[PS3/360] Remember Me (Adrift)

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Damasio à annoncé qu'il était déçu que les développeurs suppriment plus de 90% de ce qu'il avait écrit.

Ca a été dit dans ce thread mais flemme de chercher la source.
Citation :
Publié par Hark²
Damasio à annoncé qu'il était déçu que les développeurs suppriment plus de 90% de ce qu'il avait écrit.

Ca a été dit dans ce thread mais flemme de chercher la source.
Pas du tout, du coup si ta flemme disparaît je serais curieux de voir la source.
Citation :
Publié par Kuldar
Pas du tout, du coup si ta flemme disparaît je serais curieux de voir la source.
Interview de Damasio ici: http://ragemag.fr/alain-damasio-reme...rusives-30172/

Interview très intéressante et en français, il parle du jeu et un peu de lui même.
Ce qu'on retire de l'article c'est qu'ils l'ont fait bosser un an tout seul sur la bible du jeu puis 8 mois en équipe de 8, qu'ils ont accouché d'un document de 1200 pages qu'ils ont ensuite sabré sauvagement pour arriver a 200 pages.

A partir de là, ça peut pas vraiment donner un résultat a la hauteur de la direction artistique du titre malheureusement.
L'interview est en effet très intéressante, merci.
Citation :
Publié par Geglash
Tu veux dire comme depuis les Legacy of Kain, les Planespace: Torment et autres? En gros quasiment 20 piges quoi.
Non, rien à voir, à l'époque les comparaisons s'effectuaient par rapport au littéraire de niche, ou la culture du jeu de rôle, depuis quelques années c'est le cinéma qui s'impose totalement comme inspiration majeure (ayant récupéré la sphère culturelle "geek"), on veut absolument proposer une expérience cinématographique, ce qui empiète de manière mécanique sur l'interactivité et le gameplay en général. Les QTE et les cutscenes comme recours systématique pour raconter une histoire c'est devenu la norme.

Dernière modification par Potem ; 06/06/2013 à 14h47.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Potem
Les QTE et les cutscenes comme recours systématique pour raconter une histoire c'est devenu la norme.
imo, c'est juste qu'avant ils pouvaient pas techniquement parlant... (ou financièrement)...

avant pour faire des cinematiques/cut scènes, c'etait couteux. Maintenant, ca ne l'est plus (ou du moins, beaucoups moins en proportions). Donc on en a plus. (pour ma part, ca me derange pas mais faut pas non plus qu'il n'y ai que ca... ca permet de faire une pause)

Pour les QTE, c'est lié, vu qu'on ne peut en mettre que dans des cut scènes... meme si y en a deja eu dans de très vieux jeux...
Citation :
Publié par Charlouf
( pour info j'achete pas un jeux qui n'a pas 85% mini sur plusieurs sites )
Tu passes à coté de très bons jeux. Les magazines mettent en général des bonnes notes aux jeux qui sont susceptibles de plaire au plus grand nombre. Certains jeux de niche sont très moyennement notés alors que ce sont d'excellents jeux. Là de tête je pense à Europa Universalis III DW qui se prend un 71 sur Metacritic ou encore Romance of the Three Kingdoms XI, 70 sur metacritic, EvE online 69... etc etc...
Bon, j'ai commencé a y jouer aujourd'hui.

Alors je dois dire que les graphismes, c'est franchement binaire, d'u coté les cinematiques sont fabuleuses, de l'autre les cutscenes sont deguelasses .

J'ai fait le 1er memoryremix, si les gens qui l'ont fini peuvent me mp toutes les possibilités (surtout les plus droles), j'en ai testé 2 seulement.


Par contre, le fait de pas pouvoir sauvegarder quand on veut c'est chiant, les sauvegardes auto c'est cool, mais ca doit rester en secondaire.


Sinon le gameplay, rien d'exceptionnel, meme plutot moyen/mauvais.
Pour l'histoire, j'en sais encore trop rien, ca a du potentiel, pourtant je sens le fail qui va arriver a grand pas.

A 1ere vue, ca vaut 20/30e maxi.
Après une bonne petite expérience nocturne sur Remember Me dès le moment de sa sortie européenne, je peux enfin me faire ma propre idée du jeu de Dotnod.

Très globalement, je suis très satisfait du produit proposé et je tombe un peu plus sous son charme à chaque heure qui passe. Dans la globalité, la critique qui se rapprochera le plus de la mienne est celle de Lespol (JVC) qui lui donne un 16/20. C'est d'ailleurs une note que je donne bien volontiers à Remember Me après cinq heures de jeu.

