Eh bah pour ma part, je suis en train de me taper La guerre et la paix de Léon Tolstoï.
Alors, au début, c'est un peu le bordel. Disons qu'en 50 pages, on vous présente 30 personnages, dont tous les noms sont du genre Pavel Ivanovitch Tchitchikov (sauf que ça c'est un personnage de Gogol). Bien, dans la famille Tchitchikov, il y a le père, la mère, 2 fils, 2 filles. Donc quand l'auteur écrit Tchitchikov ferma les yeux on se demande un peu du quel il parle. Et pour corser le tout, des Pavel Ivanovitch, il y en a 3 différents. Tout ça pour dire qu'il est essentiel en abordant ce livre de se concentrer sur les personnages, leurs noms précis, et les relations qui les lient. Une fois les noms des personnages bien ancrés, plus de problèmes.
L'histoire suit donc un petit paquet de protagonistes, la plupart du temps issus de la haute société russe, principalement des familles Kouraguine, Bolkonsky, et Rostov. Autour de ces familles gravitent une nuée d'autre personnage, dont les plus importants sont peut être Boris Doubetskoi, Pierre Bézoukhov, et Napoleon Bonaparte. Parce qu'en fait, La guerre et la paix c'est la campagne de Russie vues par les Russes. C'est bien sur un roman historique, et non un précis d'histoire, n'espérez donc pas y trouver une exactitude historique parfaite, même si je ne doute pas une seconde que Tolstoï s'est renseigné avant d'écrire son oeuvre.
On observe donc la vie de ces personnages, d'une part à Moscou et Pétersbourg, dans leur vie civile, où il est question d'intrigue, de relations familliales, de franc maçonnerie, de religion, et d'autre part, pour certains d'entre eux, sur les champs de bataille, par exemple Austerlitz.
Alors attention, La Guerre et La Paix est divisé en 4 livres (publiés chez Folio en 2 tomes), pour un total d'un peu moins de 2000 pages (chez Folio toujours). La complexité des histoires, liée aux personnages principalement, ne permet pas de faire une pause entre chacun des 4 livres pour changer un peu. Mais promis, ça vaut le détour, c'est haletant.
Je cherchais le sketch des Nuls Guère Epais, édité chez Plomb, mais je le retrouve pas.
Et en tant que grand adepte de Steinbeck (pour lequel j'ajouterai à la liste de ses plus grandes oeuvres A l'Est d'Eden) je ne peux que recommander la Coupe d'Or, qui n'est que l'histoire romancée du pirate Henry Morgan, et qui tranche complétement avec le reste de la bibliographie de l'auteur.
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