Les sondages en question

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Avez vous déjà été sondés ? L'autre jour de passage chez mes parents on en discutait en famille, sur 7 adultes présents, en age de voter depuis 14 à 52 ans, tous figurants dans l'annuaire, aucun d'entre nous n'a jamais été interrogé pour un sondage politique (quasiment tous on a déjà eu droit à des enquêtes commerciales par contre).

(j'ai voulu faire un ... sondage sur cette question, mais ils sont désactivés sur l'Agora je crois )

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A part ça, alors que les sondages semblent se multiplier d'autant plus qu'ils se trompent à chaque scrutin, se basent sur de moins en moins de personnes et avec de plus en plus de refus de réponses (environ 10 essais pour 1 réponse d'après un sondeur interviewé par Envoyé Spécial), je pense qu'il y a de quoi se demander dans quelle mesure ils peuvent être crédibles, et pourquoi la méthode des quotas demeure considérée comme plus valide que celle des grands nombres ?

De plus en plus d'entreprises s'intéressent aux sondages du web, qui se basent sur un nombre bien plus grand de personnes, considérant qu'il compense la non-prétention à la représentativité de l'échantillon. En revanche ils sont étrangement ignorés par les agences de presse dès qu'on parle de politique. Des phénomènes comme la progression de Bayrou sont pourtant apparus sur les sondages à 4000+ réponses d' expression-publique.com une bonne douzaine de jours avant que les sondages traditionnels commencent à la répercuter.

Par ailleurs, les sondages traditionnels, donnent actuellement des résultats mathématiquement aberrants, leur succession de résultats similaires montrant que leurs résultats les plus importants ne peuvent qu'être trafiqués pour éviter de se contredire (voir le lien, très intéressant article).

Ils donnent également ces temps ci des résultats peu probables vis à vis de la série mathématique historique (je ne retrouve pas le lien)... en gros une étude a montré que depuis 1974 la marge de variation positive ou négative entre les derniers résultats des partis soutenant un candidat et leur représentant au premier tour d'une présidentielle se situe presque toujours aux alentours de la moitié du premier score, les électeurs étant assez grégaires. Jusqu'ici les principales exceptions sont des partis extrémistes faisant de très mauvais scores hors présidentielles, ou s'expliquent par des candidatures dissidentes (Jospin en 1995 qui a environ doublé un score historiquement bas du PS, car il y avait eu une liste Tapie aux européennes précédentes). Les sondages situent actuellement Sarkozy aux alentours de 2 à 2,25 fois le score de son parti aux dernières élections (16%). Le seul candidat ayant jamais eu un écart supérieur est Lepen qui triple a peu près le score du FN en 2002, mais c'est un candidat à la fois traditionnellement très au dessus de son parti (+50% en général), et dont le parti venait de subir une scission (score historiquement bas, moins de 6% aux européennes de 1999).
(à noter que là les sondeurs ne favorisent pas forcement Sarkozy si leurs chiffres sont fantaisistes, vu que si il fait un score excellent par rapport aux moyennes historiques, disons la marge maximum que la formule énoncée plus haut lui accorde (16+8=) 24%, les sondages très supérieurs auront fait passer ce bon résultat pour un terrible échec)

Enfin, alors que les sondages prennent de plus en plus de poids dans la vie politique (jusqu'à être souvent responsables de la désignation ou de l'abandon de certains candidats), il est permis de s'interroger sur les manipulations possibles, et sur les vrais objectifs, économiques cette fois, des instituts.

Avec tout ça, quel crédit accordez vous aux sondages ?
le principal problème, c'est que les gens ne comprennent pas la signification d'un sondage. Il s'agit d'une photographie de l'opinion à un moment donné et non d'une prévision des résultats. Si on comprend ce principe simple, on s'aperçoit que les sondages ne se plantent finalement pas tant que ça.
Moi non (encore mineure) mais ma mère a assez souvent des sondages au téléphone :

- le machin concernant qui a regardé quoi à la télé tel jour ;
- les politiques locales (que pensez vous de tels aménagements, de tels trucs, ...).

Et j'ai déjà été sondée dans la rue pour donner mon avis sur le goût de tels trucs mais bon aucun rapport avec la politique là. .


Mais je pense encore que les sondages sur le web sont les moins fiables : déjà, ce n'est qu'une partie de la population qui a internet, et surtout ceux qui vont sur les sites de ce genre de sondages sont des gens qui s'intéressent à la politique d'après moi... donc ça représente un échantillon réduit.

