[éducation nationale] la masterisation dans la pratique

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Je comprend pas bien le sujet: il n'y a que 2 semaines de stage avant de devenir "vrai prof"?
Genre je peux faire 2 semaines de stage, recevoir mon master et le septembre suivant e suis prof avec mes eleves dans ma salle tout seul etc?

Sinon master ou pas, perso, je vois pas le problème avec ca.
Citation :
Publié par Shockwave
Sinon je comprends pas pourquoi vouloir supprimer l'année de stage vu que d'habitude les stagiaires sont payés au lance pierre donc c'est plutôt bénef, non ? J'ai l'impression qu'imposer le master pour le concours est plutôt un moyen de limiter encore plus le nombre de candidats qu'autre chose...
L'année dernière j'étais professeur des écoles stagiaire, j'ai commencé avec 1300 euros nets, et actuellement, un an et demi après je suis à environ 1550 euros net. Donc ils économisent 1400 euros*12 mois*le nombre de professeurs stagiaires.

Que ce soit avec l'ancien système (IUFM, certes non parfait, mais à améliorer !) tu arrives dans une classe à bac+5 minimum ( tu obtiens ta licence, puis l'année suivante tu passes le concours, et l'année d'après tu es en formation, faites le calcul). Avec la masterisation, les gens arriveront au bout de... 5 ans dans une classe, sauf que dans ce cas, ils seront considérés comme des étudiants la 5e année, et non plus comme des fonctionnaires stagiaires, donc babaille le salaire qui tombe tous les mois. Au lieu de ça, je crois qu'ils proposent des stages rémunérés 3k euros net (encore une fois, suffit de calculer pour voir l'économie réalisée).

Tout n'est qu'une question d'économie

Citation :
Publié par Vonwen
Surtout, il m'a toujours semblé que tous les profs sont considérés comme Bac + 5, l'IUFM donnant une formation en 2 ans. Du coup je vois pas ce que ça change d'avoir une licence + IUFM ou un M2, ça fait Bac + 5 dans les 2 cas. A part que dans un cas, il y a une réelle école d'enseignement, dans l'autre juste un gars qui sort de la fac. Bref, tout ceci aurait une importance si l'Education Nationale payait ses employés en conséquence, ce qui n'est pas le cas, donc je vois pas pourquoi ils s'acharnent à changer ça (à part réduire la qualité de l'enseignement et avoir des élèves plus cons, mais bon c'est sans doute encore mon côté parano qui parle...).
Cf. juste au-dessus mon explication ^^

Ah et pour ceux qui veulent comparer les temps de stage entre l'ancien système et le futur système : l'an dernier j'avais eu tous les stages suivants :
- Le stage filé : tous les mardis, j'étais dans une classe, de la rentrée en septembre jusqu'à la fin de l'année (ça permet de suivre une classe toute l'année)
- 2 stages groupés : c'est à dire 2 stages de 3 semaines non-stop (et faut savoir que ces 3 stages (filé + groupés) se déroulent dans chacun des 3 cycles de l'école primaire, ça permet de voir un peu tous les niveaux)
- Un stage d'observation en tout début d'année (la première semaine) : il a duré environ une semaine et il se passe dans la classe que l'on prend une fois par semaine
- Des stages de pratique accompagnée : 3 dans l'année, on est 2 ou 3 dans une classe à observer le titulaire, puis on prépare des séances que l'on met en place en classe, observés par les autres stagiaires, le titulaire et un formateur, on faisait le bilan après ça)
- A tout moment, on pouvait demander à aller voir nos formateurs dans leur classe en observation (je l'ai fait une fois, dans une classe réputée difficile pour voir comment l'enseignante gérait tout ça)


Edit : en lisant un post au-dessus ça m'a rappelée un truc que j'ai en tête et qui me fait flipper sur l'avenir. J'espère que je me trompe mais j'ai l'impression qu'à long terme, le concours disparaîtra tout simplement, et les profs devront avoir un CDD pour enseigner, à renouveler... Est-ce que vous pensez sincèrement que des profs en CDD iront faire grève quand le gouvernement proposera quelque chose qui les dérangera ? Je sais que je vais loin, et encore une fois, j'espère que je me trompe, mais bon...
Citation :
Publié par Shockwave
Demander un bac+5 pour enseigner dans le primaire et le secondaire c'est du gros n'importe quoi. Je me demande si les salaires augmenteront en conséquence vu que les profs de la maternelle seront (théoriquement) plus diplômés que les agrégés...
Je ne pense pas qu'on puisse pousser la caricature jusqu'à ce point. Et puis, l'Agrégation, c'est un concours, pas un diplôme.
Un bac+5, ça ne veut pas dire grand chose. L'obtention d'un concours, oui, parce qu'un concours, par définition, repose sur une réelle sélection, et donc, sur un réel niveau. L'Agrégation plus qu'un autre.

