Personellement je part du principe que rien n'est vérifiable, que tout peut être remis en cause, qu'il n'existe pas de Vérité et donc que sur la seule chose qu'ont puisse ce reposer c'est son intime conviction ...
J'ai l'intime conviction de l'inexistence de Dieu tel qu'on nous la donne, les commandement, les interventions divines qui vont a l'encontre de la physique et surtout que s'il existait il irait a l'encontre même de l'idée d'un être suprême.
S’exprimer comme cela me semble raisonnable. Je n’ai pas les mêmes convictions que toi au sujet du divin, je reconnais que mes convictions sont subjectives, mais je vis et je m’engage sur mes intimes convictions.
Alors, excuse-moi, je t'ai mal compris. Disons que quand tu dis
« un croyant croie savoir » sinon on dirait un « sachant » et
Pour moi l'acte de foi se trouve justement sur la nuance des propos. Celui qui à la foi, est sure de sa croyance et de fait l'assimile à un savoir, cependant ce n'en est pas un. Et bien je suis d’accord, si on étend cela à tout type de foi : la foi en le divin, l’athéisme, la vision que l’on a des humains et des relations humaines, etc.
Faux, je n'ai pas cherché à prouver l'inexistence de Dieu. Je dis simplement qu'il me semble logique que la charge de la preuve repose sur le croyant, si celui-ci venait à discuter avec un athée.
Assez vrai, sinon que certaines choses, comme le respect que j’ai pour ton opinion, ne peuvent pas se prouver. Du coup elles deviennent juste une affaire d’intime conviction subjective…
- Ce trou, l'athéisme ne le remplit pas avec sa conviction que Dieu n'existe pas, non, il le remplit avec la manière dont il voit le monde (ce qui peut être très divers selon les athées). Contrairement à ce que tu dis donc
- Si je devais faire une analogie, tu reproches aux athées de vouloir détruire l'édifice de la foi, de le détruire...et de ne rien bâtir ensuite. Erreur (sauf peut-être pour une certaine idéologie dont on ne parle pas ici, mais cette idéologie veut tout détruire) ! L'athée veut bâtir quelque chose, et il arrive juste que ça puisse l'énerver quand on lui dit que Dieu est vraiment un architecte sympa et talentueux, et qu'il devrait l'engager pour l'aider, à moins bien sûr qu'il souhaite voir sa baraque s'effondrer.
Nijel, permets-moi de ne pas être d’accord. L’athéisme est par
définition la conviction que Dieu n’existe pas, et se défini donc par rapport au concept de Dieu, rien d’autre. C’est juste une définition du mot, hein. Quand tu dis que l’athée veut bâtir quelque chose, tu me sembles parler de toute personne dont la vision de monde n’inclut pas le divin. Ce n’est absolument pas la même chose : la personne peut être athée, peut ne pas savoir (agnostique) ou peut simplement n’en avoir rien à foutre. Elle construit sa vision du monde et ses projets, sans se préoccuper du divin, point. Et sa vision du monde est bien sûr basée sur des convictions intimes subjectives, car en fin de compte, athées, croyants et agnostiques, pour l’essentiel de notre vie, nous sommes obligés de se fier à ce que nous avons : des intimes convictions subjectives. C’est mon intime conviction

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Vraiment ? Et ces croyants, vont-ils à l'église, se marient-ils sous les règles de leurs religions, rencontrent-ils d'autres membres de leurs congrégations pour partager leur foi, éduquent-ils leurs enfants selon leurs croyances, pensent-ils qu'il y a une vie dans l'au-delà (et l'affirment lors de l'enterrement/crémation de leurs proches), et ont-ils d'autres pratiques encore particulière telle que par exemple la confession, ou le jeûne religieux ?
Si la réponse à une seule de ses questions est oui, alors non, mes phrases ne s'appliquent pas, car par ces actions, le croyant affirme sa croyance
Je ne suis pas d'accord et je vais expliquer pourquoi.
Dans ta vie, absolument rien n'est fondé sur le fait que tu crois en l'inexistence du Spag Divin. Je reviens à ce que je disais sur les célébrations et commémorations : on ne célèbre et on ne commémore pas ce qui n'a pas lieu, ce qui n'existe pas. D'ailleurs, si la question ne s'était pas posée un jour, tu n'aurais pas eu besoin de l'affirmer.
Bon, je crois comprendre ce que tu dis. Quelqu’un affirme sa croyance par son mode de vie, c’est cela ? Il y a des athées qui ont des célébrations, comme par exemple des anniversaires ou d’autres cérémonies qui leur semblent importantes. Si je fête l’anniversaire d’une personne que j’aime, que je « célèbre » son existence, est-ce fondamentalement différent que de fêter l’existence du divin, à travers une cérémonie à Stonehenge ? Je ne crois pas. Je pense que l’on a tous des « croyances », des intimes convictions subjectives, et que ces convictions dirigent notre mode de vie.