Exemple d'un sondage récent sur agoravox :
François Bayrou
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 33%
Jean-Marie Le Pen
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 9%
Ségolène Royal
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 17%
Nicolas Sarkozy
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 15%
Un autre candidat
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 21%
Je ne voterai pas
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 5%



Bref... totalement en décalage avec ce que l'on entend dans les journaux habituels. Et je ne suis pas sûre que cela soit beaucoup plus fiable...
Citation :
Publié par Borh
Il s'agit d'une photographie de l'opinion à un moment donné et non d'une prévision des résultats. Si on comprend ce principe simple, on s'aperçoit que les sondages ne se plantent finalement pas tant que ça.
Argument des sondeurs défendant leur croûte, mais qui n'en rend pas leurs chiffres ni leurs méthodes plus valides.

(voir encore le lien sur les résultats mathématiques, sans les retouches les résultats ne pourraient qu'osciller beaucoup plus ; les sondages ne photographient pas l'opinion publique ils l'interprètent, et de manière souvent tendancieuse)
Citation :
Publié par Louloune

Exemple d'un sondage récent sur agoravox :
François Bayrou
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 33%
Jean-Marie Le Pen
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 9%
Ségolène Royal
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 17%
Nicolas Sarkozy
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 15%
Un autre candidat
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 21%
Je ne voterai pas
http://www.agoravox.fr/sympoll/customize/bar_imgs/blue.jpg 5%



Bref... totalement en décalage avec ce que l'on entend dans les journaux habituels. Et je ne suis pas sûre que cela soit beaucoup plus fiable...
Oui clairement, il est encore moins compatibles avec la série historique d'ailleurs. Mais sur combien de personnes est-il fait ?

La théorie des grands nombres (qui c'est vrai n'est pas tout à fait celle des sondages web, où les gens ne sont pas tirés au hasard mais volontaires à l'intérieur d'une population ayant accès à internet) c'est quelque chose d'assez évident, plus un échantillon pris au hasard est grand plus il tend à être représentatif, à partir d'un certain seuil, un échantillon de 800 personnes établi selon la méthode des quotas le serait moins (si je me rappelle bien ça a été expérimenté dans des élections américaines avec plusieurs échantillons de 20000 personnes prises au hasard contre des groupes de 1000 "représentatives", et les échantillons basés sur la méthode des quotas tendaient à se tromper plus).
La principale raison d'exister des sondages, c'est d'influencer l'opinion.

Parce qu'ils se basent sur les équations mathématiques, ils se donnent une véracité toute scientifique. Tu parles, ils interrogent 1000 personnes sur un potentiel de 45 millions d'électeurs.

Il y a même des pros du sondage qui vendent des prédictions du deuxième tour tout en sachant qu'une énorme marge d'erreur existe (de l'ordre de 3%).
Faire des sondages à 2 mois de l'élection, encore plus sur un deuxième tour, sans connaître les intentions de reports de voix et tout en sachant que l'abstention ne sera connue que le soir même, je tire un grand coup de chapeau aux médias.

Quand ils en auront assez de nous prendre pour des abrutis, ils feront de sacrés économies.
Parce qu'en plus, ça coûte cher les sondages.

Citation :
Indépendance des médias
Selon ce baromètre, 63% des sondés (contre 30%) pensent que les journalistes ne sont pas indépendants face aux pressions des partis politiques et du pouvoir et 60% (contre 29%) qu'ils ne résistent pas aux pressions de l'argent. Le quotidien relève que ce sentiment d'absence d'indépendance des médias n'a pas évolué depuis 1990.
sondage réalisé en face à face au domicile les 7 et 8 février auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.
Et en plus, ils se tirent une balle dans le pied.
Citation :
Publié par Borh
le principal problème, c'est que les gens ne comprennent pas la signification d'un sondage.
Ca me paraît accessoire. Le principal problème des sondages, ama, c'est qu'ils participent à la construction des opinions et par suite influent sur les votes.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils sont interdits les derniers jours, mais genre avant, non, on s'en fout.
différents problèmes pour les sondages:

- l'échantillon n'est jamais pleinement représentatif pour pas mal de raisons (régions qui votent plus à droite, disproportion dans les CSP des sondés, disproportions dans les âges des sondés ... ) autrement dit, rien de vraiment scientifique

- le sondage est payé par quelqu'un / quelque chose pour illustrer ce qu'il veut montrer

- les questions posées dans le sondage peuvent fortement influencer les réponses.

ensuite, vient le problème de l'utilisation des sondages pour les candidats.

On en arrive à des aberrations : un candidat qui fait des discours-ciblés pour la population qui doit l'écouter.

