La plupart du temps ce n'est pas pour ne pas blesser l'autre qu'on ne le fait pas. C'est juste qu'on assume pas le climat qui se dégagerait à chaque fois que l'on aurait à la croiser après.
Certes, mais ce n'est pas ce que je voulais dire. Alors je précise :
Les quatre vérités, si elles doivent sortir, elles sortent. Blesser l'autre ou pas, sur le moment, quand ça fuse, ça ne me traverse pas l'esprit.
Ce qui je trouverais cool, ce de ne pas être mal à l'aise après, puisqu'en règle générale, je ne fait que dire ce que je pense, et que je le pense encore après, même quand je dis "ouais, mais j'ai dit ça sous le coup de l'énervement, il ne faut pas y prêter attention", ce que je ne dis jamais d'ailleurs, je n'aime pas mentir.
Dans ma promotion, y'avait un mec, il m'aimait pas, je l'aimais pas, on se le disait assez souvent et pas avec des roses, mais quand on devait bosser ensemble sur un projet, ben on bossait bien. Avec la majorité des gens, si jamais tu as le malheur de leur faire remarquer qu'ils sont bien au delà de ton seuil de tolérance à la médiocrité, c'est mort, ils t'évitent, se servent de toi comme d'un bouc émissaire genre "oui, mais il ne veut pas m'expliquer" et essaient de te faire porter la responsabilité de leur incompétence crasse. Alors t'essaies de recoller les morceaux (enfin moi pas, mais ça c'est ma merde).
Du coup, tu dis rien, mais tu n'en penses pas moins, c'est la seule solution viable. Je trouves ça faux-cul au possible et ça me donne envie de gerber.