Par exemple, un philosophe peut avoir longtemps étudié, réfléchi, et avoir l’intime conviction que Dieu n’existe pas, et écrire pour argumenter son opinion. Il peut faire cela pour libérer, selon lui, la société de croyances inutiles. Et ne pas se limiter à cela : des visions politiques se sont développées à partir de l’idée que Dieu n’existe pas. Il peut construire une vision du monde forte et cohérente, sans le divin. Libre à toi de dire qu’il ne fait rien pour affirmer sa foi dans l’athéisme, mais personnellement, dans la mesure où cette conviction intime subjective « Dieu n’existe pas » lui sert de base pour agir dans le monde et proposer une autre façon de voir, pour moi il peut « célébrer » et entretenir une croyance fondée sur un refus. Encore une fois, c’est très différent de quelqu’un qui construit la même vision politique du monde, mais sans s’être ne fut-ce que posé la question de l’existence de Dieu…
Pour moi les religions sont faites pour les personnes qui ont besoin de se rattacher à quelque chose. J'aimerai bcp qu'il y ait un dieu ou tout autre truc mystique du genre histoire d'oublier un peu la triste réalité qui nous entoure mais je dois bien me rendre à l'évidence, ça n'existe pas.
Je crois en Mère Nature celle qui nous fait naitre et disparaitre, et je trouve ça déjà pas mal.

Ce n’est pas du tout le sujet, hein, même si on peut être enduit en horreur en lisant certains messages

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A quoi sert donc de discuter avec des gens dogmatiques ? Quand l'interlocuteur ne propose que des certitudes, on peut l'écouter avec patience, l'approuver sans réserves, le critiquer de façon véhémente, mais discuter avec lui ne sert à RIEN !
Mais parce que le dogmatisme, c’est mal et qu’il FAUT les faire rentrer dans le droit, unique et seul chemin

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D'ailleurs, pour revenir dans toute la généralité du sujet, Soir, je crois qu'il faut distinguer l'acte de foi, du choix exploratoire, dont parle un peu kermo avec son histoire de routes. Si je pèse toutes les options, et que j'adopte un choix raisonnable en sachant que les autres choix sont aussi valables (en dehors du problème de la subjectivité), est-ce réellement un acte de foi ? Bref, face à une bifurquation, j'ai le choix entre la droite et la gauche. Sans avoir explorer chacune de ces routes, ces deux voies me semblent arbitraires et presque indifférent. Si je vais à gauche, est-ce un acte de foi ? Et si je me retourne et réalise que j'aurais très bien pu aller à droite ?
Je mets en gras ce que je pense être le plus important das ce long post

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On peut se poser la question. L’hypothèse que je soutiens est que :
- Il y a des options que l’on pèse de manière qui nous semblent raisonnables, mais qui ne nous apparaissent ainsi qu’à cause de convictions intimes subjectives, non identifiées comme telles (plutôt prises pour des faits) et donc non remises en question de manière « raisonnable ».
- Il y a des convictions intimes qui ne peuvent être que subjectives, on n’aura jamais de preuves dans un sens où dans un autre. À partir de là, au lieu de se demander si elles sont « vraies », il est plus utile d’être pragmatique et de se demander si elles nous sont utiles, si elles contribuent à notre bonheur ou pas.
Je pense aussi, comme dit ci-dessous, qu’il y a des facteurs limitant à notre rationalité :
Ça rejoint ce que disait Lothar il y a déjà bien longtemps sur ce fil, à propos de la quantité d'informations qu'une personne peut traiter avant de prendre une décision : pour la plupart des choix intéressants (ie : autres que choisir entre croissant ou pain au chocolat), on ne peut pas avoir toutes les clés objectives en main pour deux raisons
- la situation est trop compliquée à analyser objectivement, suffit de voir la politique
- ou plus simplement, étant donné qu'on fait intrinsèquement partie de la situation, ça passe soit par une connaissance objective de soi, soit par une sorte d'instinct qui nous fait aller ici plutôt que là, sans grande raison hormis qu'on sent que c'est ça qui nous correspond, que c'est bon pour nous, ce qui revient à peu près à avoir la foi, mais n'empêche heureusement pas le doute, contrairement à ce qu'on lit depuis trop de posts
Pourquoi ? Tu parles du vrai sujet, "qui est d'identifier ses convictions intimes et subjectives. Celles qui nous font avancer dans la vie, même si ce n'est pas toujours dans la direction que l'on aurait souhaité." Et bien la conviction intime que le Spag Divin n'existe pas ne te fait pas avancer dans la vie...Tu ne construis rien dessus, car on ne construit pas des choses sur le néant, à moins de vouloir les voir s'effondrer ; on a besoin de solides fondations. Effectivement, on préfère les choses qui font avancer et par conséquent on construit sur du positif, sur quelque chose qui existe.