Un discours pour les écolos, un discours pour les prolos, un discours pour les patrons ... Et toujours en se basant sur les sondages pour voir les "impacts" des discours...

presque une étude de marché quoi
Citation :
Publié par baai
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils sont interdits les derniers jours, mais genre avant, non, on s'en fout.
S'ils sont interdits les derniers jours, c'est pour éviter une baisse de la mobilisation en s'imaginant que les jeux sont faits. Pas pour éviter d'influence sur l'opinion.
Pour moi le principal problème des sondages, c'est l'utilisation qu'en font les hommes politiques pour orienter leurs discours par leur inéxactitude. Les sondages disent que les Français s'inquiète de l'insécurité et de l'immigration, alors parlons d'insacurité et d'immigration. Les Français n'aiment pas l'Europe, alors surtout n'en parlons pas. C'est regrettable.
Citation :
presque une étude de marché quoi
Toute l'élection est une campagne publicitaire, avec des experts dans chaque camp qui étudient leurs cibles commerciales à grand coup d'études d'opinion.
Les profs interrogés sont incertains ? hop grands discours sur l'éducation nationale.
Les DOM-TOM inquiets ? Hop un ptit voyage dans les îles.
Tout le monde sera servi. J'attend impatiemment un coup de fil d'IFOP pour qu'enfin je puisse, comme les autres, avoir l'impression d'être au centre des préoccupations françaises.
Après l'adhésion politique à 20 €, les slogans piqués à la SNCF par de médiocres publicitaires, bientôt pour tout votant un chèque cadeau à Carrefour ?

C'est pas un avenir qu'on nous prédit, mais un paquet de lessive avec un cadeau dedans.

C'est lamentable.
Citation :
Publié par Borh
S'ils sont interdits les derniers jours, c'est pour éviter une baisse de la mobilisation en s'imaginant que les jeux sont faits. Pas pour éviter d'influence sur l'opinion.
Absolument pas.

L'objet de la loi du loi du 19 juillet 1977 qui encadre l'usage des sondages est de fournir un garde-fou contre les manipulations au moyens de sondages, et son article 11 en particulier a pour but sinon atteint du moins visé de préserver le sacro-saint principe de l'isoloir, du vote sans influence.

Le politologue Patrick Champagne te l'apprendra volontiers :
http://www.homme-moderne.org/societe.../pourenfi.html
Moi on m'a téléphoné pour un sondage sur ma position politique.

Ils m'ont posé 2 ou 3 questions pour se faire une idée de ma situation et m'ont fait comprendre (poliment) que je ne correspondais pas au profil dont ils souhaitaient connaître l'opinion (apparemment ils manquaient de personnes en couple dans les 30 40 ans pour la précision de leur sondage). Donc finalement j'ai pas servi à grand chose.
Citation :
Publié par Uvea
Moi on m'a téléphoné pour un sondage sur ma position politique.

Ils m'ont posé 2 ou 3 questions pour se faire une idée de ma situation et m'ont fait comprendre (poliment) que je ne correspondais pas au profil dont ils souhaitaient connaître l'opinion (apparemment ils manquaient de personnes en couple dans les 30 40 ans pour la précision de leur sondage). Donc finalement j'ai pas servi à grand chose.
En gros plutôt que de se fatigué à faire de la quantité, ils préfère faire de la "qualité".
Mais je ne suis pas sur que ce soit très fiable dans le sens où si 30 ouvriers sur 50 interrogés répondent qu'ils voteront UMP, cela n'implique pas que 60% des ouvriers voterons UMP et que on peu donc passé tranquillement à une autre classe de la population...
L'autre gros problème des sondages, c'est le mandataire du dit sondage.

Si le ps veux faire un sondage, ou la droite ou xyz de couleur politique xyz les questions du sondage seront forcément orientée pour qu'au final il leur soit favorable.

J'ai une fois répondu a un sondage philippe Morris...en gros toutes les questions induisait indirectement à une réponse en faveur de philippe morris. Donc imo les sondage sauf si il sont mandatés par un organisme TOTALEMENT neutre ça vaut que dalle.
Comme on me l'a appris ya longtemps, "les chiffres c'est comme les bikinis, ça veut montrer beaucoup mais ça cache l'essentiel".
C'est aussi ce que je pense des sondages, mais encore faut il partir du postulat que l'opinion publique existe, et ça c'est discuté et discutable.
Ce qu'on remarque dans l'opinion publique, donc si elle existe, c'est d'abord qu'elle réagît toujours à chaud, sur le moment, l'évènement de la journée. Or en politique on ne peut réagir qu'à froid, avec recul et en ayant réfléchi préalablement. On juge pas un candidat ou un élu selon les dernières nouvelles, ou ce qui vient d'arriver, mais en fonction de son bilan, son programme etc....

Le second point c'est que l'opinion publique, toujours si elle existe, réfléchit davantage en termes axiologiques, avec des considérations morales etc... et pas nécessairement en termes politiques. On va juger ce qui est bien, pas bien, etc...et donc pas avec des arguments politiques.