Citation :
Publié par Jyharl
Parce que l'IUFM mets en avant la pédagogie dans son programme ?
Toutouyoutou sera ravi de l'apprendre.
Je ne dis rien...

Citation :
Publié par Borh
C'est juste de la destruction pure et simple. Ce que je ne comprend toujours pas, c'est savoir si c'est de la malveillance ou de l'incompétence de la part de l'administration.
Les deux.
Citation :
Publié par Lucea
Edit : en lisant un post au-dessus ça m'a rappelée un truc que j'ai en tête et qui me fait flipper sur l'avenir. J'espère que je me trompe mais j'ai l'impression qu'à long terme, le concours disparaîtra tout simplement, et les profs devront avoir un CDD pour enseigner, à renouveler... Est-ce que vous pensez sincèrement que des profs en CDD iront faire grève quand le gouvernement proposera quelque chose qui les dérangera ? Je sais que je vais loin, et encore une fois, j'espère que je me trompe, mais bon...
Ben, ça existe déjà, ce sont des vacataires.
Et effectivement, pour ceux que j'ai vu, ils n'avaient pas intérêt à faire de vagues.
Citation :
Publié par toutouyoutou
Un bac+5, ça ne veut pas dire grand chose. L'obtention d'un concours, oui, parce qu'un concours, par définition, repose sur une réelle sélection, et donc, sur un réel niveau.
Pas totalement d'accord sur les concours, certes cela repose sur la sélection, mais pas nécessairement sur les compétences, i.e. la sélection des moins pires. Quand on voit les résultats de certains admissibles, puis admis, parfois .

- Bon, prenons les 10 premiers.
- M'sieur, le 6ème à 5.5 de moyenne...
- Erf...
Un bac+5 en science, ca veut dire quelque chose. Je n'ai aucune envie de descendre les autres filières, mais juste souligner qu'il y a des filières où tu passes moins facilement à travers les gouttes que d'autres. Agrégé ou pas, ca signifie une certaine maitrise de sa filière, et donc, de ce qui se passe en dessous (bon après, y a bien sur la pédagogie, mais au moins on sait que la personne ne racontera pas trop de connerie). :]
Citation :
Publié par Kelem Khâl La'Ri
Pas totalement d'accord sur les concours, certes cela repose sur la sélection, mais pas nécessairement sur les compétences, i.e. la sélection des moins pires. Quand on voit les résultats de certains admissibles, puis admis, parfois .

- Bon, prenons les 10 premiers.
- M'sieur, le 6ème à 5.5 de moyenne...
- Erf...
Euh... Attends là. Si les moyennes sont aussi basses, c'est justement parce qu'il y a une sélection drastique, et parce qu'on ne te passe tout simplement RIEN. Si les notes sont si basses, c'est justement parce que la moitié des candidats (du temps où je passais mes concours) avait entre 0 et 02/20. Le concours étant ouvert, tout le monde peut s'y présenter s'il a les titres requis, mais ça ne veut pas dire que tout le monde a le niveau pour l'avoir. Et encore une fois, on ne passe RIEN au candidat d'un concours, alors qu'on peut passer sur certaines faiblesses pour un examen (qui ne répondent pas aux mêmes logiques de sélection). Et puis, par définition, dans un concours, ça n'est pas la note en elle- même qui est importante : la seule chose qui compte, c'est d'avoir une meilleure note que les autres (si tout le monde a 00/20 et que tu as 0,5/20, tu es premier, et c'est ça qui compte).

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@ Vanité : je ne dis pas qu'un Bac+5 ne vaut rien du tout, mais j'ai quand même souvenir des mes années de prépa et de fac, et des Bac+3 ou 4 en Histoire ou en Géo qui avaient des lacunes monstrueuses, j'en ai croisé un paquet. Je me souviens de ma licence, alors que je sortais de Khâgne, et je me suis retrouvé en contrôle terminal (je passais le concours ENS trois semaines avant) avec des gens qui ne savaient pas faire un plan ou une dissertation, et qui sont quand même passé (de justesse certes) en maîtrise. De même des types qui avaient une thèse mais qui rataient leur Capes ou leur Agreg pour la Xième fois, j'en ai croisé des paquets entiers...