J’ai répondu plus haut. Si je construis quelque chose sans même me poser la question du Spag Divin, par
définition je ne suis pas un athée vis-à-vis du Spag Divin : il n’entre pas dans ma vision du monde. Si on me pose sérieusement la question et que je prends sérieusement position contre, au point d’argumenter, sur un forum ou ailleurs, contre son existence, par définition, je deviens un athée du Spag Divin, et mon action dans le monde devient influencée par ce refus, cette intime conviction subjective qu’il n’existe pas, puisque je prends la peine d’argumenter contre. C’est juste cela, l’athéisme, une intime conviction qui se défini par la négation d’une autre intime conviction. Quelqu’un qui bâtit sa vision du monde sans le divin mais sans prendre position contre, par définition, n’est pas athée.
athée
Adjectif singulier invariant en genre
religion, niant l'existence de Dieu.
Nom singulier invariant en genre
religion, incroyant, personne niant l'existence de Dieu.
Si effectivement on peut croire que la religion peut etre utile a certaines personnes, je dis pourquoi pas .
le probleme c'est que la religion (... )
Toi, tu t’éloignes complètement du sujet, qui n’a rien à voir avec la religion. Est-ce que tu as pris la peine de lire le premier message, où c’est spécifié en toutes lettres ?
Je crois qu'on peut dire que l'hypothèse que tu respectes mon "opinion" ou que tu ne la respectes pas est tout aussi valable, à priori. Aucune des deux hypothèses ne semblent "plus forte" que l'autre.
Toutefois, je peux m'aider de faits pour justifier ces hypothèses et conclure. Je remarque que tu sembles intéressé par toutes les réponses et que tu es respectueux de tes interlocuteurs. J'en conclu donc, sans pour autant en être convaincu car les faits existent mais sont faibles, que tu es sûrement respectueux de mon opinion.
Bien sûr si tu es un menteur et que tu joues un rôle, je me trompe. Et alors ? Le choix le plus raisonné à cet instant est celui-ci. Je ne vais pas m'amuser à philosopher 1 000 ans sur une question dont je ne pourrais jamais trouver la réponse. Je choisi donc la réponse la plus raisonné à chaque instant en fonction des arguments et des faits que j'ai à ma disposition. (En essayant par contre d'être le plus "minimale" possible lors du choix des hypothèses et de ne garder que des conditions nécessaires et suffisantes)
Physics, je n’ai rien contre ta façon de faire des choix, bien qu’il me semble que certaines façons de faire sont acceptables dans le monde des sciences et pas spécialement dans le reste du monde. Par exemple, si un scientifique vient me dire qu’il a l’intuition que A et B implique C ; je peux respecter son intuition, mais il devra appliquer les raisonnements et méthodes scientifiques pour valider son intuition. Celle-ci est insuffisante dans la cadre de la science.
Dans les relations humaines, c’est tout autre chose. Tu m’as exposé un raisonnement rationnel, et c’est une façon respectable de faire. D’un autre côté, je connais une personne pour laquelle ce type de raisonnement est étranger, pour ne pas dire étrange, et qui, au feeling, va dire tout de suite si je lui inspire confiance ou pas. Et tu sais quoi ? J’ai, depuis que je la connais, une très haute considération pour ce qu’elle ressent de manière irrationnelle…
Tout cela pour dire que ta façon de raisonner te convient, certes, mais personnellement, elle me semble assez « pauvre » (pas d’offense) dans le sens où nous avons accès à des façons de percevoir le monde, les autres, et même le divin ou le non-divin, qui échappent à la pure rationalité.
En tout cas, si je résume ce que j’ai compris de ce que tu dis, tu fais « un choix raisonné ». Ce choix est soumis aux critiques que j’ai exposé plus haut (là où je commence par « On peut se poser la question. L’hypothèse que je soutiens est que : »).
Un choix raisonné pour trancher entre deux hypothèses qui entre dans un cadre scientifique et bien défini, cela me semble la meilleure façon de faire. En ce qui concerne les relations humaines, c’est aussi un bon choix, mais il a les limitations que j’ai exposées plus haut, plus les limitations que l’on s’impose si on ne tient compte que de sa raison, et pas de son cœur, des ses intuitions, etc.
Et en ce qui concerne le divin, il y par exemple des gens qui en font directement l’expérience. Cela n’a aucune valeur scientifique, ne peut pas être choisi (de manière raisonnée ou autre) et pourtant, cela a autant de valeur, pour ces gens-là, que de par exemple être profondément attaché à un ami. One fait pas le « choix raisonné » d’être profondément attaché à un ami, on en fait l’expérience.