Ensuite, on remarque que l'opinion publique est très fluctuante, d'un jour à l'autre, d'un évènement à l'autre... On remarque par exemple que ya quelques années, quand Raffarin vivait ses derniers jours de premier ministre (et oui il a été premier ministre), les sondages le jugeaient à un des plus bas scores qu'un premier ministre ait jamais fait. Quelques jours après, ce bon cher Jean Pierre se fait hospitaliser et opérer de la vésicule. Les sondages le recréditent de près de 10 points...Ya donc ici la théorie de "on ne tire pas sur quelqu'un à terr" qui est à prendre en compte, paramètre extrêmement variable, et qui fausse tout.

Enfin, je dirai que ces dernières années, les sondages ont très largement fait la preuve de leur fausseté et les instituts ont montré leur inefficacité:
en 1995, les sondages annonçaient Balladur élu dès le premier tour,
en 1997, la droite remportait les législatives
en 2002, au deuxieme tour on avait coude à coude un duel Chirac-Jospin, annoncés alternativement à 52 et 48%
en 2005, le OUI au référendum l'emportait avec une large majorité, toujours selon les sondages...

Regardez aujourd'hui ce qu'ils prévoient?Que dalle. Ca change absolument tous les jours, mais ça va etre marrant de garder en mémoire ce qu'ils annoncent quand meme, et de voir en avril ce qu'on aura vraiment.
Citation :
Publié par baai
Absolument pas.

L'objet de la loi du loi du 19 juillet 1977 qui encadre l'usage des sondages est de fournir un garde-fou contre les manipulations au moyens de sondages, et son article 11 en particulier a pour but sinon atteint du moins visé de préserver le sacro-saint principe de l'isoloir, du vote sans influence.

Le politologue Patrick Champagne te l'apprendra volontiers :
http://www.homme-moderne.org/societe.../pourenfi.html
Je sais pas s'il a raison mais je vois pas en quoi ça contredit ce que j'ai dit. Il parle de manipulation tout court, donc difficile de savoir s'il parle de manipulation de l'opinion comme tu le dis ou de manipulation du vote comme je le dis. Les deux notions étant différentes.

Citation :
Publié par El Cle
Enfin, je dirai que ces dernières années, les sondages ont très largement fait la preuve de leur fausseté et les instituts ont montré leur inefficacité:
en 1995, les sondages annonçaient Balladur élu dès le premier tour,
en 1997, la droite remportait les législatives
en 2002, au deuxieme tour on avait coude à coude un duel Chirac-Jospin, annoncés alternativement à 52 et 48%
en 2005, le OUI au référendum l'emportait avec une large majorité, toujours selon les sondages...
Pour ce qui est de 1995, les sondages donnaient Balladur gagnant 4-5 mois avant les élections mais les derniers sondages le donnaient largement battu. Pour le referendum sur le TCE, c'est pareil, le non était largement gagnant dans les derniers sondages. J'avais même entendu sur ITV Jean Marc Lech, le patron d'IPSOS affirmer qu'il démissionnerait si le oui l'emportait.... Encore une fois, les sondages ne sont pas des prévisions. ca ne sert qu'à connaitre l'opinion à un moment donné mais certainement pas l'opinion future.
(pour les autres élections que tu cites, j'avoues que je me rappelle plus des derniers sondages, même si je suis sûr qu'ils ont sous estimé Le Pen en 2002 comme à chaque election)
les sondages , je les prend comme un indicateur large d'une tendance mais je suis loin de m'y fier .Je les recroise souvent avec d'autres indicateurs pour me donner un avis.
Citation :
Publié par Louloune
Exemple d'un sondage récent sur agoravox :
Attention, il ne s'agit pas d'un sondage au même titre que les sondages réalisés par les instituts de sondage. Il s'agit d'un vote réalisé par les gens qui fréquentent un site.

Un sondage est réalisé à partir d'un échantillon représentatif. 1000 en général, 10 000 dans de rares cas.
Cet échantillon est travaillé, pour obtenir une photographie la plus fidèle de la France, avec un minimum de personnes.

Ces 1000 personnes représentent les diverses couches sociales, des métiers divers, des âges divers, dans des proportions que les sondeurs savent représentatives de la France.

Ce n'est pas le cas d'un vote sur un site. Il y a sur-représentation de certaines populations ( sur Internet, de manière flagrante, les 20-35 ans ), quasi absence de certaines populations ( les 50 et plus sont moins présents, et les 60 et plus très rares ). Bref, quoi qu'il arrive, un sondage sur un site n'a pas de représentativité autre que celle de... ses lecteurs.
Voilà, si la France était composée exclusivement des lecteurs d'Agoravox, ce sondage en donnerai une assez fidèle image. Mais ce n'est pas le cas.

