[wiki] [Economie] Causes et conséquences de la crise économique et financière

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Publié par Silgar
Mais je le finance sur les personnes physiques, pas sur les entreprises.

Cotisations sociales à 50% sur tous les revenus du travail
TVA à 33,33% sur tous les biens et services
CSG à 15% dès le premier euro
IRPP dès le premier euro avec un taux à 60% sur la dernière tranche (donc 75% avec la CSG)
ISF dès 100 000 euros de capital net
Taxe d'Habitation, Taxe Foncière et CFE assises sur la valeur réelle du m²
Droits de succession confiscatoires au-delà de quelques dizaines de milliers d'euros

C'est en général à ce moment de la discussion que je découvre que les petits rouges ont un attachement très relatif à notre modèle social.
Taxer le travail et (dans une moindre mesure) les revenus, c'est ce qui est fait actuellement et ne marche pas: on continue d'avoir des fanatiques la destruction du service public et des investisseurs qui hurlent que le travail est trop cher en France.

Du coup je modifierai ton planning de prélèvement comme suit:

Cotisations sociales faibles sur les emplois précaires, les smicards, les emplois "essentiels" (on les voit bien maintenant) afin d'assurer le meilleur ratio travail/salaire net. Ce qui permet une augmentation des salaires, donc de la consommation, sans étouffer les patrons.
TVA à 5% sur les produits de première nécessité: alimentaire, hygiène, une certaine gamme de textile. Ensuite on passe à 30/40% pour tout le reste: si vous voulez sur-consommer pas de problème, mais va falloir casquer.
CSG/CRDS: à garder même après 2024 on est d'accord, ensuite on peut imaginer un taux variable selon les périodes, pour palier au besoin de revenus soudain que peut connaître l’État.
IRPP dès le premier euro je suis d'accord, même minime.
ISF idem, il était absurde de le supprimer.
Taxe d'habitation : à indexer sur les revenus: un travailleur locataire n'est pas responsable de la gentrification de son quartier.
Taxe foncière: oui
CFE: pour quelqu'un qui ne veut pas taper sur les entreprises, j'ai du mal à comprendre? Perso je ferais comme tous le reste: à chacun selon ses moyens.
Héritage: idem, confiscation au delà d'un certain plafond (qui ne peut être qu'en dessous des 100 000€)

Dans l'ensemble la dynamique n'est pas compliquée: au lieu de taxer le travail, ce qui étouffe l'emploi et limite le pouvoir d'achat, on taxe le capital, ce qui permet une circulation des richesses et limite les thésaurisations absurdes.
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Citation :
Publié par Wardok
ect...
HALTE !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Et_cetera
Et cetera, aussi écrit etcétéra (orthographe recommandée depuis 1990), et cætera ou et caetera, abrégé etc. ou plus rarement &c., est une locution adverbiale issue du latin médiéval et cetera desunt qui signifie « et d'autres choses manquantes » et qui est utilisée pour montrer qu’une liste n’est pas exhaustive. On peut l’abréger en employant l’esperluette, ce qui donne &/c., &c., ou &ca ; ces dernières formes sont maintenant désuètes.

D’après Maurice Grevisse, la graphie « et cœtera » est incorrecte et provient vraisemblablement de la confusion de ligatures entre æ inscrit en italique et œ, bien que cette forme ait également été présente dans le Dictionnaire de l’Académie française.

Cette expression, qui est parfois redoublée plaisamment (presque seulement à l'oral ou dans une pièce de théâtre), a le même sens que les points de suspension (…), c'est pourquoi ils ne sont pas employés simultanément. Dans une énumération, « etc. » est toujours précédé d’une virgule. De plus, en typographie, il est recommandé de placer une espace insécable avant l’abréviation afin d’éviter qu’elle ne commence une nouvelle ligne.
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Citation :
Publié par Silgar
C'est en général à ce moment de la discussion que je découvre que les petits rouges ont un attachement très relatif à notre modèle social.
On est déjà dans le pays avec un taux de prélèvements obligatoires énormes, un cadre débutant par exemple arrive très facilement à 60% de prélèvements sur ses revenus du travail, et on en redemande.
On voit que ça ne marche pas très bien, mais on en veut toujours plus.

A mon avis, l'un des problèmes c'est l'incapacité de nos administrations d'utiliser correctement un budget.
Pour prendre pour exemple un sujet qui nous occupe beaucoup en ce moment, le budget de l'hopital n'a pas pu baisser malgré la baisse des moyens disponibles (à commencer par les lits)
Autre exemple, la fameuse règle du "si tu dépenses pas ton enveloppe en entier, on te la réduit" qui mène à des gaspillages énormes à chaque fin d'année.

