Aller à la page... |
[Ecologie] Energies renouvelables, fossiles et nucléaires
Suivre Répondre |
|
Partager | Rechercher |
-Black-Shadow- |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par -Black-Shadow- |
|
Citation :
Sinon, du nouveau du côté du solaire. Il y a le photovoltaïque, il y a le thermique. Les deux ont des rendements bof bof. Mais si on les combine ? https://newatlas.com/energy/hybrid-s...sunlight-heat/ Un système à 85% d'efficacité totale, promettant de l'électricité à 3 cent par watt. Dernière modification par Aloïsius ; 18/07/2020 à 12h10. Motif: Auto-fusion |
18/07/2020, 11h31 |
|
|
Citation :
De mon point de vue, les GES sont la priorité, leurs effets sur le monde sont si important qu'ils devraient, à mes yeux (je précise parce que ce n'est pas la priorité de tous les «écolo»), être la seule focale, les autres problèmes étant… moins grave, moins grave du point de vue de la vie sur terre (l'extinction est, toujours de mon point de vue, une cause provenant de l'abondance énergétique qui à défaut de se régler car les espèces disparues ne reviendront pas, s'atténuera quand la capacité de l'homme à changer son environnement diminuera). Juste petit rappel, 2°C d'augmentation, c'est 90% des barrières de coraux qui disparaissent, se sont des vagues de chaleur qui peuvent décimer des arbres, et cela peut réduire la production agricole (en ayant trop chaud les plantes ferment leurs stomates, les pores sur les feuilles qui leur permettent de transpirer et de respirer et peuvent en mourir si la vague de chaleur est trop longue). À cela s'ajoute, le pic pétrolier — ah tiens, une redite de 2008 — oui la production de pétrole conventionnel a atteint son pic en 2008 (selon l'AIE dans un communiqué de 2018) et en 2019 pour le pétrole de schiste. D'ici à 2030, l’Europe risque une contraction de 8% de ses approvisionnements en produits pétrolier. Alors, l'on entend parler d'un pic de la demande qui serait la vrai cause en non plus un pic de la consommation. Je dirais que les 2 travaillent conjointement, par exemple, la crise du Covid-19 a diminuer la consommation, mais elle a aussi en parallèle mit à genoux plusieurs producteurs pétroliers, particulièrement dans le schiste, qui ne produiront plus autant voir plus du tout. Le prix bas du pétrole empêchent la prospection (quand un puits de schiste commence a être creuser et le moment où il commence à donner, il faut 1 an) donc il faut que les producteurs aient une visibilité sur les prix au delà de l'année pour pouvoir investir, ce qui n'est plus le cas. Les prix de baril trop haut ont tendance à éroder l'économie qui va alors se mettre à se restreindre dans sa consommation ce qui aura tendance à faire baisser les prix du baril. Et c'est là que l'on parle d’électrification de l'économie, ainsi, l'électrification a pour but de faire rester la consommation de pétrole en dessous de la production qui continuera de baisser. Est-ce possible ? Peut-être (dans ce genre de cas, c'est encore un point de vue personnel, je préfère me baser sur ce qui est maîtrisé maintenant pour imaginer l'avenir, plutôt que d'espérer des solutions miracles qui tardent à venir). Ce peut-être me fait penser à un joueur de loto qui rempli sa grille et s'imagine ce qu'il ferait s'il venait à gagner. Le solaire et le vent sont gratuit et illimité, mais rencontre 2 limites importantes, le fait qu'elles soient diffuse et intermittente. Le fait qu'elles soient diffuse impose, plus de surface et de matériaux pour le récupérer l'énergie, la surface où l'on pose les équipements de récupération de l'énergie rentrera en compétition avec l'habitat, la production alimentaire et la faune (arrivé là dans le débat, ça pèse pas lourd, mais je le rajoute tout de même) et les matériaux qu'il faut miner (avec de bien grosse machine qui ne marchent pas aux ENR) ou recycler (avec beaucoup d'énergie) puis traité et transformer (avec de la bonne grosse énergie qui ne proviennent toujours pas des ENR). Le taux de retour énergétique des ENR est trop faible pour qu'elles puissent permettre leur auto renouvellement. L'intermittence impose un stockage (https://youtu.be/tTpc_7d7RH4), stockage qui doivent répondre à plusieurs besoins (temps cours, semaine et saisons) et spoiler, nous n'avons pas de solution efficace et donc il faut des centrales de production fixe ce qui laisse le choix entre charbon, pétrole, gaz et nucléaire. Le nucléaire, c'est comme un médicament, il faut regarder la balance bénéfices/risques en fonction de son objectif (qui est pour moi, la lutte contre le réchauffement climatique) et si ses dangers sont réels (problèmes des déchets, accidents industriels, refroidissement des centrales,…) dans le pire des cas, le problème est local avec une diffusion géographique et temporelle limité, cela au regard de ce que nous promet le réchauffement climatique. Pour le moment, et si la culture du nucléaire pénètre mieux la société, les risques d'accidents sont faibles https://youtu.be/jWpSfyRDdVA. L'une des autres solutions, c'est la décroissance, avec une réduction, très importante de notre consommation d'énergie, mais c'est un choix qui impose à tous de perdre ce que certains considèrent comme des libertés (mais qui est en fait du confort, par exemple la limitation de vitesse à 110 sur autoroute, rouler à 130 est un confort par rapport à rouler a 110, la liberté d'aller d'un point A à un point B c'est ça la liberté). C'est une proposition qui ne passe pas auprès d'une majorité de gens et une part non négligeable de ces personnes, par peur de perdre pourraient vouloir continuer comme avant au mépris des générations futurs — après moi, le déluge — |