Pour en revenir aux sondages dans leur globalité, ils se trompent, toujours, car la marge d'erreur d'un sondage sur 1000 personnes est telle qu'elle ne permet pas d'évaluer avec précision des résultats qui se modifient totalement avec quelques pourcents de voix de plus ou de moins.
Ils se trompent, mais néanmoins, ils sont assez fidèles. Ils donnent une image approximative de l'opinion à un instant T. Une opinion souvent fortement influencée par les évènements très récents. Ils sont une bonne référence pour savoir qui progresse dans l'opinion, qui marque des points, et qui en perd.
Impossible d'annoncer un vainqueur rien qu'avec des sondages. Tout au plus peut-on annoncer les vaincus d'office, et dire que tel ou tel est en train de décrocher.

Reste le cas de Le Pen.
Les sondeurs donnent 13-15%. Et bien sachez que si ils prenaient d'une manière brute les résultats obtenus par téléphone, ils devraient donner deux à trois fois moins. Certains résultats, dont les siens, doivent être pondérés à la hausse, car clairement, certains électorats n'aiment pas trop s'exprimer sur leurs choix.

Mais comme toujours, il y a ces 25 à 30% d'indécis qui sont très difficiles à déterminer.

Oui, les sondages ne sont jamais parfaits. Non, ils ne se plantent que très rarement de beaucoup.
Il y a peu entre un Le Pen a 18% et un Jospin à 17, et un Le Pen a 17 et un Jospin a 19. Et pourtant, les implications sont énormes.
Citation :
Publié par Aratorn
Ces 1000 personnes représentent les diverses couches sociales, des métiers divers, des âges divers, dans des proportions que les sondeurs savent représentatives de la France.
Le problème de la thèse de la représentativité des échantillons (qui est commun à toutes les tentatives de prétendre réellement scientifiques une analyse basée sur des données sociologiques partielles, mais particulièrement applicable aux sondages) c'est le nombre de critères pris en compte.

Entre les critères pouvant avoir une influence sur le vote écartés pour cause de tabous locaux (en France typiquement origine ethnique et religion) et ceux écartés pour cause de nécessité d'une quantité de données trop importantes ou d'une approche trop psychologique (sphère de relations limitée à sa classe sociale ou amitiés hors de son milieu, tradition de vote familiale et relation avec celle ci, tendance à mentir) la prétention d'aboutir à une "représentation" ne repose que sur l'affirmation.

Les 20 ou 30 personnes représentant les ouvriers masculins de tranche d'age x ont toutes les chances de ne pas être représentatifs des ouvriers masculins de tranche d'age x, puisque avec un nombre si faible il est impossible de retrouver la diversité des dizaines de milliers de personnes qu'ils représentent, avec une bonne répartition des causes particulières qui les motiveront à voter de telle ou telle manière.

En additionnant tous les groupes, la théorie veut que les erreurs tendent à se compenser, ce qui est vrai dans une certaine mesure, mais aboutit tout de même à une marge d'erreur très élevée (les écart sont régulièrement autour de 10% des scores même des gros candidats sur les sondages à 1 semaine du vote, il y a même déjà eu des 44% d'écart sur les scores de petits candidats -Robert Hue en 2002- ).

Et surtout cette importante marge d'erreur, sans les ajustements, rendrait selon toute probabilité impossible de discerner des tendances régulières (voir toujours le lien sur la répartition des erreurs), les candidats oscilleraient autour de leur score plutot que de progresser/regresser sur plusieurs sondages de suite. Or ce que nous sortent régulièrement les sondeurs et ce sur quoi jasent les journalistes c'est des tendances, avec des frémissements de 1 ou 2 points, très inférieurs à la fois aux marges d'erreur et aux ajustements effectués par les instituts. Plus encore que les sondages en eux mêmes l'arnaque est de prétendre que ces évolutions sont signifiantes, ce que font systématiquement les journaux ("bonne prestation de Lepen sur TF1 il gagne un point à 13%", "Royal se reprend et remonte de 2 points au 1er tour", "Sarko creuse l'écart au second", etc... c'est surtout là qu'est la manipulation, les sondages sont capables de donner un ordre de grandeur des scores mais certainement pas de discerner des tendances aussi fines).
Je ne sais pas si l'on en a déjà parlé mais la façon de poser une question est primordiale, j'ai retrouvé un post sur un autre forum je le colle ici:

Citation :
Structure du questionnaire

Forme des questions

Il y a 3 catégories de questions :
- ouvertes (Selon vous, comment peut-on remédier à l'échec scolaire ? )
- fermées (Possédez-vous un ordinateur ? oui / non)
- à éventail de réponses (il peut s'agir de classer, faire un choix, ou bien se positionner sur une échelle d'attitude)

Le choix d'une forme peut plus ou moins déterminer la finesse avec laquelle on récoltera des données. Il s'agit là aussi de bien réfléchir à leur pertinence, à savoir le lien entre l'objet d'étude et les hypothèses à tester. Une pré-enquête a de préférence été effectuée.