Dans le détail, laissons parler d'elle-même l'expérience du produit et intéressons-nous de plus près à la substance qui nous intéresse.


S'agissant du gameplay d'abord, et sans grande surprise, nous tombons sur quelque chose d'à la fois esthétique et simple, monotone dirons certains, pratique assumeront d'autres. On surfe sur le dos des adversaires, on place les coups au bon moment : c'est à peu près tout. Mais cela se corse avec le temps, rendant ledit "surf" (comprenez "esquive") plus exigent et le placement des coups plus rigoureux. À la prise en main, le style de combat de Remember Me me rappelle celui de Kya : Dark Lineage pour ceux qui connaissent. On retrouve cette idée des combos, du combat physique et élégant, un soupçon caricatural comme il le faut. Les boss ne manquent pas de dynamique et le jeu dans son mode de difficulté maximal obligera à un certain perfectionnisme plutôt plaisant.

Vis-à-vis des graphismes maintenant, on peut clairement reconnaître l'incroyable charte choisie pour Remember Me : ce Néo-Paris est superbe. Ce n'est pas vraiment le style technologique qui me fascine (un peu à la Half Life) mais au contraire la façon dont le "néo-moderne" (année 2084) rejoint le "contemporain" (nos années et années historiques passées) : lutter sur les toits de cafés avec Notre-Dame à l'horizon est simplement sublime. Quand on parfume tout cela d'un jeu de lumières particulièrement peaufiné, d'une esthétique générale raffinée et d'un souci du détail impératif (malgré la linéarité du titre, vous pouvez vous permettre quelques explorations qui valent le coup), on atteint un résultat nettement au-dessus de la moyenne.

La musique maintenant, signée Olivier Deriviere, saura vous plonger convenablement dans l'atmosphère prenante du titre sans la moindre difficulté. L'aspect futuriste est très bien éveillé par les notes électroniques tandis que la vague du Paris historique est respectée grâce à un ensemble séduisant de cordes et de cuivres (ceux qui connaissent l’œuvre de Deriviere savent ô combien il sait excellemment les employer dans les orchestres symphoniques à sa disposition). On n'échappe pas à l'ambiance déployée par la musique, quel que soit l'endroit qu'arpente notre chère héroïne : c'est Néo-Paris dans toute sa splendeur.


Le cadre scénaristique mérite quant à lui un chapitre à part entière. Dans une portée globale, j'apprécie beaucoup l'effort scénaristique du titre : on se plait à nous faire découvrir Néo-Paris de façon indirecte, en sollicitant notre culture générale mais aussi notre curiosité (affiches, panneaux, monuments, conversations nombreuses parmi les clients d'un café ici ou là). C'est d'un très bon goût.
Vis-à-vis de Nilin la protagoniste, on peut assumer ici aussi un certain nombre de grandes qualités : elle se révèle intéressante et subtile, curieusement émouvante à certains moments grâce à ses questionnements intérieurs, et particulièrement charismatique devant les autres protagonistes de notre histoire (amis comme ennemis). Elle ne manquera pas de vous aider à vous approprier Paris dans sa nouvelle forme.

L'histoire enfin ne manque pas de piquant : on remarquera la recherche d'une cohérence globale et de la quête d'un fil scénaristique palpitant à tout instant. On peut par contre regretter l'absence de profondeur à certains endroits : le bassin est tout en longueur et les bouées sont assez peu espacées en fin de compte, si bien qu'on franchit les chapitres rapidement sans vraiment savourer l'expérience entièrement. C'est au moment en fait où on commence à se plaire dans un niveau que celui-ci s'achève, ce qui témoigne très certainement d'un corps trop petit pour une âme trop grande : c'est vraiment ce sentiment que je retiens de ces cinq heures de jeu vis-à-vis de l'histoire, même si je sais apprécier ses rebondissements et ses points passionnants.


En fin de compte, Remember Me est un excellent titre pour les 20 à 40€ réclamés par les différents marchands de la version PC. Celles et ceux qui cherchent des dizaines d'heures de jeu avec un gameplay passionnant préféreront peut-être attendre un moment où le jeu sera plus près des 20 que des 40€, je l'admets d'emblée.
Ceux qui par contre sont à la recherche d'un jeu vidéo sérieux, qui assume son gameplay épuré mais qui sait se montrer redoutable dans son immersion (graphismes, musique), dans son aventure au sens large du terme en fait, sauront très certainement casser leur tirelire pour contribuer à l'essor du jeu vidéo français haut de gamme à moins de 30€ : c'est moins cher qu'un billet de train depuis la province pour Paris et je suis sûr que vous repartirez avec de meilleurs souvenirs de la Capitale que si vous vous y étiez rendu véritablement.
J'aime bien ce qualificatif : "épuré" décrit très bien le système des combats dans Remember Me et il représente de façon assez fidèle ses atouts et ses défauts d'ailleurs. Pour avoir terminé le jeu à l'instant, je peux enfin me baser sur une expérience dans sa totalité : je me permets donc d'affiner mon jugement sur quelques points.