A un moment donné, il faut remettre en question une politique qui ne donne pas les résultats attendus.
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Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Je ne sais pas trop où poster ça et je sais que c'est dérisoire, voire inutile, pour beaucoup mais vu que ça a "dépanné" un ami à qui j'ai dégrossi ses déclarations à venir...

Les professionnels (BIC, BNC, BA, gérants art. 62 CGI) au réel ou micro non VFL, donc potentiellement soumis à acompte de prélèvement à la source pour l'impôt sur le revenu, et dont l'activité est impactée par le confinement, peuvent exceptionnellement demander le remboursement de l'acompte de mars (et moduler/arrêter/reporter les acomptes même si c'est trop tard pour celui d'avril, qui pourra être remboursé également).

Comme dit au début c'est insignifiant mais bon...
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Kedaïn
Taxe d'habitation : à indexer sur les revenus: un travailleur locataire n'est pas responsable de la gentrification de son quartier.
Taxe foncière: oui
La taxe d'habitation devrait avoir pour objet de couvrir uniquement les dépenses liées aux services de la ville:
- collecte des ordures ménagère
- distribution et épuration de l'eau (parce que ça n'aurait jamais dû être privatisé)
- entretien de la chaussée, des espaces verts
- services administratifs, culturels et sportifs
- actions culturelles et sportives, subventions (soumis au vote des habitants)

La taxe foncière sur la résidence principale, c'est pour moi à proscrire, sinon cela signifie qu'on n'est jamais vraiment propriétaire.
Pour les nerds en économie et qui veulent faire une comparaison France,UE/USA:

Les détails de ce que veut dire le plan de 2 trillion de Trump en langage plutôt simple pour le citoyen lambda si on connait le système local assez (source sure, si tu es un expat aux USA tu ferais probablement tes taxes via turbotax )

https://blog.turbotax.intuit.com/tax...r-taxes-46623/
Citation :
Publié par Wardok
Précisément.

- Tant qu'on tolérera une gestion disons approximative de l'état français en fonction de priorités idéologiques et non d'une stratégie de résilience...
- Tant qu'on ne compensera pas les dumping importés de certains pays par une taxe sociale et d'économie durable à la frontière...
- Tant qu'on restera sur un paradigme de fiscalité du travail...
- Tant qu'on ne fiscalisera pas en france les français évadés et les multinationales qui vendent des produits en france...

La France perdra des dizaines de milliards de valeur crée tous les ans et verra ses déficits sociaux se creuser. C'est la logique de l'idéologie politique actuelle.
L'Etat doit trouver 1300 milliards d'euros, l'équivalent de plus de 55% du PIB chaque année, pour financer une montagne de services publics et protections sociales. C'est forcément compliqué.

La problématique ne se résume pas à trouver du pognon, nous sommes aussi prisonnier de notre dette. Puisque tu dis travailler dans les transactions internationales, il ne t'aura pas échappé que les taux d'intérêt dont la France profite ne sont pas la contrepartie réelle des prêts que nous obtenons. Nos créanciers nous prêtent dans la mesure où nous leurs permettons de tirer profit de l'activité économique en France. Conditionner l'accès à notre marché à une fiscalité juste et réelle est la bonne solution à laquelle nous voudrions tous croire, sauf si cela implique à nos entreprises de se voir fermer les portes des autres marchés.

Et franchement, je te trouve gonflé d'écrire que la gestion est approximative. Tout est détaillé dans la loi de finances et dans la loi de financement de la Sécurité Sociale. Toutes les collectivités locales publient leurs comptes publics. Tout le monde peut les consulter. La Cour des Comptes et les Chambres régionales des comptes expertisent et valident la comptabilité publique à tous les niveaux. Il n'y a rien d'approximatif.

Quant à l'idéologie, c'est un mot bien mesquin pour désigner la sauvegarde de notre modèle social depuis des décennies dans un climat de relatif consensus entre toutes les formations politiques. Ce que tu ne sembles pas comprendre, ou plus exactement ce que tu n'admettras jamais, c'est que notre modèle social coûte et que tu ne le feras pas payer par d'autres Etats sans qu'ils n'utilisent des mesures de rétorsion. Je te l'ai déjà montré pour la taxe GAFA, mais tu persiste à rester dans ton guidon... C'est pénible.

Concernant les dumpings sur le coût du travail, il y a un moyen très simple pour le contourner : transférer les cotisations sociales sur la CSG et sur la TVA.

Le "paradigme de [la] fiscalité du travail" existe par défaut. Les alternatives présentent des inconvénients supplémentaires en termes de facilité à éluder l'impôt, d'accès à l'information, de désindexation par rapport à la valeur économique. Sur le sujet, je suis d'accord pour dire qu'il y a de nombreuses réflexions à avoir, mais là encore ce n'est pas si facile que ça.