Types d'objectifs

Les questions peuvent être des questions de faits ou d'opinion.

Les questions de faits semblent à première vue plus objectives (Dans combien de langues étrangères pouvez-vous tenir une conversation courante ?) que les questions d'opinions.

Pourtant là encore, le phénomène bien connu de désirabilité sociale peut intervenir. Il s'agit de la tendance qu'ont les gens à se présenter selon lezur meilleur jour, à plutôt mettre en avant leurs qualités, les aspects positifs de leur personne, et à minimiser les aspects négatifs. Ou du moins par rapport à l'idée qu'ils se font de ce qu'attendent les gens.

Il est bien connu qu'en "société" on fait attention à ce que l'on dit, on est "politiquement correct". En phase de séduction, par ex., on se tient bien, on est prévenant, courtois, on ne parle que de ses meilleures expériences etc. Et 3 mois après, on pète au lit.

Donc, même les questions de fait peuvent être biaisées, notamment lorsqu'elles portent sur des sujets "tabous".


Nombre et organisation des questions

Enfin, la longueur de passation peut influencer (lassitude) comme dans certains cas l'odre des questions et des thèmes abordés (effet de halo). Lorsque ce dernier est suspecté on le teste en créant plusieurs versions (avec ordres différents) sur plusieurs échantillons.



Formulation des questions

Vocabulaire : Le vocabulaire employé doit être simple (éviter les termes techniques), et surtout précis.
("Quand vous étiez jeunes..." Ça veut dire quoi "jeune" ? 15 ans, 25 ans ?)

Formulation : Le biais c'est le risque encouru à tous les stades du déroulement d'une enquête de dévier de la direction qui devrait être la sienne. La formulation des questions est l'une des sources possibles de biais les plus importantes.


Mots à charge affective et soumission aux stéréotypes

Certains mots sont très connotés ou peuvent susciter des émotions fortes. Ont dit qu'ils ont une charge affective (salope, pute, meurtre, etc). Le risque est qu'ils suscitent l'approbation ou la désapprobation immédiate.
Les noms propres tombent aussi dans cette catégorie, notamment lorsqu'il s'agit de personnalités.

Ex. On a posé la question suivante aux civils américains (mars 1940) :

1. Pensez-vous que les USA devraient faire plus qu'ils ne font actuellement pour aider l'Angleterre et la France ?
2. Pensez-vous que les USA devraient faire plus qu'ils ne font actuellement dans leur lutte contre Hitler ?

1. Oui 66%, Non 22%, Sans op. 12%
2. Oui 75%, Non 13%, Sans op. 12%

Les deux questions impliquaient la même chose, mais ici le nom du Führer a joué un rôle de stimulus dans l'augmentation de l'approbation (+9%).


Mais la réaction affective d'un sujet face à certains termes ou locutions peut ne pas révéler une conviction profonde et donc être une simple réaction stéréotypée, quasi instincive d'approbation ou d'hostilité, sans réflexion à l'élaboration d'une réponse. Il s'agit le plus souvent de crainte d'engagement, d'un refus de participer : inhibition de l'action ci elle est trop clairement exprimée.

1. Si le Canada était actuellement envahi par une puissance européenne, pensez-vous que les USA devraient utiliser leur flotte et leur armée pour aider le Canada ?
2. Si le Canada était actuellement envahi par une puissance européenne, pensez-vous que les USA devraient entrer en guerre pour aider le Canada ?

1. Oui 71%, Non 23%, Sans op. 06%
2. Oui 64%, Non 29%, Sans op. 07%


Enfin, il faut faire attention à l'incompatibilité pouvant caractériser des termes que l'on voudrait faire coexister dans la même question.

1. Pensez-vous que les USA devraient autoriser les discours contre la démocratie ?
2. Pensez-vous que les USA ne devraient pas interdire les discours contre la démocratie ?

1. Oui 21%, Non 62%, Sans op. 17%
2. Oui 46%, Non 39%, Sans op. 15%

On peut pratiquement expliquer la variation (25% de Oui !) par la seule coexistence dans la 2nde formulation des termes "interdire" et "démocratie", a priori incompatibles entre-eux. On sait aussi que les gens n'aiment pas les mots chargés affectivement comme "interdire", ou les versions négatives de certains termes (détruire/construire, battre en retraite/se replier, etc.)


Influence des personnalités

Les gens auront plutôt tendance à exprimer leur opinion à l'égard de la personne, plutôt que leur opinion personnelle sur le problème évoqué. C'est compréhensible, ils désirent être logiques avec eux-mêmes : ils ne peuvent approuver l'opinion d'une personne qu'ils réprouvent ; Inversement, ils ne peuvent réprouver l'opinion d'une personne qu'ils approuvent (voir l'influence de l'argument d'autorité en rhétorique).

