Mais on parle de quoi là ?
S'il s'agit de savoir si "la société" reconnait des gens comme supérieur à d'autres, qu'il existent des séparations sociales qui se crée naturellement, et que les gens d'une "caste" ne parle que difficilement avec ceux d'une autre, et que quand ca arrive par accident, ils n'ont de toute manière pas le bagage de référence en commun pour que la discussion aboutisse, je vois pas vraiment où est le scoop, je doute que le post eu fait scandale, et s'il y avait eu des réponse, ca aurait sans douté été pour déploré cet état de fait de manière convenue. En bref, c'est pas nouveau, la séparation de la population en Etat, ca date un peu quand même, et c'etait certainement encore pire auparavant.
Ce qui choque ici avant tout, c'est l'attitude de Fingo. Ce n'est pas un haro sur le mérite ou la réussite (et non, nous ne vivons pas dans une méritocratie, les deux sont loin d'être equivalents). Simplement, l'auto-suffisance, la self-complaisance, ca insupporte très rapidement un certain nombre de personne.
Partant de là, on a une question, où on parle de gens objectivement supérieur, dont la réussiste sociale s'explique par un "mérite" supplémentaire (sauf, bien entendu, pour les cas d'espèce rarrissisme, les nouveaux riches si vulgaires cités par je ne sais plus qui). Ca déjà, pour une bonne partie de la population jolienne, c'est faux. On peut ne pas reussir pour tout un tas de raison qui n'ont rien à voir avec le mérite. On peut réussir pour des raisons tout aussi différente. J'irai même jusqu'à oser affirmer que la proportion de méritant n'est pas tellement plus importante chez les nantis que chez les autres. Le facteur chance (quelque soit la forme qu'elle prend est largement prépondérent).
A partir de là, comment juger. Qui m'est supérieur ? Les gens flattés par la télé dont je ne partage ni les valeurs, ni les envies ? Le type que je croise dans la rue et qui roule en voiture de luxe, mais dont je ne connais rien ? Je peux admirer des idées, un raisonnement, mais ca ne me fera pas sentir maladivement inférieur à son auteur, au point d'en ressentir de la gène. Je peux de la même manière m'exstasier devant une création artistique, quelqu'elle soit sans pour autant pleurer mon manque de talent.
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