Par exemple, à propos des négociations en cours au sein de l'OCDE pour changer les règles de territorialité de l'impôt sur les activités numériques, on avait une piste très intéressante autour de l'établissement stable. Mais la Cour des Comptes a douché l'année dernière les prédictions favorables que l'on attendait : la France accueillant de nombreux sièges sociaux de multinationales, il ne semble pas certain que nos finances publiques tireraient profit de cette réforme.

Citation :
Ce constat s’étend aux dossiers législatifs présentés aux parlementaires. Ainsi, à titre d’exemple, l’étude d’impact accompagnant le projet de loi de ratification de la convention
fiscale multilatérale de l’OCDE ne donne aucune évaluation de l’impact de cet instrument sur les recettes fiscales.

Alors que les règles de la fiscalité internationale pourraient connaître de nouvelles évolutions dans les années à venir sous l’impulsion de l’OCDE, il est indispensable que l’État se dote de capacités d’analyse économique renforcées. En particulier, toute évolution du critère de l’établissement stable exigerait d’objectiver précisément les conséquences possibles sur la matière taxable : si une évolution de ce critère paraît souhaitable s’agissant des activités numériques, il n’est pas certain qu’une évolution générale de la notion d’établissement stable bénéficie aux finances publiques françaises. La France, traditionnellement « État de siège », compte tenu du nombre de sièges sociaux d’entreprises exportatrices présents sur son territoire, ne bénéficierait pas nécessairement d’une nouvelle définition générale, s’appliquant à tous les secteurs, qui déplacerait le pouvoir d’imposer vers les « États de source », c’est-à-dire ceux dans lesquels est réalisé le chiffre d’affaires. Malgré son caractère stratégique, ce constat n’a toutefois jusqu’alors jamais été objectivé.

Sans négliger les difficultés d’une telle analyse, la Cour estime qu’avancer sans évaluation solide de l’impact économique des négociations, donc quasiment à l’aveugle, est de nature à porter atteinte à la défense de nos intérêts.

Elle recommande donc qu’un effort soit réalisé pour mesurer plus finement les poids respectifs des secteurs où la France est durablement un « État de siège » et de ceux, tels le numérique, où elle a des intérêts d’un « État de source ». Cet effort permettrait de présenter au Parlement des études d’impact plus complètes et convaincantes.
https://www.ccomptes.fr/system/files...nationales.pdf

Tu vois, rien n'est simple.


Citation :
Publié par Wardok
C'est à ce moment là du discours qu'on constate généralement un attachement très relatif des fraudeurs institutionnalisés à notre modèle social.
Les fraudeurs institutionnalisés, par définition, n'ont aucun attachement à notre modèle social.
Tiens ma boîte a pas traîné à appliquer les mesures du gouvernement : obligation d'utiliser les congés accumulés l'an dernier avant le 31 mai pour ceux en sous activité et 30 juin pour les autres. Sinon ils seront purement et simplement soldés.

La boîte peut également imposer de claquer jusqu'à 10 jours de RTT et 5 jours de congés payés avant le 30 avril.

C'est drôle comme les mesures vont vite quand il s'agit de préserver les bonus .

Tout ça à grand renforts de violons sur la préservation de la boîte quand chaque année ces bonus représentent des dizaines de millions d'euros .
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Aragnis
Tiens ma boîte a pas traîné à appliquer les mesures du gouvernement : obligation d'utiliser les congés accumulés l'an dernier avant le 31 mai pour ceux en sous activité et 30 juin pour les autres. Sinon ils seront purement et simplement soldés.

La boîte peut également imposer de claquer jusqu'à 10 jours de RTT et 5 jours de congés payés avant le 30 avril.

C'est drôle comme les mesures vont vite quand il s'agit de préserver les bonus .

Tout ça à grand renforts de violons sur la préservation de la boîte quand chaque année ces bonus représentent des dizaines de millions d'euros .
Je dois aussi poser 11 jours d'ici le 30 avril.
Citation :
Publié par Egelby tout gentil
Il faudrait commencer à songer sérieusement à un calendrier rapide de sortie de crise et de confinement.
1 mois sans production, c'est déjà délicat à remonter, au delà, c'est le gadin version XL.

Ils font ce qu'ils veulent, ils collent des masques à tout le monde, des tests autant qu'ils veulent, mais d'urgence il faut se remettre au travail, pour tout le monde, enfants compris, parce que je n'ose pas imaginer le massacre scolaire après 2 mois à la maison.

là ça tourne au ridicule.
Oui ça commence a devenir problématique mais même pour les travailleurs. Hormis les geeks qui s'en sortent vraiment bien et ça ne leur changer pas d'habitude, les autres doivent souffrir.

