Tu prouves par ses simples lignes, et les autres par leur post, que si cela demande un "effort" de prouver l'inexistence de Dieu... Passer du temps à prier, ou du temps à réfléchir devant son clavier, passer du temps à savoir pourquoi c'est possible ou impossible, c'est du travail (que je préfère au mot effort)...
Faux, je n'ai pas cherché à prouver l'inexistence de Dieu. Je dis simplement qu'il me semble logique que la charge de la preuve repose sur le croyant, si celui-ci venait à discuter avec un athée.
Parce que tu penses qu'un croyant a besoin de réafirmer ses croyances à chacun de ses actes (euh la je me demande si tu as dans ton entourage des gens croyant, parce que ce que tu dis est inepte, apparement tu ne connais pas de gens croyant)? Il n'a justement besoin de rien, il en a l'intime conviction, il "sait" de par sa foi....
Quand je parlais de "chacun des actes de sa vie", je voulais dire par là les actes forts que sont le mariage, la mort, la vie, l'éducation.
Il n'a tellement pas besoin de réaffirmer ses croyances à chacun de ses actes que les croyants ont modifié et basé toutes les institutions sur leur foi et leur croyance en Dieu pendant de nombreux siècles ! Qu'il y a-t-il marqué sur un billet de 1$ si ce n'est "In God we trust" ? Que dire du "God bless America" ou "God bless the Queen" ?
Ensuite, je te prie de ne rien assumer sur mon historique personnelle ; je parle de tes convictions et de mes arguments, et j'ai dit que tu ne les réfutais pas.
L'athéisme n'est pas une science, c'est un concept, un concept d'opposition à l'existence d'un divin.... Rien a voir du tout avec la science, science et foi n'ont rien d'antinomique, vouloir s'approprier le savoir (la science) que ce soit pour les croyant ou les athées, c'est de la dérive, la science n'appartient qu'a elle même....
Savoir <> science. Connaissance <> science. Ce n'est pas parce que cela relève de la connaissance ou du savoir, que cela relève de la science. Encore une confusion de termes...
TU confonds allegrément croyance (foi) en un dieu, une entité supérieur, et la religion au sens ou les églises l'appliquent. Je connais pas mal de croyant dans mon entourage, et la plupart ne vont JAMAIS à l'église, ne commémore RIEN, n'ont jamais baptisé leurs enfants, ne se sont pas marié à l'église, et pourtant ils sont croyant, croient en la présence d'un supérieur.... dingue non, et croit le ou non, mais eux aussi réfléchissent, se pose des questions, en discute, et ont aussi des doutes, le doute est d'ailleurs une des pierre angulaire de la foi, de la mise à l'épreuve
Ah, et ces croyants, n'inculqueraient-ils pas à leurs enfants leur propre religion ? Si non, je te renvoie à ce que je réponds à Soir.
Foi veut dire: "avoir confiance"... Et tu penses que tu ne peux pas avoir confiance dans la défaite de quelque chose? Si sur un champs de bataille tu remarques que une des armée est faite de 2 cul-de-jatte concéreux en phase terminal et sous perfusion, tu me dis que non bien sur, même sans avoir vu l'armée adverse tu ne peut pas avoir confiance en leur défaite? Si lors d'une échographie on remarque que le bébé n'a pas de tête, tu vas me dire que tu n'a pas la foi que cet enfant sera mort-né? Si tu dois passer des examens ou tout est appris par coeur, et que tu n'as rien appris par coeur, tu n'as pas la foi, l'intime conviction que tu vas rater???
Apperement tu utilises le mot foi comme bon te semble, et surtout comme cela t'arrange, ou plutôt arrange tes théories....
Non, je n'ai pas la foi que cet enfant sera mort né ou je n'ai pas foi en ma défaite (et là encore, tu confonds les mots, remplaçant allègrement "avoir confiance" et "avoir la foi"), ce serait horrible d'ailleurs. C'est d'ailleurs intéressant ta confusion entre "confiance" et "foi", et c'est incroyable que tu me reproches d'utiliser le mot "foi" comme bon me semble ensuite, alors qu'au contraire, je ne l'ai utilisé que quand il est justifié.
Si un bébé n'a pas de tête sur l'écographie, je
sais qu'il sera mort-né. Si mon armée est aussi catastrophique, je
sais que je serais défait. Il ne s'agit pas d'avoir la foi, car au contraire ma conclusion est basée sur un raisonnement, un simple calcul mettant bout à bout les circonstances et disant par A+B : voici ce qui va se passer.
Tu n'as donné aucun argument irréfutable, et rien prouvant le contraire.... Et toi aussi tu évites très soigneusement de répondre à mes questions, parce qu'elle sont gênantes, parce que y répondre serait en partie renier ce que tu promulgues...
Il n'y a pas eu d'évolution dans ta position entre le début, le milieu, et la fin du sujet. Tu affirmes toujours qu'athées et croyants ont une attitude semblable face à Dieu, dans le sens où ils parlent d'absolu, ont une forte conviction, et se comportent comme des extrémistes. Le seul but de mon message était de montrer que la nature de la relation d'un athée ou d'un croyant vis-à-vis de sa conviction au sujet de Dieu était radicalement différente.
Je vais enfin répondre à la partie de ton message qui montre que tu ne comprends pas du tout l'athéisme, athéisme que tu définis comme l'ombre de la croyance en Dieu, et donc n'existant pas sans elle.
Publié par debione
J'ai quand même une question aux athées, en quoi est-ce si important de détruire l'image de dieu?(je ne parle pas des extrèmistes, mais des milliards de croyants que compte ce monde et qui utilise leur foi pour survivre, pour avoir encore une saveur à la vie, pour avoir encore un peu de rêve)
En quoi cette volonté de destruction est-elle bénéfique? Est-ce finalement si important que cela dans vos vies?
