L'enseignement en France et à l'étranger

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Publié par Xotraz
C'est Mai 68 mais en violent, j'en ai même lu qui pensent que pour obtenir quelque chose, il faut mieux être radical que nombreux. ( )
C'est une blague ? Mai 68 (dans sa version étudiante) est un moment considérablement plus violent que ce à quoi l'on assiste pour le moment en 2018.
Je suis bien d'accord. Vous êtes très, très loin de la situation de mai 1968.

En 68 il y avait des mouvements de contestation étudiants dans de très nombreux pays développés. Cela se passait sur fond de guerre du Viet-Nam, d'évènements en Tchécoslovaquie, de manifestations violentes en Italie, en Allemagne, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Espagne et dans beaucoup d'autres pays. En France la société a été paralysée, la grève a été générale et les manifestations tournaient à l'émeute.

De plus il y avait des leaders, un combat idéologique, et la société était beaucoup plus conservatrice qu'aujourd'hui.

Alors je veux bien comprendre que certains chefs de l'opposition se verraient bien comme meneurs d'un combat social à grande échelle mais cela ne repose sur rien.

Ce n'est pas avec les cinquante étudiants qui veulent bloquer Science Po, comme le dit l'article, et une poignées de zadistes qu'ils susciteront une telle révolte. Et les gens ne vont pas faire la révolution pour s'opposer à Macron.
Accessoirement, une erreur de perspective est de croire, en 68 comme en 2018, que la contestation est téléguidée par des politiques. En 68, ni le PCF ni Mitterrand n'étaient derrière (même si les uns et les autres l'auraient sans doute voulu). En 2018, il n'y a pas plus la FI, Hamon ou Mélenchon derrière l'agitation étudiante, et que les uns ou les autres appellent à un nouveau mai 68 derrière eux n'est à prendre que pour ce que c'est : de l'agit-prop, pas la description d'une réalité.
Message supprimé par son auteur.
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Publié par Colsk
Ah ben il manquait l'élite des affreux gauchistes dictateurs en puissance empêchant les bon étudiants d'aller travailler, ils arrivent et ils bloquent aussi.
Sérieusement, le gauchisme à l'université, c'est une pure catastrophe.

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Publié par blackbird
Ce n'est pas avec les cinquante étudiants qui veulent bloquer Science Po, comme le dit l'article, et une poignées de zadistes qu'ils susciteront une telle révolte. Et les gens ne vont pas faire la révolution pour s'opposer à Macron.
La révolution du tertiaire est fondamentalement anthropologique : on ne mène aucun combat et on ne fait aucune révolution avec une génération de Yann Barthès ou de semi- obèses égocentrés et maternés jusqu'à 25 piges.
Faut aller à la fête du château à Nice (fête communiste), et notamment au stand "antifasciste" (donc en théorie les durs qui luttent dans la rue) pour constater de visu qu'il n'y aura pas de révolution autre que fantasmée.

Dernière modification par toutouyoutou ; 18/04/2018 à 17h24.
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Publié par Jacques Uzi
Je suis d'accord avec le fait d'investir dans les facs globalement qui sont dans une indigence grave. En revanche il faut arrêter de subventionner à perte des facs de psycho / socio et histoire de l'art sans aucun débouchés, mieux vaut limiter le nombre de place et viser l'excellence et un meilleur ajustement aux besoins qu'engouffrer des milliards là dedans en pure perte. Il ne faut pas viser l'égalité mais au contraire plus d'excellence et moins de médiocres. Plus d'argent là ou ça sert à quelque chose et moins dans les filières useless : moins de places, de meilleurs étudiants. Recenser les filières avec des taux d'emploi lamentables et les réduire drastiquement, repérer celles qui sont dans le besoin et qui offriront un avenir aux étudiants qu'ils forment. Arrêter de faire croire à toute une classe d'âge qu'ils ont tous le niveau pour étudier, c'est parfaitement faux et ça crée des générations de frustrés sur-diplômés et égotiques qui croient en plus être géniaux car personne a eu le courage de leur dire que leurs études valent pas un clou ou qu'ils sont pas au niveau pour être pris.
C'est hautement prétentieux de penser savoir ce qui est utile ou non, surtout quand vraisemblablement, on y connait rien. Tu as une vision fantasmée de ce que sont ces filières mais ça ne te dérange pas pour autant d’émettre des jugements lapidaires, complètement déconnectés de la réalité.

