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Le directeur général de la police nationale veut apaiser la colère de la police judiciaire
(Le Monde) Le directeur général de la police nationale veut apaiser la colère de la police judiciaire
« Toujours fidèle à la PJ. » conclut le long courrier de Frédéric Veaux, aux effectifs de la police judiciaire (PJ) alors qu'un mouvement de fronde cible un vaste projet de réorganisation. La création d’un « directeur de la police nationale » dans chaque département, coiffant l’ensemble des services sans distinction, quand les limiers de la PJ spécialisés dans les affaires complexes ne rendent de comptes qu’à l’autorité judiciaire et à leur direction centrale. ils rejoindraient, en 2023, les enquêteurs de la sécurité publique, compétents pour les infractions de moindre envergure, et perdaient au passage, selon eux, indépendance, efficacité et technicité, au profit d’un traitement de la délinquance du quotidien. Une Association nationale de la police judiciaire (ANPJ) a été créée mi-août, pour porter les critiques contre un projet « mortifère », qui « sacrifiera une filière d’excellence » et conduira à « privilégier l’arrestation du petit trafiquant, vite remplacé, plutôt que le démantèlement des réseaux ». François Molins, procureur général près la Cour de cassation, ajoute qu'il y voit « un certain nombre de dangers » et un projet qui risquerait « de détruire quelque chose qui fonctionne ». Alors, Frédéric Veaux n’avait d’autre choix que d’agir. D’abord, en dressant un constat qui révèle les points noirs d’une filière de l’investigation en pleine crise :
Sa stratégie :
D'où son courrier. Qui est diversement reçu par les syndicats, bien qu'on lui soit gré de lever des doute, et d'être "un directeur général qui s’adresse enfin à tous les agents et pas seulement aux grands chefs". |
31/08/2022, 13h29 |
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