Les racailles de sinernor m'ont fait me rappeler de mon quart d'heure wtf:
Ce devait être 22/23h donc il faisait noir, je quitte ma résidence étudiante de l'époque pour aller à une soirée ailleurs. Je dois passer par le quartier HLM mais ils sont gentils là bas, en province tant, qu'on vit pas à Marseille, on est tranquille.
Mais avant d'arriver là bas je dois passer sous un pont où à la sortie il y a un genre de portail menant à ce qui doit plus ou moins être un campement ou je sais pas quoi, c'est près des champs et ça a pas l'air ultra légal (même si je ne suis jamais allez voir)
En marchant vers le pont j'entends de grand bruits violent et courts, sur le moment je pense que ce sont des coups de feus, j'en ai jamais entendu en vrai mais en tout cas c'était très bruyant et effrayant. Il y a du en avoir 3 ou 4.
Je ralentis un peu pour essayer de comprendre quoi faire mais poussé par une curiosité contre-survivaliste et mon envie de faire la fête (faire demi tour et passer ailleurs rallongerai le trajet de bien 30 minutes) je continue d'avancer jusqu'à la sortie du pont près de l'entrée du campement d'où les bruits venaient.
C'est là qu'un grand crissement de pneu se fait entendre et qu'une bagnole sort en trombe du campement (une un peu carré comme une vieille Mercedes) avec le pare-choc avant défoncé et brinquebalant (il traîne à moitié par terre).
La sortie du campement étant un peu sous élevé la voiture décolle légèrement du sol et fracasse son pare-choc arrière à "l'atterrissage", il reste sur place tandis qu'elle continue son embardé plus loin dans la rue (une route de campagne sans maison ). elle va très vite et racle un mur qui borde la route y laissant son pare choc avant.
En voyant ce bordel je comprend que les "coups de feu" étaient simplement le chauffard se cognant contre des trucs dans le campement.
Et alors que je cherche à comprendre pourquoi il allait si vite je vois une dizaine de mecs, la trentaine, sortir du campement à allure rapide (ils trottinaient plus qu'ils ne courraient) là plus part ont des trucs dans les mains, j'y vois deux barres de fer, quelques gros bout de bois, une planche et une machette.
Enfin c'est ce que j'ai pensé au début, de près c'était plus une gros bout de métal triangulaire pointu, un peu tordu.
N'écoutant que mon instinct de survie je ne bouge pas et le regarde venir vers moi puis me dépasser tandis que je leur demande "ça va?"
et l'un d'eux de me répondre "t’inquiètes, tout va bien. T’inquiètes" avant de repartir trottiner après la voiture cabossé, partit loin maintenant.
ne sachant pas quoi penser de l’événement je repars à ma soirée et m'amuse, profitant de cette anecdote cocasse pour ébahir des jeunes filles.
Dernière modification par Azraëll ; 16/09/2013 à 18h42.
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