Bon, prenons une étude de 30 élèves...
<pour info, les réponses des bacs +, ce n'était pas utile, on parle des Collégiens et Lycéens>
Sur 30 élèves en milieu moyen, combien vont avoir besoin d'aide individualisé ? Combien vont avoir besoin de travailler en groupe, de faire des recherches ?
Combien vont regarder les mouches voler, consulter leurs portables, écouter de la musique, bref glander ?
Les petits penseurs et théoriciens du scolaire c'est toujours les mêmes, ça pique une idée comme je le disais plus haut à un endroit où c'est rôdé et éprouvé en se disant que ça pourrait être mit partout...
Tantôt le privé pique une idée au public, mais bien plus souvent, le public laisse le privé tenter des choses et reprends à son compte ce qui marche, et le public en a souvent plus les moyens que le privé.
Reprenons, 30 élèves... Combien de locaux ? Combien de <surveillants>, <aide-éducateurs>, <répétiteurs> ?
Je vois bien un malheureux intervenant expliquant un sujet de math à un pauvre élève innocent qui donnera l'occasion aux autres de chahuter ou dormir !
Ah oui, je sais de quoi je parle, oui, je suis Cpe... Je l'avais déjà dis dans le passé.
Pour donner une chance à l'éducatif, il faudra des visages humains, maintenir les postes d'enseignants, pas les supprimer, diviser les classes, donner le goût d'apprendre et de savoir, prendre plaisir à être dans l'école, pas à en faire hélas une geôle ! Enfin, c'est un vieux débat !
Des geôles, parfois si on ne se remet pas en question, c'est ce que l'on construit, et c'est ce que l'on détruit en premier quand on peut...