Et une action hors du territoire français ne peut se faire sans que le Président soit au courant.
Donc oui, rendons à Mitterrand ce qui appartient à Mitterand et Mazarine sera bien gardée.
J'ai un peu de mal avec l'implication de Mitterrand directement sur ce coups là, puisque les divers journalistes et documentaristes qui se sont penchés sur la question ont toujours dit que le président de l'époque avait donné vraisemblablement son accord pour qu'une action soit opérée à savoir un sabotage, mais certainement pas un attentat à la bombe comportant un risque non négligeable de dégâts collatéraux.
Publié par Tiré de la fiche wiki de l'affaire du raimbow warrior
« Reçu en audience par le président de la République, le 15 mai à 18 heures, j'avais mis cette question au premier point de l'ordre du jour (...). J'ai demandé au Président s'il m'autorisait à mettre en œuvre le projet de neutralisation que j'avais étudié à la demande de Charles Hernu. Il m'a donné son accord en manifestant l'importance qu'il attachait aux essais nucléaires. Je ne suis pas alors entré dans un plus grand détail du projet, l'autorisation était suffisamment explicite. »
Il y avait d'ailleurs sur France 5 un docu sur les services secrets français de 1940 à 2001 qui se penchait sur la question, et l'ensemble des intervenants de l'époque dont l'amiral Lacoste à la DGSE entre autre. Celui ci déclare qu'il a reçu le feu vert du président pour neutraliser le navire amiral de Greenpeace, mais sans donner les détails techniques de la neutralisation. A préciser que de telles opérations avaient par le passé déjà eu lieu, mais comme elles ne consistaient dixit les intervenant qu'à "verser du sucre dans les réservoirs" elles n'ont jamais été à proprement parler attribuer au service action de la DGSE.
Les personnes qui étaient au première loge à l'époque sont toutes d'accord pour confirmer que pour le coup ça vient d'un désir de la DGSE de redorer son blason par un coup d'éclat de son service action (DGSE qui avait été mise sur la touche lors de l'affaire Farewell deux ans avant alors que l'affaire lui revenait de plein droit) et d'un ministre de la défense qui ne rend pas compte systématiquement à son premier ministre (Fabius) et Mitterrand de tout ce qu'il fait.
Mais bon là on s'éloigne un peu beaucoup de DSK il me semble non ?
Entre une accusation de pétainisme hors contexte (c'est sûr que si on oublie les années 43-44 de la bio de Mitterrand on peut raconter ce qu'on veut) et les théories complotisto-branlette sur Mitterrand je ne vois pas trop la pertinence.
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