Aujourd'hui, je ne sais pas comment fonctionne la Fac (j'ai terminé avant qu'entre en vigueur le système LMD), mais je me doute que le niveau n'a pas changé fondamentalement. Non seulement tous mes anciens amis de prépa et de prépa agreg sont aujourd'hui maître de conf (Paris I et IV, Lyon, Orléans, Tours...) et me parlent des fois des copies qu'ils corrigent, mais moi- même j'ai bien vu à qui on donnait le Bac, et qui on envoyait au lycée... Je vois mal comment on pourrait dire qu'il y a un niveau "solide" chez la plupart des gens qui entrent en Fac. D'autant qu'il m'a semblé comprendre qu'on faisait un peu le "forcing" pour faire passer les étudiant comme on peut le faire pour faire passer les élèves d'une année à l'autre.
Je précise que ça n'a rien de méprisant, à aucun moment, même si mon propos peut être mal compris. Je dis juste que je vois mal comment l'ensemble peut s'élever. Après, je reconnais que je suis un peu "vieille école" sur un certain nombre de choses. Je précise aussi que je ne parle que des filières que je connais ou que j'ai moi- même fréquentées.



Bon, après, on s'éloigne du sujet initial. Et je partage bien évidemment les inquiétudes d'Aloïsius sur la question, et la consternation générale et à mon sens légitime de la grande majorité de mes collègues. Parce qu'en effet, ces "réformes" sont d'une rare stupidité, menées par des gens qui ne connaissent RIEN au système qu'ils sont en train de détruire, et que ça ne produira à terme que des effets que je pense négatifs...
Je suis du même avis que toi. Seulement, en science, en particulier pour les maths et la physique, tu as pas de tchatche. Pas de "chance sur le sujet". Là où justement on retrouve la "chance", c'est sur les concours et/ou les oraux, car ils ont un programme de révision global alors que le sujet est particulier. A contrario l'examen par semestre est exhaustif sur ton programme.

Y aura pas vraiment de profs de physique ou de maths qui auront des problèmes du point de vue de compréhension du programme. Ni pour les méthodes qui sont dix fois moins pire au collège/lycée qu'en sup. Bien sur, je le rappelle, c'est pas de la pédagogie qu'on parle là, juste de la maitrise suffisante de la matière pour enseigner.
Y a un premier gros tri sur la 3 eme année de licence, plus dure. Qu'on peut quand même avoir par compensation. Par contre la maitrise ca pardonne pas.
Citation :
Publié par toutouyoutou
la seule chose qui compte, c'est d'avoir une meilleure note que les autres (si tout le monde a 00/20 et que tu as 0,5/20, tu es premier, et c'est ça qui compte).
Ben nous sommes bien d'accord, avoir la meilleure note, or avoir la meilleure note ne signifie pas vraiment avoir les compétences requises, juste qu'un candidat est meilleur qu'un autre ou ... moins pire. Donc j'en reviens à ma remarque, les concours, oui c'est bien, mais ils ne sélectionnent pas exactement sur le niveau de compétences ... ou plutôt si, sur un niveau de compétences relatif aux autres, ce qui n'est pas forcément un bien pour l'enseignement.

Est-ce sain qu'un futur enseignant puisse obtenir un 5/20 à un concours et montrer qu'il ne maitrise donc pas son sujet ? Qu'un enseignant puisse avoir des lacunes à tel point qu'elles rejaillissent ensuite sur ses élèves ? Personnellement, j'en doute.

Quant au niveau des Bac +5, je suis malheureusement parfaitement d'accord avec toutouyoutou. Entre les enseignants qui notent un peu largement pour ne pas avoir des moyennes trop catastrophiques, les étudiants qui viennent pleurer pour avoir un point ou deux de plus, les points de jury - mais chut faut pas en parler - certains arrivent à passer les diverses étapes, limite, mais ils passent. Bref, il m'arrive bien trop souvent de constater qu'un étudiant d'un niveau censé être X, n'est même pas à X-2 ou encore X-3. Même pour des thésards, il y a pas plus tard qu'avant Noel, j'ai rapporté une thèse dont j'ai refusé la soutenance, une fois, puis une seconde fois après révision. Heureusement ça n'arrive pas souvent, mais une fois, c'est déjà une fois de trop - et bonjour le coup de gueule avec son directeur au passage .
Citation :
Publié par Kelem Khâl La'Ri
Ben nous sommes bien d'accord, avoir la meilleure note, or avoir la meilleure note ne signifie pas vraiment avoir les compétences requises, juste qu'un candidat est meilleur qu'un autre ou ... moins pire. Donc j'en reviens à ma remarque, les concours, oui c'est bien, mais ils ne sélectionnent pas exactement sur le niveau de compétences ... ou plutôt si, sur un niveau de compétences relatif aux autres, ce qui n'est pas forcément un bien pour l'enseignement.