1. Il a été dit récemment qu'en vue d'éloigner les allemands, du nord et du sud de l'Amérique, nous devrions les empêcher de capturer les îles de la côté ouest de l'Afrique. Pensez-vous que nous devrions tenir les allemands éloignés de ces îles ?
2. Le président Roosevelt a dit récemment qu'en vue...

1. Oui 50%, Non 21%, Sans op. 29%
2. Oui 56%, Non 24%, Sans op. 20%

La variation la plus remarquable ici est celle des sans opinion. La référence à la figure du président Roosevelt conduit certains gens à se prononcer. Leur opinion semble donc davantage concerner la personne du président que la proposition qui leur est soumise.


Personnalisation des questions

Plus la formulation de la question met en cause l'interviewé, plus sa réponse tendra à être positive ou négative.

1. Est-il utile pour intensifier l'effort de guerre d'avoir des femmes dans l'armée ?
2. Conseilleriez-vous à votre fiancée de s'engager dans l'armée ?
3. Conseilleriez-vous à votre soeur de s'engager dans l'armée ?

Non :
1. 39%,
2. 57%,
3. 70%.

Plus la question concerne le sujet, plus celui-ci passe de l'expression d'une opinion publique à l'expression de son opinion personnelle (privée). C'est un biais bien connu, mais qui peut aussi être utilisé sciemment, notamment dans l'études des attitudes (création d'échelles) ou du locus of control (référent interne ou externe d'une opinion).


Déformation conservatrice

La déformation conservatrice, ou "complexe de Panurge", revêt deux aspects :
- attirance pour la réponse OUI,
- peur des changements.

(En février 1945, après la conférence de Yalta, le général De Gaulle avait refusé de se rendre à l'invitation du président Roosevelt aux USA).
1. Pensez-vous que le général De Gaulle aurait dû accepter l'invitation de Roosevelt ?
2. Pensez-vous que le général De Gaulle a eu raison de refuser l'invitation de Roosevelt ?

L'attitude d'approbation à l'égard de la conduite de De Gaulle consistait donc à répondre NON à la formulation 1 et OUI à la formulation 2.

1. Non 58%, Oui 27%, Sans op. 16%
2. Oui 63%, Non 15%, Sans op. 22%

Quel que soit le type de question posée la proportion des sujets est supérieure lorsqu'il s'agit d'approuver le comportement de De Gaulle. Les sujets ont tendance à fournir des réponses conservatrices, en accord avec les événements, plutôt que d'aller à contre-courant.

Le pourcentage des OUI est supérieur à celui des NON quelle que soit la formulation, alors qu'il devrait être à peu près identique ( - (-p) = p ). Les opinions en psychologie ne suivent pas les règles de l'algèbre (double négation). Le pourcentage d'approbation augmente lorsqu'il se traduit par une réponse OUI.


Concernant l'influence de la résistance au changement :

1. Pensez-vous que le Congrès devrait modifier la loi de neutralité pour que la France et la Grande-Bretagne puisse acheter du matériel de guerre à notre pays ? (1939)
2. Pensez-vous que la France et la Grande-bretagne devraient pouvoir acheter du matériel de guerre à notre pays ?

1. Oui 53%, Non 33%, Sans op. 14%
2. Oui 61%, Non 31%, Sans op. 08%

Les réponses approbatrices sont plus nombreuses lorsqu'il n'est pas question de manière explicite de transformer la législation du pays. Les gens ont tendance à émettre des opinions qui n'impliquent pas un changement (résistance).



Passation du questionnaire

Aspect personnel de l'enquêteur

L'influence de cette variable a été étudiée de manière systématique en psychologie sociale, comme le look (appartenance à une catégorie socio-professionnelle), mais plus notamment l'apparence "raciale". Ainsi une célèbre étude aux USA (1944) :

1. Pensez-vous qu'il y a trop de Juifs dans les fonctions publiques et les emplois officiels ?
2. Pensez-vous que les Juifs ont trop de pouvoir aux USA ?