Pour les combats, on ne reste quand même pas du début à la fin dans la simplicité enfantine des premières rencontres d'ennemis. Plus le jeu avance, plus on aura affaire à de la complexité. Mais la complexité justement, et contrairement à beaucoup de jeux, vous ne la trouverez pas dans un arsenal évolutif plus difficile à prendre en main : non, c'est vrai, vous restez avec vos poings et vos jambes musclées du début à la fin de l'aventure (clic droit + clic gauche + esquive), sans oublier bien sûr les différents pouvoirs mémoriels à débloquer au fil de l'aventure.
C'est plutôt vis-à-vis de la fluidité que les combats connaissent une évolution : il ne suffit pas de se ruer tête baissée pour combattre et très vite il va falloir ruser, user de parades, privilégier un pouvoir par rapport à un autre, s'affairer au meilleur combo possible selon les circonstances.

Le grand défaut se trouve en fait dans le placement très indélicat de la caméra à certains moments, une caméra assez capricieuse qui préférera à certains moments se coller à un mur là où vous préparez un saut artistique au-dessus d'un ennemi en lui infligeant un coup de pied de revers. Cela brise un peu cette fluidité que j'apprécie beaucoup dans Remember Me, ce qui est franchement dommage.


Pour l'histoire cette fois, je me permets de m'opposer très vivement à ce qui a été dit dans la Presse avant la sortie du jeu. Damasio sait y faire avec les grandes histoires percutantes et Remember Me ne salira pas sa réputation, bien au contraire. Nous avons affaire à un récit très romanesque, teinté de références et d'inspirations de toutes formes pour notre plus grand plaisir. Grâce à cette richesse aussi bien lexicale qu'intellectuelle, on trouve un intérêt à arpenter les nombreux couloirs de ce jeu : on peut tout à fait assumer que le scénario est une fin en soi. Il a ses moments forts, sa portée époustouflante, le tout étant au service des "remix mémoriels" de plus en plus magistraux.

Nous ne sommes pas dans la philosophie d'un Deus Ex, nous ne tombons pas sur des rebondissements à la Bioshock, mais nous arrivons à quelque chose entre les deux qui saura très bien contenter l'amateur de science-fiction et de récits futuristes en règle générale. Même si la tombée du rideau n'est pas entièrement à mon goût, on garde quand même en mémoire les trois dernières heures qui incarnent une montée en puissance colossale dans l'histoire de Remember Me. La chute n'est donc pas si fatale que ça; le produit final est particulièrement saisissant.


Conclusion :
Tout n'est pas qu'une affaire de "remix mémoriel", même si on admet bien volontiers que la qualité est amplement au rendez-vous à ce niveau. Est-ce que ces quelques scènes épiques occultent le reste du jeu ? Plus ou moins, tant vous serez surpris à aimer jouer avec la mémoire des gens.
Les combats n'ont pas grande valeur, même s'ils savent rester divertissants si la lassitude ne vous gagne pas trop rapidement et que vous parvenez à apprécier la nervosité assumée du gameplay.
Environnements sonore et graphique sont enfin les deux atouts maîtres qui viennent compléter le tableau : Néo-Paris est décidément superbe, avec les yeux comme avec les oreilles. Et avec près d'une centaine de captures d'écran, de plus en plus vers la fin du titre, je suis sûr que cinq ou six images au moins viendront compléter ma gamme de fonds d'écran époustouflants.

Ce n'est pas une aventure appréciable pour ses combats, pas non plus pour son style couloir-parkour, mais c'est un jeu franchement mémorable pour sa capacité à vous vendre de façon magistrale ses "remix mémoriels" et un Paris cru 2084 à couper le souffle. Et entre 20 et 30€, c'est un investissement qui se réalise sans le moindre regret.
L'avis que j'attendais!

Du coup tu effaces les craintes que j'ai eu vis à vis du jeu! (même si j'ai encore du mal sur ce qu'ils ont fait avec le traivail de Damasio, mais bon...)
Bon je m'en vais tester ça maintenant.

