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[Scission] Lycées d'excellence et compagnie.
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Lis Bourdieu. Tu ne peux pas parler de ce dont tu es en train de parler, sans avoir lu la base du sujet. La ça se voit et c'est gênant.
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Je t'invite à lire le lien que j'ai mis. (@crevard Ingénieux).
Il y aura toujours des différences entre bon et moins bon et ce, quelque soit le type de classe dans lequel est mis l'enfant. Il y aura donc toujours une forme de discrimination ou de compétition à ce sujet, au sein de la classe. Je peux te sortir des exemples à ce sujet du primaire aux écoles sup. Je n'aime pas le principe de "parcage" en fonction des capacités puisque celles-ci sont fluctuantes en fonction d'un nombre incalculable de facteurs que ce soit au niveau du développement de l'enfant que de son environnement socio-affectif. Cela va créer, quoi qu'il arrive et quelque soit le vocabulaire mis en place, une stigmatisation supplémentaire des moins bons élèves. De plus, cela veut dire qu'on met les enfants, et dans une plus grande importance, les gens par groupe de pairs semblables ensembles. C'est un principe que je ne cautionne pas non plus puisque j'estime que les différences entre individus, quelles qu'elles soient, sont formatrices d'un point de vue intellectuelle et sociale. Mettre les enfants en difficultés dans de petite classe afin qu'ils soient mieux encadré, existe déjà. Mettre les bons éléments dans des classes de 50-60, cela ne les aidera pas plus puisqu'un enfant, quelque soit son degré de compétence, a besoin d'un suivi particulier. Un surdoué a autant besoin d'un suivis particulier qu'un "cancre". Tu pars, comme bon nombre d'entre vous, sur des postulats erronés. Notamment sur le fait qu'un groupe se voit tiré vers le bas par ses membres les plus faibles. C'est totalement faux. Tout comme un groupe ne se voit pas tiré vers le haut par ses meilleurs membres. La capacité d'un groupe ne se résume pas à la somme des capacités des personnes le constituant. Il est une nouvelle entité avec ses propres capacités. Ce sont des principes de base de la psychologie sociale, étudié notamment par Lewin et Festinger. Je vous invite également à regarder les principes de dynamique de groupe. http://fr.wikipedia.org/wiki/Dynamique_de_groupe Le problème de l'EN, c'est que les profs sont peu formés à la psychologie d'un enfant ou d'un adolescent. Quand je vois par exemple que les profs n'ont même pas de notion, ou très peu, des stades Piagétien, ça fait peur. Il faut bien comprendre que chaque enfant est unique et que ses compétences d'apprentissages varient en fonction de ses compétences intellectuelles, mais aussi de son milieu socio-affectif. Il est donc absurde de vouloir déterminer un système permettant à tous de réussir puisqu'il existera, quelque soit le système, des enfants/ados qui n'y rentreront pas. La première des nécessités, est donc d'en prendre conscience. Et ceci n'a rien à voir avec le salaire des parents. La 2eme des nécessités, est de créer, améliorer ou maintenir, un système qui permet au plus grand nombre d'enfant non pas de réussir de brillante étude mais de réussir tout simplement. C'est à dire, arriver à trouver une voie où il s'épanouit et qui lui permet de vivre de façon descente. Et c'est là que se situe selon moi le problème. Il n'est pas dans les classes par niveau ou autre mais dans une mauvaise orientation des élèves et ce message perpétuel que l'on martèle aux enfants. Pour réussir dans la vie, il faut faire des études et en faire le plus possible. Ce qui est totalement faux. Cela part sur une vision triste de la réussite sociale qui se résume notamment à l'importance du virement que l'on reçoit tout les mois ou du "prestige" de sa profession. Pendant de nombreuses années par exemple, le système a énormément valorisé les études de sorte qu'il était primordial d'avoir son bac et de poursuivre avec un bac +2 puis + 3 puis on en vient au problème d'aujourd'hui, la demande d'un bac de plus en plus élevé. De nombreux étudiants perdus dans les premières années d'études supérieur, dans des formations qui ne les intéressent pas plus et qui finissent par se réorienter plus tard vers d'autre formation. Des étudiants avec un niveau très juste qui se lancent quand même dans des études supérieurs alors qu'une bonne partie préféraient poursuivre vers des études moins longues mais qui subissent la pression du système poussant à aller loin pour réussir ou la pression des parents aisés ou pas (parce que je ne crois pas avoir vu ici des gens parler de la pression que les parents aisés infligent à leurs enfants pour qu'ils réussissent parce qu'un maçon dans une famille de médecin, ça fait tache). Selon moi, la première des nécessités est d’arrêter de sur-valoriser les études, et de réinciter les gens à aller vers des voies qui les intéressent. De casser cet image de la réussite sociale se résumant à celui qui a le diplôme avec le plus de chiffre après Bac +... D'orienter plus rapidement et plus efficacement les enfants vers des cursus adaptés à leurs compétences mais aussi et le plus important, à leurs envies. |
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