L'université ne doit pas se construire en réaction au monde professionnelle ou pire, à la demande des entreprises. Puisque cela reviendrait à former "techniquement" l'individu. Ce n'est pas son rôle. Il existe des filières courtes et/ou professionnalisante pour ça. Cela ne veut pas dire qu'elle ne permet pas de répondre aux attentes du monde professionnel notamment parce qu'elle propose des Master 2 Pro qui visent à se spécialiser dans un domaine, mais également des stages et de plus en plus, l'alternance.
L'université est là pour construire des hommes et femmes capables de raisonner sur les problématiques d'aujourd'hui et demain.

Les filières dont les postes sont rares s'auto-régulent d'elles-mêmes en mettant en place une importante sélection tout au long du cursus.

Cependant, dans l'ensemble des propos foireux que tu peux tenir, je te rejoins sur un. La société a survalorisé les études, dès lors qu'il était indispensable d'avoir un diplôme pour réussir. C'était pendant longtemps honteux de faire un métier manuel comme maçon ou boulanger. C'était le parcours de "ceux qui ne réussissent pas à l'école". C'était presque une insulte d'ailleurs :" tu vas finir maçon". C'est moins vrai aujourd'hui même si les études permettent toujours une meilleure insertion professionnelle et un meilleur salaire en début de carrière.
Bref, il est important de revaloriser ces professions auprès des jeunes, des parents et de la société pour que ce ne soit plus vécu comme un échec ou une honte de choisir ces métiers mais simplement comme un choix de parcours professionnel.

Maintenant, l'université dans son fonctionnement actuel permet également l'errance nécessaire pour certaines personnes dans leur construction identitaire et professionnelle. Autrement dit, il faut parfois se perdre pour trouver son chemin.
Message supprimé par son auteur.
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Publié par Keyen
C'est un peu le concept d'une grève et plus généralement d'un rapport de force social. Tu veux prendre le train, tu peux pas. Tu veux aller en cours, tu peux pas.
Il y a peut être un légère grosse différence, les cheminots fournissent un service et décident de ne pas le rendre, donc vu qu'il font grève ils ne conduisent pas leurs trains basta, que dieu sauvent les usagers et j'ai d'ailleurs jamais participé à un quelconque cheminot bashing.
Par contre tes spécimens ils ne fournissent aucun service, ils en bénéficient même et ils se permettent d'empêcher les autres, ces salauds de passifs, de bénéficier de ce service, si tu n'arrives pas à voir la différence effectivement il y a un problème [...]

Dernière modification par Silgar ; 19/04/2018 à 09h21.
Message supprimé par son auteur.
Pour l'histoire de la gratuité de l'université, je suis pour, mais je serais bien plus partisan de faire payer la première année de licence aux étudiants puis financier le reste de la scolarité. Sinon, l'autre idée serait de rembourser l'année si tu passes en L2. Ainsi, on conserve la gratuité de l’université pour ceux qui en veulent vraiment.

La gratuité en L1 est voué à disparaître, comme beaucoup de métier peu qualifié et le revenu universel va finir par devenir obligatoire ( bon le RSA est une bride )
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Publié par Jacques Uzi
Mouais. Déjà un minimum de courtoisie serait pas de trop si tu as pour objectif de dialoguer.
Ensuite les années d'errance et d'erreurs pour se construire et devenir un citoyen éclairé ça sonne bien sur le papier mais on peut pas dire que les résultats soient fameux vu la classe politique qu'on trimballe.
Avec notre dette publique ça va devenir impossible d'offrir ce luxe à tous et la sélection se fera encore plus par l'argent. Je préfère qu'on alloue les fonds sur ce qui rapportera ou coutera moins. Ensuite quand on aura les moyens on pourra se permettre de payer des grands penseurs artistes psychologues citoyens qui se cherchent etc sur les deniers publics.
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Publié par Jacques Uzi
Que veux tu que je réponde? Je suis plutôt modéré ici tu te doutes.
C'est une question de choix politique, on peut payer les profs et infrastructures pour produire 150000 exégètes de Bourdieu ou Freud par an, ou pour le même coût peut-être éviter à nos meilleurs talents qu'on a fait mûrir à grands frais d'aller au final faire profiter les USA parce que notre pays les empêche de réaliser leurs projets. Je pense qu'on n'a plus trop le luxe de faire les deux, et on l'aura de moins en moins.
Comme pour un peu tout par lâcheté on continuera de faire comme si, la situation se dégradera, jusqu'à ce que les études gratuites ne soient plus qu'histoire ancienne pour tout le monde.
Je n'ai pas spécialement pour objectif de dialoguer, puisque pour ça il faudrait que tu sois toi même ouvert à cet échange. Or, tu viens déposer ta pêche nauséabonde nourrie d'une ignorance crasse avec la plus grande des condescendances. Tu me pardonneras donc de ne pas tendre l'autre joue et de déposer à mon tour ce qui sera à tes yeux, je l'espère, une pêche.