Update : Pour l'instant je n'en suis qu'au tout début mais cela me fait penser un peu à un BG&E futuriste.

Oui c'est linéaire, oui les combats ne sont pas forcément les points forts du jeu même s'ils sont quand même pas mal faits et oui c'est un peu "couloir".

Au delà de ça, l'histoire est cool, l'immersion est bonne, Neo Paris est vachement bien foutu et fourmille de détails (le logo refait sur les plaques d'égout, c'est con mais c'est la première chose que j'ai regardé ).

Bref, pour l'instant j'ai l'impression de jouer Jade dans le futur et j'aime ça.

Dernière modification par Jyharl ; 08/06/2013 à 15h55.
une idée ?

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Dans le champs mine quand on suit Johny Greenteeth, je n'arrive pas à synchroniser avec la boite
Je viens de le commencer et je suis du même avis que Jyharl. Surtout pour le BG&E futuriste.

En tout cas j'aime beaucoup!
Pour le reste, je pense que Menthane a déjà tout dit.
Yop est ce que vous savez si l'on peut récupérer les artworks débloqués en jeu, car ils sont juste sublime !!

Deuxièmement est ce que vous avez trouvé des combos fumés? ;p
Putain les QTE contre les boss, à base de j'identifie une icône qui n'existe pas sur le clavier en moins d'une seconde, je crois que je vais désinstaller le jeu tellement ça me les brise.
Impossible qu'il ait été testé ce jeu, ça bug sur les synchronisations (je dois brancher un pad pour que ça passe à la souris ça ne fonctionne pas), les combats contre les boss sont juste CHIANTS.

Bon bah bloqué depuis une heure contre un boss car le QTE est incompréhensible. Dontnod youhou on est en 2013 ... Ca se teste un jeu avant de le sortir.

Non je suis pas énervé...
Les QTE sont chiants effectivement, mais c'est presque un euphémisme.
Mais ils ne changent pas au cours d'un même combat (sans mourir) : si au premier t'as poing suivi de pieds, ça sera la même chose au deuxième essai. Ça devrait passer si t'as pas oublié ceux d'avant.

Le gameplay est très pauvre dans son ensemble de toute façon. L'histoire est pas trop mal (on évite les clichés manichéens o/) bien qu'un peu imprévisible, du coup ça m'a pas vraiment impliqué. C'est relativement cours aussi, moins d'une dizaine d'heure en hard pour tout faire, c'est peu. Surtout avec une rejouabilité nulle.
C'est pas foncièrement mauvais, mais même à 20€ je trouve que c'est déjà un peu cher, pour quelqu'un comme moi qui ne peut pas passer outre les problèmes de gameplay. Si vous êtes un peu plus indulgent, le game design et la musique effaceront en partie ce genre de soucis.
T'as que 4 touches grand max dans les qte ( poing/pied/bouton pour utiliser/esquive) dont le dessin est representé quand meme assez souvent dans le jeu, faut vraiment etre de mauvaise foi pour les trouver dur
Il y a par contre un point sur lequel je ne peux vraiment pas le critiquer, c'est la musique d'ambiance. Bon sang qu'elle est belle ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant pris plaisir à écouter la bande son. Elle sert vraiment d'ambiance, elle ne cherche pas à ce qu'on s'en souvienne, elle accompagne sur l'image et le fait à merveille.

Pour le reste, je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que le jeu plante au tout début de premier memory remix. L'image se fige alors que le jeu continue son chemin. Je n'ai pas vraiment cherché d'où ça venait mais ça me gonfle.

Pour le reste, c'est un mélange assez limité mais pas désagréable entre un jeu d'aventure et de plateforme. Ce n'est pas grandiose mais ça passe le temps. Graphiquement, certains trouvent ça moche mais personnellement, je m'attendais à bien pire. Tout à fond (dont le supersampling de coché) je trouve ça assez chouette. Pas de quoi grimper aux rideaux mais c'est loin d'être vilain. En tout cas, la direction artistique est très réussie. Niveau combats, c'est basique de type Batman mais en plus souple peut-être même un peu trop d'ailleurs (à sauter partout pour esquiver, elle en devient une danseuse étoile sous acide).

Dans l'état, je ne le conseillerai pas à cause des bugs mais plus tard et avec une bonne promo, pourquoi pas. Encore une fois, ça passe le temps et même s'il n'y a rien de mauvais ou de rédhibitoire dans le jeu en dehors des bugs, il n'y a rien de génial non plus si ce n'est la musique.
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