Le dernier duel : le gros point fort du film est la narration (effet Rashōmon), c'est plutôt bien fait et le casting est impeccable, en particulier le trio principal : Matt Damon, Driver et Jodie Comer. C'est bien rythmé, les 2h30 passent en une fraction de seconde, un léger bémol sur le combat final qui traîne en longueur. Le principal défaut que j'ai relevé concerne la mise en scène : la photo est médiocre (ce gris cafardeux sur-contrasté est franchement moche) et quelques éléments en 3D (notamment les scènes d'intro) font vraiment tâche pour un film de 2021.
Last night in soho : jamais été fan de Edgar Wright et ça se confirme, le pitch m'intéressait, la Bande annonce annonçait quelque chose de correct mais que nenni... j'ai détesté, la photo d'emblée est dégueulasse, c'est filmé comme une random série netflix, le montage est épileptique, la bande son est catastrophique sans compter qu'on nous martèle de musique tout le long du film c'est un cauchemar, les personnages sont caricaturaux, c'est mal écrit, prévisible, le casting est nul... 0 pointé. Je suis parti avant la fin tellement le calvaire n'en finissait plus.
Julie en 12 chapitres : Fantastique, de bout en bout. Cette fresque monumentale d'une femme trentenaire à Oslo est passionnante à plus d'un titre : c'est finement joué, certaines séquences (celle sur l'infidélité) sont géniales, le casting est top, sur le fond ça met parfaitement en relief l'indécision propre à une jeunesse dans un monde toujours plus complexe et incertain, sur la forme c'est une réussite totale, même les gimmicks trouvent leur place. Mon coup de coeur et sans doute le meilleur film de l'année pour moi.
Illusions perdues : très bon film j'ai trouvé, très "Barry Lyndonien" dans le propos, en moins beau tout de même, quelques longueurs à partir de la deuxième moitié pour conclure sur un final assez réussi, mention spéciale au casting : Dewaels, Voisin, Dolan et Lacoste sont impeccables, Cécile de France un peu moins.
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