La baisse de difficulté en elle-même ne me gène pas forcément pour ma part, sauf quand elle est complètement débile et dévastatrice il y a en général toujours moyen de s'arranger pour trouver ses propres règles ou le personnage/degré d'équipement (etc...) qui offre le challenge voulu même si le jeu est dans l'absolu "exploitable" à mort (Morrowind). Le tout est qu'il y ait suffisamment d'histoire, de géographie, etc... à se mettre sous la dent au rythme choisi.
Et honnêtement je me passe avec grand plaisir de certaines formes de difficulté liées à des points de sauvegarde limités, des séquences de mouvements à apprendre par coeur, etc... qui m'ont assez peu concernée de toute façon étant adepte quasi-exclusive de RPG PC "à l'occidentale".
Ce qui me fait réellement suer dans la tendance générale ces dernières années par contre, c'est la chute de la quantité de contenu, des possibilités d'exploration, et la durée de vie qu'ils apportent, etc... au profit du bling-bling dont je me dis à chaque fois... ouais c'est joli, plus joli qu'avant (quoi que...), mais ça ne m'aurait pas déplu s'ils avaient conservé globalement les mêmes solutions techniques et exploité le temps et l'argent économisés pour offrir (beaucoup) plus de possibilités scénaristiques / d'interaction / de contenu, etc...
Cela dit le problème est en partie résolu pour les jeux dont la structure (éditeur/toolset/etc...) et la communauté le permettent.
Pour le genre qui me concerne, les RPG, il y a aussi une tendance à loucher du côté du gameplay des FPS et son attrait réel ou supposé pour la masse des joueurs, qui me lourde profondément et ne représente pas vraiment une baisse de difficulté à mes yeux. C'est supposé être plus impliquant et plus immersif mais c'est surtout très démotivant quand on déteste le twitch-play, et antithétique d'un genre qui est sensé permettre de mettre en scène des personnages au capacités et limites variées, mais qui s'effacent de plus en plus devant une emphase sur le maniement des contrôles par le joueur.
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