Pourtant on est nombreux ici je pense à faire des efforts et y aller de nos petits geste ou plus important pour réduire notre impact climatique. Mais si on regardait dans le détail, combien y aurait de jolien qui au final est dans les critère requis pour freiner et inverser la tendance du réchauffement ? Ca doit se compter sur les doigts d'une main.
Si être dans les critères c'est faire 0 gamin, vivre comme un moine vegan et consommer 30% de l'énergie moyenne maximum d'un être humain toutes consommations inclues, en France ça se compte pas sur les doigts de la main, probablement plus qu'on le croit vivent ainsi mais ça reste très marginal.
Je crois que faut arrêter un peu ce genre de délires, c'est irréaliste, ça ne sert pas "la cause". Si on ne peut rien faire réellement, que notre marge de manoeuvre maximale (à échelle mondiale car nous c'est grosso modo 1% du total) c'est 10% de baisse, ou même 20% d'un flux annuel qui va alimenter une masse titanesque qui se modifie sur des siècles ... dans ce cas faut penser à l'adaptation et non pas à inverser ni même freiner des conséquences inéluctables,en tout cas à court terme.
On consacre quasiment 1/3 de notre production de richesse annuelle à nos retraites et un peu à notre santé. Grosso modo à garder nos vieux en vie. On est pas du tout prêts à réduire de 70% nos émissions globales, car ça serait un génocide des 40/45+ la solution concrètement, après on peut l'appeler décroissance et croire que ça n'impacterait pas le cheptel humain. Si tu réduis les espaces de vie économique possibles, après quelques ajustements un peu violents la population se re-stabilise sur les conditions économiques réelles, on est pas si différents des autres groupes d'animaux.
Je vais être à la fois fataliste et un peu optimiste, ce que tu peux faire à échelle individuelle c'est déjà planter un maximum d'arbres, c'est facile en s'organisant un peu d'en planter / donner prêt à planter des dizaines, centaines voire milliers par an. Après sponsoriser un maximum d'initiatives qui te paraissent aller dans le bon sens, et dans la mesure du possible accorder ta vie à tes principes, commencer à limiter ton impact négatif sur ton environnement et favoriser la vie, maintenant et en anticipant une dégradation globale à l'avenir. Préserver un maximum de tout ce qui peut l'être, et transmettre. Essayer d'acheter un terrain "mort" à pas cher et le transformer en lieu de vie, de nourriture ou de vie sauvage, c'est à la portée d'un travailleur moyen un peu motivé. Faut pas rêver à conserver tout, mais plus on sera à faire ce qu'on peut plus le mouvement a une petite chance d'arriver à modifier l'avenir un peu en notre faveur. Et au delà de l'avenir, du réchauffement climatique etc ça améliore tout simplement la qualité de vie au présent. On gueulait sur le bois pour la Chine mais qui va aller acheter une forêt et s'en occuper? Pour l'instant des millions de français majoritairement mais si on s'en fout et qu'on n'arrive pas à bien les rentabiliser, on se les fera acheter par ceux qui peuvent, et ça sera encore pire. Faut investir le terrain et pas le laisser en croyant que les politiques vont s'en occuper à notre place, on a vu ce que ça donne. Les nouvelles filières, les business éthiques / responsables / durables ils se créeront pas par décret ministériel. Quand je vois les délires étatistes et liberticides qui se préparent au nom de l'écologie ça me fait hurler, c'est l'inverse qu'il faut faire laisser plus de liberté aux gens pour se démerder, s'organiser, ré-investir et remodeler leurs territoires, faire un maximum de micro business durables. Distribuer des amendes aux conducteurs de bagnoles pourries, c'est du punitif débile et ça n'a quasiment aucun impact, et on va nous faire bouffer ce genre de mesures à répétition pour bien nous pourrir la vie, nous culpabiliser, infantiliser. Tout en laissant évidemment les gros industriels faire comme bon leur semble et se partager des marchés captifs. A un moment si on refuse ce genre de vie, faut aussi assumer et ça comporte son lot de risque, insécurité, précarité, marginalité, qui fait qu'on a tendance à préférer notre confort et s'en laver les mains.