Les gens mieux que moi me motivent.
Ils sont un puissant moteur permettant d'avancer dans la vie.
Ayant une mentalité assez "caméléon", mon entourage amical ou simplement relationnel est assez important pour moi.
Déjà tout petit, j'étais ainsi.
J'ai fréquenté deux classes à la population différente au collège.
Une classe composée quasi-exclusivement de racailles, un environnement médiocre donc, mes résultats l'étaient aussi.
Ensuite une classe composée de très bons élèves, ayant de solides base voire plus que le niveau officiel de la classe et je me suis mis à être bon, dans le peloton de tête de la classe en terme de résultat.
La médiocrité appelle la médiocrité, c'est aussi simple que cela.
J'étais un peu comme le Jolien de base avant, criant au "fake" dès que quelqu'un racontait une anecdote sur sa vie sortant de mon quotidien et surtout étant aux antipodes de ce que mon pauvre esprit de plébéien pouvait imaginer. Pour moi, c'était du domaine d'un film, d'une série voire d'une sitcom à la con sans un brin de réalisme, tout juste bon à faire rêver les minettes sur de l'impossible à l'instar de la série Beverly Hills.
Seulement voilà, la vérité c'est ce que Fingo énonce, il y a plusieurs strates dans la société et elles s'ignorent royalement entre elle.
S'ignorent ? Non, ce n'est pas le mot juste, c'est bien pire que cela à dire vrai, elles ne savent carrément pas que les autres existent.
La pauvreté à l'instar de la richesse est un mythe.
J'ai la "chance" d'avoir connu les deux et cela m'a apporté beaucoup, principalement une vision globale.
Ce qui me rassure en fait, c'est que les deux strates opposées entre plébéiens et nantis réagissent exactement de la même manière lorsque l'on parle d'anecdote concernant une strate à laquelle ils n'appartiennent pas.
A comprendre, hurler à la mythomanie.
C'est assez rassurant de constater que ce qui compose les deux strates sont de simples humains avec leur vision étriquée ainsi qu'un scepticisme incroyable quand un monde qu'ils ne connaissent pas est abordé.
C'est rassurant, mais frustrant aussi. On a l'impression de se retrouver le cul entre deux chaises, avoir vécu de la fumée car personne à qui le raconter ou du moins, personne à l'écoute de ce que l'on a à raconter.
J'ai vécu la pauvreté en France. (Sans être à la rue, mais des fois limite)
J'ai vécu la richesse aux U.S.A.
Si il m'arrivait de parler de mon vécu français à la strate de nantis que j'ai pu fréquenter aux U.S.A, sa véracité était remis en cause exactement de la même manière que si je racontais mon vécu aux U.S.A aux plébéiens français.
En bref, enlevez vos oeillères et ouvrez vous aux expériences différentes des vôtres, cela ne pourra amener qu'un enrichissement mutuel et une discussion bien plus constructive que du OLOL FAKE PTDR TES CHEVILLES OMFG STFU FINGO MYTHOS ²²²²²
Vous ne pensez pas ?
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