18/07/2020, 12h19 |
|
|
|
18/07/2020, 14h34 |
|
|
Citation :
|
21/07/2020, 08h05 |
|
|
Citation :
Et là vu ce qu'ils disent dans donc article c'est exactement ça, avec en prime l'idée qu'on pourrait même utilisé ce processus pour traiter l'eau. Si ça montre son efficacité même si ça tombe qu'à 50% de rendement, c'est juste énorme. Je regarde et par exemple en France le rendement moyen des centrales nucléaires c'est 33%. Ca veut dire que même si leur découverte a un rendement moindre qui ne serait que de 30/40%, ça serait aussi performant qu'une centrale nucléaire. (bon après faut du soleil ) C'est énorme, comme avancée. Resterait alors à faire une percée au moins aussi importante dans le domaine du stockage de l'énergie. Et là on aurait alors une combinaison parfaite d'une production d'énergie avec un haut rendement et un stockage efficient. |
21/07/2020, 11h06 |
|
Alpha & Oméga
|
Ils vont prendre les arguments qui les arrangent quoi que tu dises, les "vérités" sont modifiées pour le salut du message qu'ils veulent véhiculer.
https://jancovici.com/transition-ene...cher-fastoche/ ça à été démontré 25000 (j'ai compté, si si ) fois que sur le plan économique/écologie, il n'y à pas d'autres solutions viable aujourd'hui, pas de compromis économique/écologique. Si on veut vraiment diminuer le nucléaire, il faut diminuer notre conso. Sinon on va remplacer par autre chose qui aura un impact plus important. Enfin c'est le même débat en boucle en fait, à chaque fois les mêmes arguments qui se répètent. J'aime bien écouter Jancovici par son côté factuel rarement réfutable même si ça peut paraitre prétentieux ! |
21/07/2020, 16h12 |
|
|
Citation :
Le problème c'est qu'il y a une zone de flou sur la capacité des renouvelables à compenser la perte, même en l'accompagnant d'une décroissance. Je suis dans le camp qui en doute fort (au final ça revient pas moins à espérer un miracle technologique que ceux qui espèrent la fusion ou la captation du co2), mais je comprends que c'est un sujet complexe. D'autant plus qu'il y a tout un pan idéologique, qui est malheureusement majoritaire au niveau du poids socio-économico-culturel, pour lequel nucléaire++ = consommation++ S'il y a une chose sur laquelle je pense qu'on peut parier, c'est que la volonté démocratique et politique pour entrer dans une décroissance voulue (ou au moins cesser de considérer la croissance du PIB comme l'A&O de notre société) n'arrivera que… contrainte par le contexte. Autrement dit, on n'agit de manière conséquente que dos au mur, je pense qu'il y a consensus là-dessus. Or, si on continue d'avoir de l'abondance énergétique grâce au nucléaire, il va se passer quoi ? On va rien remettre en question à part la source de l'énergie. Comme dit Aurélien Barreau : on peut raser une forêt avec un bulldozer à énergie solaire. Attention, j'ai bien conscience que même une hypothétique abondance électrique nucléaire ne remplacerait pas la facilité du pétrole à son pic, et que la phrase de Barreau est donc pas si exacte que ça. Mais le principe qu'elle veut illustrer s'applique bien au sujet. |
23/07/2020, 10h43 |
|
Alpha & Oméga
|
Citation :
Selon la situation, il vaut mieux imprimer que lire sur écran. |
23/07/2020, 20h17 |
|
|
Citation :
Le bon sens me semble indiquer que si c'était le cas, on n'aurait tout simplement pas vu une telle révolution avec le pétrole… (Sachant que l'Europe, qui dispose de peu de réserves, pourrait ressentir les premiers effets de manque dès la décennie 2030 https://theshiftproject.org/article/...le-2030-etude/ ) Tu me reproches de n'être que dans la théorie, soit (au passage, tu pourrais être moins virulent ça ne ferait pas de mal à la conversation). Cependant je ne considère pas avoir raison, je considère que je comprends ce qui rend le problème plus complexe que "faisons du nucléaire pour nous sauver". Mais être absolument sûr de détenir la raison sur la base de faits incertains (je ne vois pas dans ton message de quoi te croire sur parole), tout en refusant de réfléchir à des théories derrière, ça me paraît pas moins dangereux, non? |
24/07/2020, 09h57 |
|
#20997
Invité
|
Message supprimé par son auteur.
|
24/07/2020, 11h07 |
|
#20997 |
Suivre Répondre |
Fil d'ariane
Connectés sur ce fil3 connectés (0 membre et 3 invités)
Afficher la liste détaillée des connectés
|