Est-ce sain qu'un futur enseignant puisse obtenir un 5/20 à un concours et montrer qu'il ne maitrise donc pas son sujet ? Qu'un enseignant puisse avoir des lacunes à tel point qu'elles rejaillissent ensuite sur ses élèves ? Personnellement, j'en doute.
Tu te trompes : l'admis n'a pas 05/20, ni aux écrits, ni aux oraux. Eventuellement sur une épreuve, mais très probablement pas sur deux.
Mais après, tout dépend du concours (de ses exigences, du niveau auquel il entend recruter).
Après, il faut être clair. Un candidat admis à l'Agrégation (mais aussi au Capes aujourd'hui), ne PEUT PAS tout savoir sur tout (et de toute manière, ça n'est pas ce qu'on attend de lui). En revanche, la nature du concours qu'il a passé et obtenu (et l'énormité des choses à maîtriser pour l'obtenir, qui sont en plus en lien avec ce qu'il enseignera plus tard) lui donnent la capacité indéniable à acquérir très vite ce qu'il devra enseigner et qu'il ne maîtriserait pas encore. D'autant qu'ensuite joue la solidarité entre collègues, pratiques complémentaires, etc.
Franchement, je veux bien qu'on critique les concours sur tel ou tel point, mais s'il y a une chose dont je suis absolument certain, c'est qu'un candidat qui a obtenu un Capes ou une Agrégation est très largement compétent pour enseigner ce qu'il devrai enseigner en classe. Je crois que tu ne te rends pas bien compte du niveau de sélection de ces concours en fait (même le Capes, qui, avec les chiffres actuels, est un concours devenu plus difficile en Histoire- Géo que certaines agrégations).
Et puis, le concours a un mérite qu'aucun examen n'aura jamais : si on veut l'avoir, on DOIT se mettre au boulot totalement, sans retenue, et maîtriser tous les aspects que ses épreuves imposent (et qui sont là encore liées à ce que le lauréat enseignera à son tour, sous une autre forme). Un examen n'oblige pas à ce point là une personne à travailler autant, puisque par définition, il suppose l'obtention d'une note- seuil, alors qu'un concours suppose qu'on soit meilleur que les autres (on peut avoir 18/20, si tout le monde a 19/20, on n'est pas pris, et terminé, car il y a un numerus clausus qui ne sera de toute manière pas remis en question, et qui porte sur des effectifs de plus en plus faibles, à tel point que les présidents de jurys s'en émeuvent publiquement et appellent les pouvoirs publics à mener une réflexion de fond sur leur politique de recrutement à long terme : cf. le rapport de l'agrégation externe de 2008 si je me souviens bien, où Jacques VERGER prend des positions claires contre la politique actuelle. Comme dit le président du jury à la fin de la proclamation des résultats de l'agrégation : "la liste est close").


Pour les examens, je me souviendrai toujours d'un mec quand je passais ma licence. Nous étions 3 qui sortions de prépa, et nous allions à nos épreuves de licence trois semaines après avoir passé le concours de l'ENS Saint- Cloud (Lyon aujourd'hui). Nous allons à une épreuve de géographie (cartographie). Et là, nous tombons sur un type qui avait une carte d'une région de frontière (je crois que c'était l'Alsace ou la Lorraine, je ne me souviens plus) et qui nous demande alors que le prof s'absente quelques secondes quelle était cette grosse ligne rouge qui traversait la carte (le frontière...), l'air tout affolé... Et là, je me souviens m'être demandé ce que ce mec foutait en licence... Il n'aurait jamais dû dépasser la première année. D'autant que lui était pleinement "géographe", alors que nous nous avions une double option et un double cursus en Histoire et en Géographie.
Je ne sais pas... C'est comme si un mec en 3ème année de math demandait si 2 + 2 faisaient bien 4. Je caricature, mais dans le fond, c'est quand même ça...
On trouve aussi des horreurs dans les concours internes (preuve que certains sont passés au travers des mailles du filet). Huh, on écrit aussi parfois des horreurs à ces mêmes concours internes (mais là, c'est parce que le sujet était tordu ).
Citation :
Publié par Borh
Ce que je ne comprend toujours pas, c'est savoir si c'est de la malveillance ou de l'incompétence de la part de l'administration.
L'IUFM était une exception très française... Est-ce à dire que tous les Etats, hormis la France, ont une vision malveillante ou font preuve d'incompétence quant à l'administration de l'enseignement ? Je ne le pense pas.