Bref, tout cela pour dire que ta façon de voir le monde t’amène à des intimes convictions subjectives, qu’elle me semble valables dans un cadre bien défini, mais pauvre et sujette à caution dans d’autres cadres. Je soupçonne même que pousser cette attitude à fond dans tous les domaines de la vie conduit à se couper de ses autres ressources. Cela dit, malgré tout, tes conclusions peuvent être valables et les miennes fausses. Nul moyen de le prouver, ce sont des intimes convictions subjectives.
Vu que je suis cité dans le poste d'origine, je vais quand même me sentir obliger de répondre.
En gros, j'essaie d'appliquer le principe de l'agnosticisme à la majorité des problèmes. Si je ne peux pas connaitre de manière certaine la réponse, à quoi bon la connaitre.
Y a bien évidemment des exceptions. Il y a des choses auxquelles je croie, tout simplement parce qu'elles me sont nécessaires pour vivre (exemple trivial, je crois qu'il existe un monde extérieur à moi, même si je n'ai aucun élément qui me permettrait de le prouver de manière univoque). De la même manière, je crois en un certain nombre de chose qui me construisent en temps que personne morale (en particulier, j'ai un besoin viscéral de croire au libre arbitre, même si encore une fois, rien ne me permet d'en prouver l'existence - et c'est bien la raison qui fait que je déteste les psy). Et les conséquences logiques de ces choses là sont également admises.
Pour moi, il s’agit d’une attitude pragmatique, et très valable, si on an garde les limites en tête.
Commence donc par appliquer ce principe à ton argumentation. :}
Il me semble qu’il l’applique.
Donc la croyance de celui qui croit en l'électrodynamique quantique ou en l'invariance de Lorentz n'a pas plus de valeur que celui qui croit en un univers newtonien ?
Définitivement, ton raisonnement ne tiens pas. Le but d'un raisonnement est avant tout de se rapprocher de la vérité (vérité de notre réalité). Celui qui nierait cette proposition détruirait automatiquement son raisonnement : s'il ne croit pas en une quelconque vérité, alors son raisonnement n'a pas lieu d'être et n'est ni faux, ni vrai : il ne sert strictement à rien et le croire devient une affaire de foi.
Tandis que s'il existe une vérité (relatif à notre réalité), certains raisonnements s'en rapprochent plus et se doivent d'avoir plus de valeurs que ceux qui s'en éloignent.
Là aussi, tu exposes ta vision du monde, tes convictions intimes ET subjectives. Tu plaques une manière d’être valable mais limitée à un cadre précis à une situation beaucoup plus large, où ton type de raisonnement n’est pas forcément le bon. Je ne vais pas répéter ce que j’ai dis plus haut

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Moi je vois ce que ça apporte : les avis des gens qui ne croient pas en une vérité autonome (1) (au sens existence de propriétés où assertions vraies où fausses) n'ont pas à débattre puisque leur raisonnement se détruit de lui même.
Ceux qui ne croient pas en (1) font preuve d'un acte de foi hors du commun : tous leur choix sont arbitraires et injustifiées vu qu'il n'existe pas de vérité. ( ... )
Si tu ne comprends pas ça, ce n'est pas grave vu que de toutes les façons il n'y a rien à comprendre : le vrai et le faux, ça n'existe pas n'est-ce pas ? :}
Ce qui me choque un peu, moi, c’est qu’on dirait que tu n’arrives pas à comprendre ce que dit harermuir. Par exemple, il ne prend pas position sur le fait qu’il existe ou pas une réalité objective, il dit que ton exemple est bidon parce qu’il ne nous renseigne en rien sur cette réalité. C’est différent, tu ne le comprends pas, pourtant il a écrit en toutes lettres et en français.
Moi, par contre, je postule que le réel est voilé, que la vérité « ultime » est inaccessible à notre science et à notre rationalité. Tu es libre de ne pas partager mon intime conviction et de penser qu’elle se détruit toute seule. Et tu sais quoi ? Tu as parfaitement raison. Du moins dans ton cadre de pensées, dans la vision du monde que tu construis à partir de TES intimes convictions subjectives….
Deux hommes, se disputant, décidèrent de demander l’avis d’un vieux sage. Le premier expliqua son point de vue, et le sage dit « C’est vrai, tu as raison. ». Le second, furieux, dit au sage qu’il ne pouvait dire qui avait raison sans entendre les deux ! Et il lui donna sont point de vue, ce à quoi le sage répondit : « C’est vrai, tu as aussi raison. »
Tous les deux furieux, cette fois-ci, ils s’exclamèrent « C’est impossible, que l’on est raison ensemble ! ».
« C’est vrai, vous avez raison. » répondit le vieux sage, en les quittant.