Épisode 5 :
Il n'y a que dix petites minutes à tirer de cet épisode assez longuet qui se concentre trop à mon goût sur les arcs secondaires. C'était déjà la plaie des deux saisons précédentes et les trois premiers épisodes de cette saison six m'ont fait croire à un potentiel miracle, mais il faut avouer que cette mauvaise habitude est caractéristique de True Blood depuis un petit moment déjà.
J'ai été assez impressionné par le coup du "As your maker, I command you" lancé par Bill-ith sur Warlow et qui fonctionne d'entrée de jeu. 
Dans la même veine, j'ai aussi beaucoup aimé les flashbacks en tant qu'importants éléments de l'intrigue : nous recollons un peu plus facilement les morceaux du puzzle "Lilith" et il est désormais plus simple de tout remettre en place vis-à-vis de Warlow et de Niall.
Pour le reste, c'est le grand vide : j'ai un mépris total pour l'arc Werewolf, un manque flagrant d'intérêt pour l'arc Fairy-Bellefleur et le non plus utile arc Terry-Military. Les personnages sont ce qu'ils sont, je ne critique pas non plus le jeu des acteurs, mais à ce stade ces séquences mériteraient d'être ajoutées sur Internet en guise d’amuse-gueule pour laisser les vrais éléments d'intrigue (Warlow, Bill, Eric et vampires à volonté) percer au-travers.
J'ai été un peu désappointé par les séquences avec Sookie et Lafayette (l'orientation de ce personnage ayant été très éloigné de mes attentes à cause de l'arc Marnie notamment) où le coup du "papa qui joue la carte de la possession et tente de nouveau de tuer la petite fille" m'a entièrement déconnecté en décrédibilisant en plus l'intéressante séquence Warlow-Sookie et sa révélation qui méritait le coup d’œil.
Nous sommes tout juste à mi-saison et déjà j'ai l'impression que l'arc principal s'essouffle pour laisser place à davantage de scènes propres aux intrigues secondaires en majorité sans grande saveur. Les éléments essentiels de la mythologie de la série révélés dans cet épisode nous permettent au moins d'apprécier un minimum ces quarante-cinq minutes tout de même assez mal dépensées par les scénaristes.
Edit @en-dessous : Après avoir comblé l'absence de sommeil, c'est bien "maker".
Dernière modification par Menthane ; 15/07/2013 à 16h33.
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