A ce stade de la réforme, je ne sais pas si ce nouveau système sera un échec ou une réussite, néanmoins je ne vois pas pourquoi il serait incontestablement pire que celui des CAPES et IUFM. A tout le moins, la mastérisation a le mérite d'être nettement moins onéreuse et nettement moins politisée que le parcours initiatique de l'IUFM et du CAPES.
Excuse-moi, nous devrions probablement écrire "le cursus universitaire jusqu'au diplôme de troisième cycle" en lieu et place de "mastérisation".

Pour ma part, je voulais être un peu plus synthétique, c'est tout.
Citation :
Publié par Andromalius
Moi ce qui me choque c'est de voir un horrible néologisme et "éducation nationale" dans la même phrase.
L'EN est le premier fabricant mondial de néologismes nazes ("apprenants"), d'expressions ridicules ("référentiel bondissant") et de sigles imbittables (RASED, TZR, ZEP, APV, EAC, PPRE etc...).
Apparamment c'est comme ca que c'est appelé dans les médias de toutes façons, et dans le titre du sujet. Mais je pensais ca réservé aux séances du club JDR des collèges. C'est pas le fait que toi tu l'emploies qui est génant, c'est le fait que même le ministre de l'éducation doit faire pareil.

Citation :
et de sigles imbittables
T'as pas fait l'armée toi. ^^
Citation :
Publié par Silgar
L'IUFM était une exception très française...
L'IUFM était une merde inutile et scandaleuse, où des incompétents régnaient en despotes sur des gens sans défense, et une escroquerie où des gens déconnectés du terrain prétendaient apprendre à ceux qui allaient y entrer comment s'en sortir. Une connerie doublée d'une escroquerie. Leur mort ne sera pleurée par personne.
J'affirme que l'immense majorité des gens qui y "enseignent" ne seraient pas foutus de passer une journée tranquille dans mon établissement. Et pour ça, je ne leur donnerai jamais le moindre respect, ni la moindre estime. Tout n'était pas totalement à jeter aux orties, mais le rapport qualité / prix est probablement l'un des plus mauvais qu'on ait pu trouver en France ces dernières décennies...
Une exception culturelle française, fruit d'un esprit malade et dénaturé, qui a contaminé des milliers de collègues... un cancer à éradiquer.

Citation :
Publié par Aloïsius
On trouve aussi des horreurs dans les concours internes (preuve que certains sont passés au travers des mailles du filet). Huh, on écrit aussi parfois des horreurs à ces mêmes concours internes (mais là, c'est parce que le sujet était tordu ).
C'est le propre de tout concours (de tout examen, de toute épreuve) de renfermer des "perles", savoureuses ou indigestes, merveilles d'imagination ou horreurs stupides.
Citation :
Publié par toutouyoutou
Tu te trompes : l'admis n'a pas 05/20, ni aux écrits, ni aux oraux.
Bah pourtant j'ai vu des admissibles avec 5 de moyenne .

Citation :
Je crois que tu ne te rends pas bien compte du niveau de sélection de ces concours en fait
Ben j'ai "un peu" donné de ma personne sur ces types de concours, d'un coté ou de l'autre de la barrière, amusant parfois, affligeant d'autres fois...

Citation :
Publié par toutouyoutou
L'IUFM était une merde inutile et scandaleuse, où des incompétents régnaient en despotes sur des gens sans défense, et une escroquerie où des gens déconnectés du terrain prétendaient apprendre à ceux qui allaient y entrer comment s'en sortir.
Oserais-je dire que tu pourrais presque généraliser au système universitaire français ? Aïe... pas taper... mais bon, je n'en pense pas moins .
Citation :
Publié par Kelem Khâl La'Ri
Bah pourtant j'ai vu des admissibles avec 5 de moyenne .
Pas dans un capes ou une agrégation d'Histoire. Quand je passais les concours, la barre d'admissibilité était à 28 pour le Capes (donc 07/20 au moins, chaque épreuve étant coeff.2) et à 34 pour l'agrégation (donc 08,5/20 par épreuve au moins, sachant qu'il y a 4 épreuves de 7 heures à coeff.1). Le nombre de postes offerts aux concours ayant massivement chuté (et ils étaient déjà jugés peu nombreux quand je les passais...), je vois mal comment dans mes disciplines on pourrait avoir de telles notes et aller à l'oral. Ou alors on parle de magie.

