L'enseignement en France et à l'étranger

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Blanquer c'est de la com à destination de ceux qui pensent que la politique menée est différente de la précédente (et malheureusement, ça marche dans l'opinion). Sauf qu'en fait, c'est la même, en accélérant encore. Je suis de l'avis de toutouyoutou, c'est pire encore qu'avant. Mais la com fonctionne.
Citation :
Publié par Borh
La question va être maintenant de savoir comment se fera la sélection. Par Parcousup ?

La problème de la démographie médicale, c'est pas l'existence d'un numerus clausus en soit, c'est le niveau auquel on l'a fixé. Si on veut former plus de médecin, suffit de l'augmenter. Evidemment, il y a un effet retard, le temps de former les nouveaux, mais la suppression du numerus clausus le réglera pas.


De toute façon les facs de médecine sont pas dimensionnées pour que leur nombre d'étudiants soit multiplié par 5 à partir de la 2e année et comme c'est parti, ça m'étonnerait que le gouvernement donne les moyens pour.
Moi ce que j'ai compris c'est que la sélection se fera à la fin de la licence.
Comme ça, si tu te rates, au lieu de perdre 1 année, t'en perds 3.
Citation :
Publié par Darwyn
Blanquer c'est de la com à destination de ceux qui pensent que la politique menée est différente de la précédente (et malheureusement, ça marche dans l'opinion). Sauf qu'en fait, c'est la même, en accélérant encore. Je suis de l'avis de toutouyoutou, c'est pire encore qu'avant. Mais la com fonctionne.
C'est l'autonomie des établissements, avec le recrutement local et la fin des garanties liées aux concours, c'est la précarisation qui va avec, et c'est - évidemment - la fin de l'école laïque.

Mais tout va bien. Le Monsieur est compétent.
Citation :
Publié par toutouyoutou
C'est l'autonomie des établissements, avec le recrutement local et la fin des garanties liées aux concours,
Ah tiens, je me demandais quand est ce qu'ils voudront copier le modèle anglais avec des profs (potentiellement) tyrannisés par leur employeurs . Finalement c'est presque la... préparez vous a profiter bientôt aussi des écoles a financements privés (mais en fait public) sans obligation de suivre le cursus national, géré par des mega trust soi disant charitables avec des mega proviseurs payés en centaines de milliers par an et achetant des services auprès de boites gérées par leur femme. Ah et qui font faillite et refilent le bébé a l'etat quand c'est pas profitable, et en ayant jeté au passage les élèves non rentables du point de vue KPI.

Que tu vas aimer ça je sens
Citation :
Publié par Jeska
Du coup, les délires sur les milieux aquatiques profonds standardisés et j'en passe ça ne sera pas abandonné ?
Non., on ne peut pas forcer les "intellectuels" à revenir sur Terre et ceux ci ont le mérite de faire caution pour ceux qui les font proliférer.
Tu peut à la rigueur faire disparaître leur emploi petit à petit, mais c'est un travail difficile.
Par contre, il y a peu de chance qu'il y ait une production massive d’absurdités (genre une semaine de de conférence) durant ce mandat, c'est déjà ça.

Citation :
En septembre 2014, il est nommé par la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, président du Conseil supérieur des programmes (CSP)3, une nomination décrite par Blanche Lochmann, présidente de la Société des agrégés, comme « le triomphe des vieilles lunes déconnectées du terrain »4.
En septembre 2015, en tant que président du Conseil supérieur des programmes de l'Éducation nationale, il présente avec Najat Vallaud-Belkacem, les nouveaux programmes qui s’appliqueront au collège à la rentrée 20165. Il est alors décrit par le sénateur Jacques Grosperrin comme « un gentil idéologue, nostalgique des années 1970 »6. Celui-ci démissionne en mai 2015 du Conseil critiquant notamment « l'idéologie » et « les dérives communautaires ». Grosperrin considère cette instance, contrairement à sa mission de garantir la transparence du processus d'élaboration de ces programmes comme « le bras armé de la ministre de l'Éducation nationale »7. Répondant à cette accusation de « fonctionnement dogmatique, pour ne pas dire idéologique », Michel Lussault a tenu à souligner que « le CSP n'est pas un groupe d'idéologues gauchistes » en affirmant que cette structure était « non partisane »8.
Michel Lussault fait partie des pédagogues incriminés par le livre de Carole Barjon intitulé Mais qui sont les assassins de l'école ? (2016)9.
Le 26 septembre 2017, Michel Lussault annonce sa démission du Conseil supérieur des programmes (CSP), au motif que « Jean-Michel Blanquer [le ministre de l'Éducation nationale] paraît avoir franchi des limites, qui consistent à remettre en cause de façon brutale et unilatérale des évolutions qui avaient longuement été discutées pendant les années précédentes »10. Le ministre répond en déclarant : « Je suis dans un travail d'organisation de l'Éducation nationale pour que tous les enfants sachent lire, écrire, compter et respecter autrui à la sortie de l'école primaire. Si ça gêne M. Lussault, ce n'est vraiment pas grave qu'il s'en aille »11. Pour l'ancien ministre de l'Éducation nationale Luc Ferry, il s'agit d'« un départ que personne ne regrettera, tant les dégâts causés par son conseil dans la rédaction des nouveaux programmes, notamment en histoire et en français, ont été effroyables »12.
Il a réussi à en pousser un à bout par contre, gégé Michou !!