Parallèlement on effectue un plan de recherche, en introduisant deux facteurs additifs : l'aspect vestimentaire et le nom. On retient ainsi 4 groupes d'enquêteurs habillés selon les stéréotypes partagés à l'époque par la population sur les Juifs (look américain "moyen" ou typiquement "juif") et se présentant ou non avec un nom à consonnance juive ou pas. D'où les 4 groupes d'enquêteurs :

A. aspect juif
B. aspect non juif
C. aspect et nom juifs
D. aspect et nom non juifs

Taux de réponses OUI aux deux questions :

A. 1. 15.4%, 2. 15.6%
B. 1. 21.2%, 2. 24.6%
C. 1. 11.7%, 2. 05.8%
D. 1. 19.5%, 2. 21.4%

Les sujets interviewés répondent en fonction de la perception qu'ils ont de cet autrui qu'est l'enquêteur. Ils répondent de manière à ne pas blesser ceux dont ils pensent qu'ils sont juifs. Une certaine censure est toujours présente et plutôt que de toujours répondre conformément à leur opinion, les sujets préféreront répondre conformément aux opinions qu'ils prêtent à leur interlocuteur.


Opinion de l'enquêteur

L'aspect personnel de l'enquêteur n'est pas la seule variable parasite. Ses propres opinions sur la question peuvent avoir une influence, même s'il ne les exprime pas !
Malgré toutes les précautions prises, la formation des enquêteurs, etc., il existe un processus totalement inconscient qui tend à favoriser l'expression d'opinions semblables aux siennes.

Laquelle de ces deux attitudes vous semble la meilleure ?
- Rester à l'écart du conflit,
- ou aider les anglais ?

On voulait savoir si les américains étaient plutôt ilosationistes ou plutôt interventionnistes. On a donc employé deux groupes d'enquêteurs qui étaient sincèrement pour l'une ou l'autre de ces positions.

Réponses isolationnistes : 56% (enquêteur Isolationniste), 40% (enquêteur interventionniste)
Réponses interventionnistes : 44% (enquêteur Isolationniste), 60% (enquêteur interventionniste)

La majorité des sujets professe une opinion en accord avec la thèse à laquelle adhère l'enquêteur sans que celui-ci en ait fait mention. De plus, il semblerait que l'influence soit particulièrement sensible chez les sujets qui, initialement, étaient sans opinion, et qui en manifestent soudain une en cours d'entretien.

Ce phénomène d'influence inconscient n'est rien de paranormal mais à sûrement un rapport avec des feed-backs de signes minimaux non-verbaux auxquels on ne fait généralement pas attention. "Inconscient" doit être compris dans le sens de "non conscient". C'est de même nature que l'effet Hans (le cheval "Hans The Clever" qui savait compter), ou ce que pratiquent les hypnothérapeutes ericksoniens, les mentalistes ou prestidigitateurs, joueurs de poker professionnels...
C'est vrai qu'il y a aussi la question de la formulation. Elle se pose sans doute moins pour les sondages sur un vote, mais il y en a quand même plusieurs, je serais curieux de savoir dans quelle mesure les résultats diffèrent entre les questions : "si les élections avaient lieu demain pour qui voteriez vous" et "pour qui envisagez vous de voter aux prochaines présidentielles" (à priori les élections ne peuvent avoir lieu soudainement qu'en cas de mort du président / crise grave le poussant à démissionner, le "demain" incite-t-il inconsciemment à en tenir compte ?).

La formulation a en tout cas beaucoup d'impact sur les "sondages" (votes volontaires) du web, qui ont souvent un titre faisant avant tout réagir les gens ayant telle ou telle opinion.

(exemple, un vote intitulé "après le 11 février donnez votre avis sur l'affrontement Sarko-Royal ?" fait sans doute avant tout réagir des gens pensant que le discours de Villepinte est un tournant de la campagne, et donne Royal gagnante tout en lui accordant plus de confiance sur la majorité des sujets, le vote suivant titré "Donnez votre avis sur l'actualité et le coût des programmes des candidats" fait réagir les gens inquiets de celui ci et dire à la plupart que "le coût de son programme serait insupportable pour le pays" et dès lors que "le discours de Villepinte les a plutôt incité à voter contre elle")
les sondages : fonctionnement et représentativité.
[Ce sujet provient de la division de ce fil.
Sujet divisé par orime.]


Citation :
Publié par ClairObscur
C'est bizarre. Tous les sondages officiels affirment que
quand tu lis les bidouillages des instituts de sondage dans le canard, ça laisse dubitatif.
Citation :
quand tu lis les bidouillages des instituts de sondage dans le canard, ça laisse dubitatif.
Les sondages c'est du bidon
950 interrogés , qui sont chez eux en journée et qui accepte de répondre à des sondages. Perso moi , ca fait : Bonjour Monsieur c'est pour un sond.... *bip* *bip* *bip*.
Sans parler des formules d'apothicaires , qu'il nous refoutent derriere en fonction de critères completement approximatif. D'ailleurs les sondages se sont sans cesse planter. Alors tout ce qui compte c'est que y'en a 3 + 1 dans un mouchoir de poche. Bien malin celui qui peut deviner l'issue du premier tour.

J'aimerais quand meme lire cet article du Canard. On peut le lire sur le net ?
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