Citation :
Publié par Kelem Khâl La'Ri
Ben j'ai "un peu" donné de ma personne sur ces types de concours, d'un coté ou de l'autre de la barrière, amusant parfois, affligeant d'autres fois...
Oui, mais comme je disais pour Aloïsius, c'est le propre de tout concours ça, et même, d'une manière générale, de toute sélection. Il y a toujours à redire.

Citation :
Publié par Kelem Khâl La'Ri
Oserais-je dire que tu pourrais presque généraliser au système universitaire français ? Aïe... pas taper... mais bon, je n'en pense pas moins .
Non, je ne pense pas. Sincèrement. En prépa, j'ai appris à travailler beaucoup. A Paris IV- La Sorbonne, j'ai appris à travailler efficacement (oserais- je dire "intelligemment" ?), parce que mes profs et mes chargés de TD étaient excellents (certains étaient de très loin les profs que j'avais toujours rêvé d'avoir), et ont su me faire comprendre la logique de ce à quoi je me confrontais, et m'apprendre la manière dont il fallait travailler pour obtenir le résultat que j'espérais. J'ai eu des profs disponibles, à l'écoute, toujours prompts à donner des conseils efficaces, et toujours là pour remonter le moral de leurs étudiants, collectivement ou individuellement. Je suis toujours en contact avec certains d'entre eux, et ils sont toujours autant disponibles et impliqués. Bref, une bande de passionnés et de personnes "pro" et efficaces. Et j'aimerais dans l'idéal que toutes les facs puissent avoir une telle qualité (ayant connu celle de Nice à la fin des années 90, je peux témoigner que c'est très loin d'être le cas...).
Oui donc parce que certains profs en IUFM sont mauvais, il faut supprimer tous les IUFM ? Voilà bien une réflexion très sarkozienne Moi j'appelle ça jeter le bébé avec l'eau du bain.

Alors évidemment, il n'est pas interdit de réfléchir à un moyen d'améliorer le système, quitte à la remplacer par quelque chose d'autre. Mais le remplacer par un grand rien, non je vois pas en quoi ça va améliorer la formation des enseignants.

N'importe qui ayant été assez loin en fac sait bien qu'on y apprend tout sauf un métier. Et aucun professionnel digne de ce nom n'embaucherait quelqu'un aujourd'hui qui sort d'un bête M2 d'histoire ou lettres mordernes. Pourquoi l'EN le ferait, à part diminuer la qualité de l'enseignement, constater des chiffres qui baissent en CM2, et taper encore plus sur les profs ? Pour au final faire admettre à la population que la solution est dans le privé, et discrêtement faire sauter le verrou des 20% ?

Mais je dois fumer...
Citation :
Publié par Vonwen
Oui donc parce que certains profs en IUFM sont mauvais, il faut supprimer tous les IUFM ? Voilà bien une réflexion très sarkozienne Moi j'appelle ça jeter le bébé avec l'eau du bain.
Là encore, en ne me fondant que sur l'expérience qui est la mienne (et dont j'admets les limites), le "certains" est clairement de trop... Mais je fais une différence entre la formation "disciplinaire" (où en effet il y avait de bonnes choses, mais trop clairsemées) et la formation "interdisciplinaire", qui était pour le coup une merde infâme distribuée par un ramassis de peignes- culs nuls et qui ne pouvaient pas faire une heure de cours normalement tant les collègues étaient outrés d'être forcés d'assister à ce "truc" intégralement minable, à tel point qu'ils se rebellaient et foutaient la foire jusqu'à ce que la feuille d'émargement circule et que tout le monde puisse se barrer...
Alors, on pourra dire "mais qu'est- ce que c'est que ces futurs profs"... Mais on peut aussi se dire que face à des gens formés à qui on n'a rien laissé passé, le niveau d'exigence est un peu supérieur que face à des collégiens, et que la moindre des choses est de faire le travail pour lequel on est payé. Si je faisais de telles merdes en classe, non seulement mes élèves me le feraient payer par leur attitude et leur apathie, mais en prime, mes inspecteurs se frotteraient les mains en m'allumant, et mes collègues se foutraient de moi...
Non, sérieux, les IUFM, il faut les enterrer. D'ailleurs, on n'aurait dû les avorter avant qu'ils ne polluent l'EN...