Dernière modification par Xotraz ; 18/09/2018 à 19h39.
Citation :
Publié par Attel Malagate
Moi ce que j'ai compris c'est que la sélection se fera à la fin de la licence.
Comme ça, si tu te rates, au lieu de perdre 1 année, t'en perds 3.
si tu redoubles chaque année, tu perds 6 années plutot que 2.
Et donc, tu feras une réorientation à 24 ans plutôt qu'à 26 ans. Chouette.
Surtout qu'arrêter le numerus clausus en première année et le foutre en 3ème année, ça veut dire 3 années communes d'études de santé, ou zéro. Et ca va foutre le bronx dans les autres filières de santé (Pharmacie, dentaire, sages femmes, kinés).
Par exemple, les pharmaciens universitaires/hospitaliers qui faisaient du lobbying pour avoir plus de cours cliniques vont se prendre un retour de flamme.

Personnellement, je pense que le monde de la santé est contre, donc cette réforme n'est pas encore passée.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par toutouyoutou
C'est l'autonomie des établissements, avec le recrutement local [...]

Mais tout va bien. Le Monsieur est compétent.
Ben, un mec qui offre aux politiques une armée de centaines de milliers de petits soldats qui seront recrutés sur critères clientélistes, d'une certaine manière, c'est un génie.
On en parle très rarement dans ce topic, mais j'ai vu un article (paru dans le Monde ?) sur un ancien prof d'une école de commerce "random".
Son témoignage est particulièrement glaçant (bien qu'un poil caricatural IMO, genre les billets de 50 balles pour caler les tables).
Miniatures attachées
Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle

Nom : Dnr23_SXgAA-Z7w.jpg large.jpg
Taille : 1024x888
Poids : 190,5 Ko
ID : 610734  
@Hark²
J'ai trouvé ça en commentaire de l'article

Citation :
Mes recherches pointent aussi vers l'EDC Paris (enfin Courbevoie), 9000€ l'année, 29/42 au classement de l'étudiant et 26/38 au classement Figaro. Recrutement post-bac, on fait ce qu'on veut! L'élite, c'est vite dit.
Dans l'ensemble, le fonctionnement par concours induit pas mal de glande une fois la sélection passée, y compris dans les écoles publiques.
Par contre les étudiants sont apparemment mieux élevés, j'espère que les collègues d'école privée sont rémunérés à hauteur de ces incivilités !
Message supprimé par son auteur.
Ceux qui ont un gamin en seconde (ou ceux qui font partie de la grande famille de l'éducation nationale), ont eu la joie de constater qu'en cette rentrée 2018 nos chers ados ont eu droit à un test de positionnement pour voir leur niveau en sortie de collège.

En voici la brochure officielle du ministère.

Une petite idée du contenu des tests en question :
Français
Maths

Si ces tests sont présentés en guise d'exemple sur le site officiel, les retours que j'en ai eu disent que les vrais tests étaient du même tonneau niveau complexité.
Vous trouverez donc dans les liens plus haut des questions du genre :
"Voici des photos montrant l'écran d'un vélo d'appartement :
Ecran 1 avant le sport
Ecran 2 après le sport
Quelle information sur le second écran indique la distance parcourue en km ? Cocher la réponse correcte dans ce QCM."

ou encore "Hugo a voulu calculer 1 379 + 562 à la calculatrice, mais il a tapé par erreur :
1 379 + 552.
Que doit-il faire pour corriger son erreur sans taper à nouveau tout le calcul ?
  1. Ajouter 10
  2. Ajouter 100
  3. Soustraire 10
  4. Soustraire 100"


Whow.

Les résultats sont décomposés en insuffisant, fragile, satisfaisant et maitrisé. Suis-je le seul à halluciner sur le niveau des questions permettant "d'identifier les acquis et les besoins (de l'élève de seconde) en maîtrise de la langue française et en mathématiques"?
Citation :
Publié par Malkav
Les résultats sont décomposés en insuffisant, fragile, satisfaisant et maitrisé. Suis-je le seul à halluciner sur le niveau des questions permettant "d'identifier les acquis et les besoins (de l'élève de seconde) en maîtrise de la langue française et en mathématiques"?
Les questions que tu as cité sont, je suppose, destinées à distinguer les illettrés complet des semi-illettrés.