J'arrive à trouver des réponses pour les croyants (ayant lu les principaux ouvrages religieux), mais pour les athées j'y arrive pas, c'est quoi la volonté derrière, à part une volonté de destruction?
Tu as cité P. Valéry en parlant d'un trou en forme de Dieu que nous aurions en chacun de nous et en disant que nous le remplissons avec des choses différentes. Voici la position de l'athéisme sur ce "trou" :
- Ce trou n'a pas la forme de Dieu, Dieu est simplement l'une des choses qui pourraient remplir ce trou (un peu comme un vase n'a pas la forme de l'eau, pas plus qu'un seul des liquides qui pourraient le remplir ; ce sont les liquides qui le remplissent qui prennent la forme de vase).
- Ce trou, l'athéisme ne le remplit pas avec sa conviction que Dieu n'existe pas, non, il le remplit avec la manière dont il voit le monde (ce qui peut être très divers selon les athées). Contrairement à ce que tu dis donc
- Si je devais faire une analogie, tu reproches aux athées de vouloir détruire l'édifice de la foi, de le détruire...et de ne rien bâtir ensuite. Erreur (sauf peut-être pour une certaine idéologie dont on ne parle pas ici, mais cette idéologie veut
tout détruire) ! L'athée veut bâtir quelque chose, et il arrive juste que ça puisse l'énerver quand on lui dit que Dieu est vraiment un architecte sympa et talentueux, et qu'il devrait l'engager pour l'aider, à moins bien sûr qu'il souhaite voir sa baraque s'effondrer.
Nijel, tu n'as pas l'air non plus de saisir que l'on "sait" des choses... qui ne sont que des convictions intimes. Par un exemple, un vrai croyant '"n'a pas besoin de réaffirmer ses croyances à chacun des actes de sa vie justement. ( ...) " et le vrai croyant "sait". "Car ça me semble le bon verbe : une fois que je "sais" quelque chose, je n'ai pas besoin d'y revenir pour le rétablir, je n'ai pas besoin de le célébrer, de le commémorer ; cela ne m'empêche pas d'en discuter, de le remettre en doute, de faire des hypothèses"." Je reprends tes phrases pour quelqu'un qui a la foi, et elle marchent aussi. J'ai connu nombre de croyant disant "je ne crois pas, je sais".
Vraiment ? Et ces croyants, vont-ils à l'église, se marient-ils sous les règles de leurs religions, rencontrent-ils d'autres membres de leurs congrégations pour partager leur foi, éduquent-ils leurs enfants selon leurs croyances, pensent-ils qu'il y a une vie dans l'au-delà (et l'affirment lors de l'enterrement/crémation de leurs proches), et ont-ils d'autres pratiques encore particulière telle que par exemple la confession, ou le jeûne religieux ?
Si la réponse à une seule de ses questions est oui, alors non, mes phrases ne s'appliquent pas, car par ces actions, le croyant affirme sa croyance. Si la réponse à toutes ces questions est non (et toutes celles que j'ai pu oublié du même acabit), alors cette personne n'a pas la foi ; elle
pense que Dieu existe. Elle pense que Dieu existe comme une simple hypothèse, et j'irais même à qualifier cette hypothèse de scientifique. En ce sens, elle est comme certains scientifiques qui ne voit dans Dieu que la cause primordiale. Si sa position est entièrement raisonnable, où se trouve sa foi ?
Je veux bien te concéder l'emploi du verbe savoir dans un sens d'absolue certitude. Toutefois, la relation vis-à-vis de cette croyance n'est pas la même que celle vis-à-vis d'un "savoir".
Publié par Soir
En fait, tu parles de convictions intimes subjectives, quand elles sont suffisamment profondes, on ne les questionne pas, on le "sait". Pourtant la profondeur de ces convictions ne les empêche pas d'être subjectives....
Perso, je ne peux pas prouver que le grand spaghetti bleu n'existe pas. Pourtant, j'ai l'intime conviction - et tout à fait subjective, je l'admets - qu'il n'existe pas. Non, je ne peux pas le prouver, oui, ma conviction, à ce sujet, est subjective, c'est une sorte d'acte de foi, puisque je ne peux la prouver. N'empêche que ma conviction est profonde : je n'ai pas l'ombre d'un doute quant à l'inexistence du Spag Divin.
Je ne suis pas d'accord et je vais expliquer pourquoi.
Dans ta vie, absolument rien n'est fondé sur le fait que tu crois en l'inexistence du Spag Divin. Je reviens à ce que je disais sur les célébrations et commémorations : on ne célèbre et on ne commémore pas ce qui n'a pas lieu, ce qui n'existe pas. D'ailleurs, si la question ne s'était pas posée un jour, tu n'aurais pas eu besoin de l'affirmer.
Pourquoi ? Tu parles du vrai sujet, "qui est d'identifier ses convictions intimes et subjectives. Celles qui nous font avancer dans la vie, même si ce n'est pas toujours dans la direction que l'on aurait souhaité." Et bien la conviction intime que le Spag Divin n'existe pas ne te fait pas avancer dans la vie...Tu ne construis rien dessus, car on ne construit pas des choses sur le néant, à moins de vouloir les voir s'effondrer ; on a besoin de solides fondations. Effectivement, on préfère les choses qui font
avancer et par conséquent on construit sur du positif, sur quelque chose qui existe. J'ai d'ailleurs identifier ce que j'estime être mes convictions intimes et subjectives, mais cela a été noyé dans mes propos sur l'athéisme, ce qui est de ma faute bien sûr