Mais là, il me semble qu'on s'éloigne vraiment du sujet (quoique...)
Non on est en plein dans le sujet. Que tu aies eu une mauvaise expérience, tout le monde en convient sans problème. Par contre j'aimerais savoir sur quoi tu te bases pour dire que tous les profs de tous les IUFM de France et de Navarre sont ainsi que tu le décris.
Citation :
Publié par toutouyoutou
Pas dans un capes ou une agrégation d'Histoire. Quand je passais les concours, la barre d'admissibilité était à 28 pour le Capes (donc 07/20 au moins, chaque épreuve étant coeff.2) et à 34 pour l'agrégation (donc 08,5/20 par épreuve au moins, sachant qu'il y a 4 épreuves de 7 heures à coeff.1). Le nombre de postes offerts aux concours ayant massivement chuté (et ils étaient déjà jugés peu nombreux quand je les passais...), je vois mal comment dans mes disciplines on pourrait avoir de telles notes et aller à l'oral. Ou alors on parle de magie.
Je ne sais pas en quelle année tu l'as obtenu, mais lorsque j'y suis passé (et raté de peu) (Agreg d'histoire aussi donc), l'admission était aux alentours des 6. C'était la chouette année ou Villepin nous annonçait quelques semaines avant le concours que finalement, on allait en prendre 1/3 de moins. C'est trop rigolo les historiens... Et c'est tellement diplômé pour faire autre chose qu'ils n'auront aucun souci ces jeunes là ! Il n'y a pas si longtemps donc. La tendance se maintiendrait donc.

Mais je souhaite bon courage à ceux qui pensent que le mec qui a eu 6 (et 5,5 ) à l'Agreg (et je mets le capes dans le lot, même si l'exigence est inférieure) n'est pas doté d'une capacité de travail au moins énorme.
Dans le cas Histoire ou le programme est renouvelé à 50% tous les deux ans ! L'expérience ne sert à rien donc
L'enfer doit ressembler à une prépa Agreg !

J'étais pourtant dans le cas du glandu qui passait plus de temps à faire des concerts qu'à réviser. Et bien l'ambiance générale est tellement au travail (pour la Sorbonne en tout cas) que j'ai moi-même failli déconnecter complètement cette année là. Sans le rock'n roll, j'étais foutu !
Mais bref, j'ai remarqué des tas de profils assez flippants pour le fêtard que j'étais et j'ai découvert ce qu'était de vraies crises de nerf, devant le tableau des résultats. Quand ils n'ont pas craqué en route avec la première vague de décès des examens blancs.
Sacrifier "autant" pour devenir prof, ça mérite, vraiment, mais vraiment le respect et l'assurance que ces gens sont "capables". Sans doute aucun.

Et je ne parle pas du moral du mec qui a résisté aux vacheries entre collègues dignes des plus beaux reportages sur les petits rats de l'Opéra (les fausses prises de notes, quand par bonheur on arrive à en dégotter, les format de PC quand on va boire un café en laissant l'ordi.

Je reste très... sceptique, sur la réforme. Vu l'ambiance générale des réformes, déjà.
Mais n'ayant pas l'intention de rejoindre l'éducation Nationale pour le moment, je ne me suis intéressé que de loin à ce qu'ils vont nous sortir de leurs chapeaux électoraux. Si c'est dans la veine des précédentes réformes qui boitillent en sortant des bureaux pour mieux repasser 3 ans plus tard à la télé avec les menottes et la pancarte "Haaa lala, c'est pire que ce qu'on croyait, ma bonne dame" autour du coup, ça promet quelque moments de franches rigolades bien jaunes.

Et alors du coup, il les gère comment les anciens bac+5 qui souhaiterait intégrer l'Education Nationale ? A la façon : Tu as quitté le circuit pendant un an, t'es mort ?


La seule chose sur laquelle je divergerait légèrement de ce qu'a brillament décrit toutouyoutou, c'est sur un point: quand on a l'Agreg, on est apte à bosser sur n'importe quoi (c'est selon moi le principe de l'université... en tout cas celle que j'ai faite), c'est indéniable, mais à l'enseigner, j'en suis moins certain. Malheureusement les IUFM ont des preuves à fournir dans ce domaine de formation précis...

