Rigolo ça. Directement, tu ne trouveras pas un texte de loi publié à cette intention, mais à qui penses-tu que l'on doive que les poupées soient ainsi ? Aux musulmans, encore ?
Quelques éléments pour te guider.
Jusqu'au XVIII
ème siècle, la nudité ne posait aucun problème, à commencer qu'un peu partout sur le globe des peuples vivaient nus quand le climat le permettait.
La première marque visible de pudibonderie que je connais est dans
Paul et Virginie de
Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (1788). Très pieux, son héroïne meurt noyée dans le naufrage de son bateau qui la ramène de France, parce qu'elle refuse de se déshabiller pour se jeter dans la mer. Et il loue sa pudeur.
Mais c'est
Napoléon III, Napoléon le Petit, qui fît assaut de pudibonderie pour complaire aux religieux dont il avait besoin de l'appui. Il leur donnera aussi d'autres droits.
C'est à ce moment là que l'on commence à chercher à interdire de se baigner nu. Mais ce n'est vraiment qu'après la première guerre mondiale que le maillot de bain va se diffuser.
Il a peine plus de 100 - 150 ans d'existence.
Enfin, vers 1930 (?), un censeur américain rédigea un code strict de que l'on pouvait trouver où non dans les dessins animés, livres, destinés aux enfants, où elle fût évidemment proscrite.
On a pu constater, avec le temps, que les poupées sont régulièrement (mais pas toujours) asexuées. Il ne faut pas aller chercher loin : on est dans ce fil conducteur.
Catholiques et/ou protestants qui en soient à l'origine ou l'aient appuyé, qu'importe. Cette restriction vient bien de la religion qui prévaut chez nous, et non d'une autre.
C'est nous, en l'espèce, qui imposons une contrainte sur l'ensemble du monde, par notre religion. N'est-ce pas ?
Nous avons inculqué à la terre entière (sauf quelques pays d'Europe du Nord) la crainte de la nudité qu'elle n'éprouvait pas. Alors, donner des leçons sur une religion qui viendrait vous envahir... Je le répète : elles ont toutes la même capacité de nuisance, et ne manquent jamais de nuire. Il n'y en a pas une pour rattraper l'autre.