Je ne vais pas m'attarder sur le passage sur le droit à l'errance. Je suppose que le citoyen éclairé est celui qui dépose un bulletin pour un beau manoir dans la Sarthe. Les autres sont des punks à chien.

Tu as une bien triste vision de l'utilité professionnelle.
- Je suppose que le psychologue qui fait les bilans neurologique et comportemental des personnes âgées afin de mettre en place un suivi adapté, ne sert à rien. Bah oui, autant les traiter comme du bétail qu'on calme chimiquement en attendant la prochaine canicule.
- Je suppose que le psychologue accompagnant les enfants porteur d'un trouble du spectre autistique ou ayant vécu des maltraitances, ne sert à rien. Bah oui, à quoi bon se faire chier à tenter de reconstruire une vie brisée.
- Je suppose que le psychologue qui accompagne les salariés en souffrance, victime de harcèlement, de burn out ou de TMS, ne sert à rien. Bah oui, pourquoi se faire chier. Après tout, il y a suffisamment de monde au chômage pour le remplacer.

Ces trois exemples, sont qu'une infime partie de ce que peut faire un psychologue. Je ne parle pas de ceux faisant de la recherche ou travaillent auprès de grand patron ou homme politique sortis des grandes écoles que tu plébiscites tant.

Dernière modification par Belzebuk ; 19/04/2018 à 00h03.
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Publié par Belzebuk
Maintenant, l'université dans son fonctionnement actuel permet également l'errance nécessaire pour certaines personnes dans leur construction identitaire et professionnelle. Autrement dit, il faut parfois se perdre pour trouver son chemin.
Tant que tu assumes (financièrement) ton choix d'errance, ça ne me pose aucun problème.
Message supprimé par son auteur.
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Publié par toutouyoutou
Tant que tu assumes (financièrement) ton choix d'errance, ça ne me pose aucun problème.
L'État accorde un nombre de crédit de bourse permettant les égarements. Au delà, ou pour ceux n'en bénéficiant pas, ça passe par un financement personnelle et c'est normal.

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Publié par Jacques Uzi
Si tu évitais les procès d'intention ça serait déjà plus facile. Il faut évidemment des psychologues, des sociologues etc. Mais il en faut peut être moins, mais de meilleur niveau, plutôt qu'orienter des classes post bac qui n'ont pas vraiment de parcours bien choisi vers ces filières en les traitant comme des "garderies" post ado et que ces jeunes se retrouvent au bout de 1 ou 2 ans à se reconvertir pour ceux qui le peuvent ... ou à aller trimer chez Mc do pour ceux qui ne le peuvent pas.
Si tu évitais les jugements de valeur, d'utilité professionnelle sur des métiers dont tu ignores tout, ça serait déjà plus facile.
Les universités ont bien conscience des débouchés post-diplôme et sélectionnent aussi en conséquence. Quelque soit le nombre d'entrée en L1, les masters 2 ne proposeront pas plus de 15 à 20 places. Autrement dit, plus il y a d'étudiants en licence 1, plus l'écrémage jusqu'au master 2 est important. Donc je te rassure, ceux qui ont le diplôme sont déjà d'un bon niveau.
Tu as ce phénomène de "garderie" également en droit, en médecine et en STAPS. Dans quasiment toutes les L1 en fait. Au delà des incertitudes d'orientation, c'est le moment où l'idéal professionnel commence à se confronter aux réalités; de la formation, du niveau attendu etc. Donc il y a de la casse. C'est logique, nécessaire et c'est aussi pour ça que l'université met en place des ponts pour faciliter les réorientations.
Il y a bien évidemment des glandeurs dont certains reprendront jamais le wagon mais j'ai envie de dire, tant pis pour eux. Ils tirent un trait sur une chance que leur offre l'État. Ils rentreront dans le monde professionnel plus tôt et auront l'occasion de reprendre leurs études plus tard s'ils ont à nouveau l'envie et la motivation.