Personnellement, je vois mal une reprise d'école avant la fin des vacances scolaires de la dernière zone. Donc début mai.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Egelby tout gentil
C'est aussi que les planning et l'organisationnel ça se fait pas du samedi soir pour le lundi matin.
J'aimerais assez, et ce serait limite obligatoire, de nous dès ce vendredi si il y aura prolongation ( suicide économique ) ou non, à j+8.

Mes machines sont à l'arrêt depuis bientôt un mois, les clients sont en sommeil, en attendant les jours passent et l'organisation pré-saisonnière sera terminée d'ici fin mi, max mi juin.
Donc ça devient vraiment urgent de savoir, mais pas genre une " petite urgence " mais une très grosse, à plusieurs dizaines de milliards de pertes potentielles, voir quelques centaines.

On arrête la blague quoi.
Non mais tu ne comprends pas, une vie sauvée ça n'a pas de prix !

Plus sérieusement, on peut encore se demander quel sera le bilan de cette épidémie.
Mais ce qui est clair, c'est que l'ordre de grandeur est aux alentours de un ou quelques millions d'euros par vie.
Si on illustre par des chiffres du bon ordre de grandeur 300 milliards perdus pour 300 000 vies sauvées c'est 1 million par vie.
C'est typiquement l'ordre de grandeur qui fait douter les décideurs politiques (peut-être 3 millions par vie plus précisément, mais mon calcul ne se veut pas précis à un facteur 3 près)
On peut débattre après de l'évaluation plus précise des chiffres, et la durée sur laquelle il faudrait prendre en compte les pertes économiques liées à la crise.

Je trouve que les boomers (enfin, juste avant, ceux nés entre 1935 et 1945 plutôt) nous la mettent bien profond de manière générale.
Trop jeunes pour subir les conséquences de la guerre, et après qu'ils aient bénéficié d'une économie florissante, d'un train de vie au dessus de leurs moyens, s'endettant à nos dépens, après qu'ils aient vécu une retraite avec en moyenne plus de revenus que les actifs (en ayant eu plus de revenus que leurs retraités quand ils étaient actifs), voilà que ceux-ci partent en beauté en nous laissant une ardoise impressionnante en guise de baroud d'honneur.
D'ailleurs, certains sont tout à fait conscients de ça et disent "j'ai vécu une belle vie, ne tentez pas de me mettre sous respirateur, donnez le à un jeune".

Je ne suis pas en train de dire qu'il faudrait les laisser décéder chez eux sans même les amener à l'hôpital, évidemment. Mais il s'agit simplement de rappeler que les choix qui ont été faits sont loin d'être évidents, il y a en réalité un choix cornélien entre la peste et le choléra.
Mettre sur le dos des boomers une crise directement liée à notre mode de vie (sur exploitation de la vie sauvage, destruction des habitats naturels, etc etc ...) c'est un peu gros je trouve.

Sinon on n'est pas autorisés à parler des choses sous l'angle utilitariste, c'est une approche que j'ai tendance à trouver hautement immorale mais elle a le mérite d'être complexe et de faire réfléchir, certains l'ont abordée de façon moins directe mais en appelant à des prises des décisions ce que j'ai en revanche trouvé assez choquant pour ma part.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Mettre sur le dos des boomers une crise directement liée à notre mode de vie (sur exploitation de la vie sauvage, destruction des habitats naturels, etc etc ...) c'est un peu gros je trouve.

Sinon on n'est pas autorisés à parler des choses sous l'angle utilitariste, c'est une approche que j'ai tendance à trouver hautement immorale mais elle a le mérite d'être complexe et de faire réfléchir, certains l'ont abordée de façon moins directe mais en appelant à des prises des décisions ce que j'ai en revanche trouvé assez choquant pour ma part.
Parce que ce mode de vie ce n'est pas eux qui l'ont créé ?
L'avantage de l'être humain, c'est qu'il s'adapte à tout.
Si les boomers (à l'échelle mondiale) étaient restés dans un mode de vie des années 40, totalement soutenable et résilient à long terme, les enfants n'ayant jamais connu l'ipad et autres conneries, ne l'auraient pas mal vécu.
Evidemment que les générations suivantes ont continué ce mode de vie, mais ils ne l'ont pas mis en place.

Et dans ce mode de vie, comme je le décris, ils ont surtout subi l'inégalité de richesse avec leurs aînés.
Ils ne peuvent et n'ont pas pu faire changer les choses parce qu'ils n'ont pas le pouvoir, ni financier ni démographique.

Qui m'interdit d'aborder les choses sous l'angle utilitariste ? La modération ? L'opinion publique ?
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