Je te confirme bien que je ne lis plus ce truc depuis un bail et qu'il n'est pas question que ça change.
Combien même nous aurions 3% de croissance pendant deux ans, ça ne changerait aucun des fondamentaux économiques immédiats ou à moyen terme.
Je ne comprends pas ce que tu veux me dire en fait.
En fait déjà, je te "retoquais" sur ton assertion que la croissance n'était jamais au delà de 1% sinon c'était qu'on nous prenait pour des cons.
- primo il y a plein de pays au dessus
- deuxio je te demandais ironiquement si ton assertion était valable uniquement pour la France
Nous sommes revenus au dessus de 1% depuis 2015. Cf le lien que j'avais mis et ce que t'a répondu Feydakin. Et la dynamique se poursuit, profitant du taux de change plus bas de l'euro couplé à la baisse du pétrole.
L'article que je te mets en lien, analyse ça et surtout indique que l'Europe pour ne pas lâcher cette reprise et poursuivre vers une croissance allant au delà de 2% et vers 3% va sûrement devoir je cite même si ce sera complexe et peut-être inatteignable (édition abonnés) :
Changer de stratégie
« Pour renouer avec une croissance plus forte, il faudra donc jouer sur ces deux leviers : population active et productivité », résume Mme Riches-Flores. Mais les réponses à un tel défi sont complexes, et ne font pas toujours consensus parmi les économistes.
Au niveau national, les Etats ont dans tous les cas intérêt à investir dans le système éducatif, afin de limiter le nombre de jeunes sortant chaque année des classes sans diplôme. Et à développer la formation professionnelle, pour réduire le chômage structurel.
La solution passe aussi par la zone euro. Après la crise, nombre de pays, comme l’Espagne, se sont résolus à réduire les salaires pour récupérer un peu de compétitivité. « Mais les parts de marché regagnées l’ont été au détriment de leurs voisins, qui sont aussi leurs principaux partenaires : un jeu dans lequel, au final, tout le monde est perdant », note Mme Riches-Flores.
Mais rien n’empêche l’union monétaire de changer de stratégie. Par exemple, en approfondissant l’harmonisation fiscale et sociale entre ses membres, pour mettre un terme à la concurrence déloyale entre eux. Ou encore, en favorisant les investissements dans la transition écologique et numérique, « afin que l’Europe dispose enfin de ses propres géants en la matière », conclut Mme Villers.
Bien sûr ce n'est qu'un avis, et cet avis même a conscience qu'il y a débat parmi les économistes, mais on note quand même plusieurs choses :
- l'Europe devrait en toute logique (et c'est ce qui a été déjà annoncé en réaction à la prise de conscience suite au Brexit), choisir une voie d'harmonisation fiscale et plus de social
- favoriser les secteurs verts
Et je note également l'accent sur l'éducatif, ce qui est hautement souhaitable, une population est mieux armée contre les idéologies mortifères lorsqu'elle a un bagage intellectuel et une capacité importante à la critique (raisonnée).
Si le marché économique trouve un intérêt dans ces deux axes, ça se fera.
|