Si chaque individu pouvait intrinsèquement réaliser son idéal professionnel, il serait confronté à des limites extrinsèques évidentes. Sans personne pour construire sa combinaison, l'astronaute ne pourrait aller dans l'espace.
Quand tu penses que ça ne peut pas être PIR mais qu'enfaite si.
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Ah l'impérialisme universaliste blanc des gens qui trouvent de jeter des homos par dessus des immeubles c'est pas cool.
La gauche blanche phff.

Ils réussis à caser toute les obsessions des indigénistes en une conférence tout de même.
Citation :
Publié par Belzebuk
Quelque soit le nombre d'entrée en L1, les masters 2 ne proposeront pas plus de 15 à 20 places. Autrement dit, plus il y a d'étudiants en licence 1, plus l'écrémage jusqu'au master 2 est important. Donc je te rassure, ceux qui ont le diplôme sont déjà d'un bon niveau.
Bah, justement, est-ce que c'est normal d'attendre d'avoir fait 4 ans d'études pour finalement te faire recaler lors de la sélection d'un master 2 ? Et de se retrouver dans des amphis surbooké en L1 avec la moitié qui n'ira pas au bout ?

Perso, je trouve que c'est une perte de temps et d'argent, à la fois pour la fac mais aussi pour les étudiants.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Bah, justement, est-ce que c'est normal d'attendre d'avoir fait 4 ans d'études pour finalement te faire recaler lors de la sélection d'un master 2 ? Et de se retrouver dans des amphis surbooké en L1 avec la moitié qui n'ira pas au bout ?

Perso, je trouve que c'est une perte de temps et d'argent, à la fois pour la fac mais aussi pour les étudiants.
Ouais mais ca permet à l'étudiant de glander pendant 1 an ou 2 et ca c'est bien.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Bah, justement, est-ce que c'est normal d'attendre d'avoir fait 4 ans d'études pour finalement te faire recaler lors de la sélection d'un master 2 ? Et de se retrouver dans des amphis surbooké en L1 avec la moitié qui n'ira pas au bout ?

Perso, je trouve que c'est une perte de temps et d'argent, à la fois pour la fac mais aussi pour les étudiants.
C'est exactement la situation dans laquelle je me retrouve aujourd'hui, contraint d'arrêter le droit en master 1 car il me sera impossible d'avoir le M2 que je convoite avec mes notes (passables) actuelles (450 demandes environ pour un maximum de 20 places). Et un redoublement ne me garantirait en rien le fait d'y arriver l'année prochaine, avec le risque de perdre une année supplémentaire et un master 1 qui ne vaut rien.

Mais au-delà du nombre de postes à pourvoir, pour cette filière je suis plutôt d'avis de penser que c'est parce que les études de droit ne forment à aucun moment de manière professionnelle, entre ce qu'on apprend et les modalités d'examen et la pratique que tu découvres en stage ou autre, c'est un très très grand écart. Avec le serpent qui se mord la queue étant donné que ça relève du miracle de pouvoir bosser dans le milieu juridique sans un master 2 et de l'expérience, expérience qu'on ne peut acquérir.. Qu'en ayant déja un master 2.

Imo, la sélection en droit ne va pas changer grand chose au fond du problème, si les modalités d'enseignement restent les mêmes.
Citation :
Publié par Xotraz
Quand tu penses que ça ne peut pas être PIR mais qu'enfaite si.
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Ah l'impérialisme universaliste blanc des gens qui trouvent de jeter des homos par dessus des immeubles c'est pas cool.
La gauche blanche phff.

Ils réussis à caser toute les obsessions des indigénistes en une conférence tout de même.
Je ne te remercie pas, la lecture de ce post Facebook m'a donné des maladies graves.

Comment est-il possible d'être aussi con ? La conférence doit être lunaire à un niveau jamais atteint.
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