J'ai arrêté de fumer en plusieurs occasions, notamment durant la grossesse et l'allaitement de mes enfants. Donc j'ai réussi à tenir plusieurs mois (pendant la grossesse, c'était facile, la moindre odeur de tabac m'envoyait directement aux toilettes renvoyer mon dernier repas) sans trop de difficultés.
Et pourtant, dès que mes bouts de chou n'ont plus eu besoin "de mon corps", j'ai replongé.
J'ai testé la méthode Allen Carr, qui, comme quelqu'un au-dessus l'a dit, est un véritable lavage de cerveau...j'ai tenu une semaine. Mon homme fumant à côté, et ayant l'habitude de fumer une cigarette pour deux, il m'a tendu la cigarette, machinalement je l'ai prise et ce n'est qu'une fois que j'écrasais la cigarette que je me suis rendue compte de ce que je faisais... j'ai replongé encore.
Puis j'ai testé (ou plutôt on m'a dit "t'as rendez-vous, trouve un truc à lui demander) un magnétiseur qui m'a fait tirer durant une demi-heure sur une cigarette allumée puis éteinte à l'eau. Pareil, une semaine où durant les trois premiers jours j'étais intenable dès qu'un fumeur était à côté de moi, parce que je ne supportais plus l'odeur de la clope. Mais comme c'était en vacances, à peine rentrée, les mauvaises habitudes sont revenues très rapidement.
Airmed disait "Il ne faut pas se dire qu'on est ancien fumeur mais nouveau non-fumeur". J'aurai tendance à dire non. Est-ce qu'un nouveau fumeur aurait envie d'une clope ? Non. Mais un ancien fumeur, ça va lui arriver. Là est toute la différence et c'est ce qui peut nous faire replonger relativement facilement.
Arrêter la clope est un supplice, pourtant logiquement seuls les deux premiers jours (il faut 48h à la nicotine pour ne plus faire effet) ou la première semaine devrait être difficile. Je trouve qu'il est plus difficile de se débarasser de la dépense psychologique que de la dépense physique.
Edit : Erf, toutes mes excuses alors, j'ai du comprendre de travers. :/
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