré, et je n'ai même pas beaucoup à chercher parce que si il était dans la loi, l'organisation du temps de travail serait dans la partie réglementaire du code, pas dans la partie législative.

La partie législative est celle qui définit qui a le droit de décider quoi, et concernant les temps de travail scolaire, y compris hors site, ce sont les BO de l'EN qui font foi.

Je veux bien changer d'avis, mais dans ce cas il va falloir me fournir l'article du code de l'éducation ou la référence du BO qui clarifie l'ordonnance de 56 plutôt que simplement la renouveler comme le fait la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République mouture 2013:
Citation :
La réforme des rythmes sera engagée dès la rentrée scolaire de 2013 et achevée à la rentrée 2014 dans le premier degré. Elle consistera à revenir à neuf demi-journées de classe, pour instaurer une continuité dans la semaine scolaire et pour mieux organiser les apprentissages. La matinée d'enseignement supplémentaire prendra place le mercredi, sauf dérogation sollicitée auprès des autorités académiques. Elle permettra d'alléger les journées de classe et, en répartissant mieux le temps scolaire, d'améliorer l'efficacité des apprentissages.
Enfin, cet aménagement permettra à l'école d'assurer l'aide au travail personnel, pour tous les enfants, dans le temps scolaire et d'offrir à de petits groupes d'élèves, après le temps de classe, des activités pédagogiques complémentaires.
C'est la même soupe indigeste que la circulaire de 1956. Les devoirs écrits assignés hors temps de classe ne sont pas interdits, puisque les devoirs écrits sont faits pendant les heures d'études. Rien sur ce qui se passe dans les écoles où les études ne sont pas encadrées ou n'ont pas lieu. Si tu trouves un BO qui clarifie les conditions d'application du principe que les devoirs écrits sont faits sur les heures d'études, du coup c'est pas interdit à l'enseignant de les donner, mais on sait pas ce qui se passe si les heures d'études ne sont pas assurées ou ne peuvent pas encadrer l'ensemble des élèves faute d'effectif, je suis preneuse, ça fait plus de trente ans que je cherche.

Ce n'est pas parce que depuis un demi-siècle les lois les unes après les autres répètent ad nauseum (et en annexe) la même disposition qu'elle devient avec le temps ni plus claire ni simplement applicable.

Ça fait plus d'un demi-siècle que c'est dans cette situation bancale, depuis le temps, si les enseignants étaient en faute, il y aurait eu au moins une plainte qui aurait secoué les chroniques judiciaires. Sauf que non, parce que si c'était aussi clair que la mixité par exemple, le site du service public aurait, comme à son habitude, lié l'article effectif du code qui soutient la réponse à la question plutôt que de se référer à l'annexe d'une loi.
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