Donc celui qui choppe le SIDA parce que plus de capote, et celui qui passe à travers son pare-brise parce que pas de ceinture de sécurité, pareil ? Et celui qui se casse la jambe dans la rue, il avait qu'à pas sortir de chez lui ?
Étant donné que le port de la ceinture est obligatoire, cette personne aurait été sanctionnée si elle avait été prise au fait par un représentant de l'ordre, tandis que le SIDA ne possède actuellement aucun vaccin.
Le choix de non-vaccination doit s'accompagner de conséquences. Je te rejoins sur l'inadmissibilité de la non-prise en charge des patients : on devrait sauver tout le monde. Le hic est, dû à la saturation de la réanimation, des choix ont été fait pour sauver des gens au détriment des autres. Il est assez injuste qu'une personne vaccinée ne puisse plus être soignée et admise en réanimation car sa place a été prise par une personne non-vaccinée. Forte heureusement, les personnes vaccinées sont moins susceptibles d'être malade, et encore moins de nécessiter de la réanimation, donc le problème ne devrait pas, normalement, se poser.
Je n'ai pas vu, pour l'instant, la volonté de ne pas soigner les personnes non-vaccinées, mais le non-remboursement des soins. Je ne suis pas spécialement pour, mais ceux qui le sont ne proposent pas non plus de laisser ces gens crever.
Par contre, je suis pour une différence de traitement entre vaccinés et non-vaccinés comme l'ouverture des lieux de divertissement pour ces premiers (discothèque, bars, restaurants...) et non pour les seconds. Le pass sanitaire émule, certes mal, ceci.
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