Ceci étant, observant au quotidien les effets et conséquences de 15 ans de réformes pédagogiques, je ne vois rien de surprenant. En particulier, le règne de l'enseignement et de l'évaluation par compétence, qui atomise le savoir et les savoir-faire en petits items abscons issus des rêves humides d'un DRH pervers, est en train de produire un désastre comme on en a pas vu depuis la mise en place de la méthode globale.
Je vais le dire clairement : on évalue plus un travail global mais des compétences parcellaires et arbitraires, isolées les unes des autres. Quand un chauffagiste mettre une chaudière au gaz chez vous, faudra pas vous plaindre si vous explosez avec tout l'immeuble : il aura validé sa compétence "percer un tuyau" et "souder un tube", tout comme "lire une notice", mais on l'aura jamais incité à "faire un travail propre, soigné et complet".
La montée du communautarisme musulman à l'école commence à se voir:
http://www.europe1.fr/societe/exclu-...nement-3774326

Quelques exemples: "certains enfants refusent de dessiner des représentations humaines (un interdit religieux formel pour de nombreux musulmans). D'autres se bouchent les oreilles quand on passe de la musique en classe, et de jeunes garçons refusent de donner la main à une petite fille."

Bref, ce n'est pas nouveau. Ce qui l'est, c'est que les médias s'en rendent compte et commencent à en parler. Le début d'une prise de conscience tardive ?
Une collègue de français vient d'avoir un mot d'une mère d'élève de 6e, très poli et très bien écrit, qui refuse que son gamin étudie... Harry Potter car, selon elle, ce livre serait une "apologie de la sorcellerie".
Attention il y a un piège : la mère en question est une Alsacienne pur jus. Comme quoi il n'y a pas que les musulmans...

Personnellement les seuls cas de ce genre auxquels j'ai été confronté en 20 ans de carrière sont des élèves d'origine turque dont les parents refusent tout travail sur le génocide arménien.

Un autre de mes collègues de français fait lire aux élèves des nouvelles de Lovecraft mais lui il a pas de problème bizarrement. La preuve que les parents s'arrêtent au titre. Les Grands Anciens les effraient pas trop du coup... Ils ont tort : Iä, Iä, Cthulhu fhtagn !
Les revendications communautaires ne sont pas un problème lorsqu'elles sont isolées et minoritaires, comme celles citées au dessus. En revanche, elles le deviennent quand elles sont répétées et que les protagonistes sont majoritaires, comme celles citées dans l'article.
Si un parent se plaint, tu l'ignores. En revanche, si 25 parents d'élèves sur une classe refusent que leurs enfants aient un contact avec un prof parce qu'il est gay, c'est de suite plus problématique. A la fois pour l'établissement mais aussi pour le rectorat. Quand un etablissement en vient a arrêter les voyages scolaires a cause de revendications communautaires, c'est que ça n'est plus isolé comme tes exemples

La sonnette d'alarme ça fait des années qu'elle est tirée mais se sont des vilains très vilains racistes.

Le communautarisme est un vrai danger pour notre pays et les minorités vont être les premiers à trinquer.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Beaucoup de jeunes Musulmans déracinés de leurs origines et non ré-enracinés dans la culture française d'accueil sont tout simplement ignares de leur culture et de leur religion d'origine, et les réduisent donc trop souvent à ce fatras débilo- fanatique fondé sur un salmigondis à base de "wallah" et autre "Coran d'la Mecque"... sans oublier pour les filles le port de voiles sans réel rapport avec le Maghreb mais très sponsorisés par un wahhabisme saoudien aussi agressif qu'obscurantiste et corrupteur, d'autant plus appréciés qu'ils sont très voyants, très provocants, et très pratiques pour parler dans le portable sans avoir recours à un kit "mains libres".
Je me sens obligé de poster ça pour équilibrer :

http://www.lefigaro.fr/actualite-fra...o-algerien.php

Citation :
«Il y a eu une levée de boucliers de certains élèves car l'auteur n'est pas Français (j'aimerais qu'ils écrivent le français comme vous...), l'histoire ne concerne pas la France (ils ne savaient pas que l'Algérie avait été française) et il y a du vocabulaire en arabe.» Le 24 septembre dernier, une professeur de Lettres-Histoire envoie ce mail à l'écrivain franco-algérien Akli Tadjer. Né à Paris en 1954, ce dernier est l'auteur d'une dizaine de romans dont Le Porteur de cartable, publié en 2002 aux éditions JC Lattès. L'ouvrage raconte la rencontre en 1962 à Paris de deux enfants, Raphaël, pied-noir, et Omar, fils d'immigré qui n'a jamais connu l'Algérie et soutien du FLN.

Dans son message, cette enseignante du lycée professionnel Pierre Mendès-France de Péronne (Somme) raconte les incidents qui ont eu lieu lorsqu'elle a décidé de faire lire des extraits du Porteur de cartable à ses élèves de première dans le cadre de la préparation d'une rencontre prévue le 16 novembre avec Akli Tadjer. Elle déplore «des réflexions vraiment racistes» et explique avoir dû «exclure» un élève parce qu'il avait refusé de prononcer le prénom «Messaoud». Trois jours plus tard, le 27 septembre, Akli Tadjer décide de publier ce mail sur sa page Facebook. «Pauvres profs de l'Éducation nationale», commente alors le romancier.
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