Edit: merde grillé. bon, ben c'est un calque de ce que disait toutouyoutou. Ca fera plus un !
Citation :
Publié par Aloïsius
Personnellement, si je décide un jour d'enseigner à l'étranger, ce ne sera pas dans une perspective carriériste, mais pour apprendre des trucs. Je doute que tu trouves beaucoup de prof qui raisonnent en terme de valeur marchande personnelle...
Ce n'est pas ça le problème Aloïsius. C'est surtout que là, tout de suite, maintenant avec ton IUFM si tu veux enseigner à l'étranger on te dira gentiment : Mec retourne à l'école, t'es pas qualifié selon NOS critères, l'IUFM est un produit franco-français et est destiné à l'enseignement public français uniquement. Ce n'est reconnu nul part ailleurs et certainement pas en dehors de la France.

Avec un M2 le problème ne se pose pas grâce au LMD.


Citation :
Publié par Aloïsius
ça n'a plus rien à voir. Un an de stage, avec des horaires aménagés, c'est totalement différent de une semaine par ci, une semaine par là, avec des horaires à plein temps et un examen universitaire à préparer. La qualité du travail qui pourra être fourni par ces "stagiaires" explique largement l'hostilité de la base à ce nouveau système.
Bon, je ne bataillerai pas sur 1 an.
Il est évident que ça sera coupé par deux. Maintenant je ne suis pas certain que tu sois vraiment au courant des CV des jeunes diplômés de M2... Ils ont déjà pas mal de stages à leur actif. Personnellement, j'en reçois énormément des CV's de jeunes diplômés bac+5 et ils ont entre 6 mois et 1 an (2x6 mois) de stage entre les pattes. Sans compter les plus motivés (ou pistonnés ) d'entre eux qui peuvent même arriver à 2 ans d'XP Pro stage et CDD/Freelance à la remise de leur diplôme.

Alors qu'il n'y ai pas 1 an de stage garanti avec les conditions de l'IUFM, je te le concède. Mais de là à dire que ce sera une semaine par-ci et par là de manière éclaté, non. Tu caricatures franchement là.

Citation :
Publié par toutouyoutou
Je ne dis rien...
Citation :
Publié par toutouyoutou
L'IUFM était une merde inutile et scandaleuse, où des incompétents régnaient en despotes sur des gens sans défense, et une escroquerie où des gens déconnectés du terrain prétendaient apprendre à ceux qui allaient y entrer comment s'en sortir. Une connerie doublée d'une escroquerie. Leur mort ne sera pleurée par personne.
J'affirme que l'immense majorité des gens qui y "enseignent" ne seraient pas foutus de passer une journée tranquille dans mon établissement. Et pour ça, je ne leur donnerai jamais le moindre respect, ni la moindre estime.
Putain mec, j't'aime.

Je savais que tu ne garderais pas le silence très longtemps !
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Publié par Vonwen
Non on est en plein dans le sujet. Que tu aies eu une mauvaise expérience, tout le monde en convient sans problème. Par contre j'aimerais savoir sur quoi tu te bases pour dire que tous les profs de tous les IUFM de France et de Navarre sont ainsi que tu le décris.
Je n'ai pas de mauvaise expérience en particulier : je faisais acte de présence, et personnellement, je jugeait que c'était déjà beaucoup. Du coup, je corrigeais mes copies, papotais avec les copains, préparais mes cours... Tu n'imagines pas à quel point on peut perdre son temps dans ces "formations" chronophages où précisément on n'apprend RIEN, et surtout pas à tenir une classe ou à faire un cours...
Attention : je n'ai jamais dis que je n'avais rien à apprendre de personne, bien au contraire ! J'étais justement en demande de pas mal de choses, mais le résultat, le produit qu'on m'a "vendu", c'était de la merde en barres de niveau stratosphérique.
Quand un type arrive avec son concours en poche (et j'ai envie de dire plus encore avec une agreg'), il faut quand même bien comprendre quel public il représente. Et on ne peut pas se permettre de lui faire une "conférence sur l'orientation" qui se résume à mettre au rétroprojecteur des fiches sur les liens entre collège et lycée (fiches qu'on peut trouver dans n'importe quel CDI, et qui sont faites pour être accessible pour les élèves...), et répondre de vagues "je ne sais pas mais je m'engage à trouver des réponses pour la prochaine conférence" à pratiquement toutes les questions. N'importe quel prof sait que ça revient à perdre la face, et tout crédibilité / légitimité devant un groupe... Alors là, la révolte est légitime, parce qu'on ne fait même pas illusion plus de 10 minutes, face à un public en demande, angoissé, et qui se rend vite compte que ce qu'il écoute est au mieux une énorme perte de temps... au pire un authentique foutage de gueule...
Désolé, mais quand on s'est fait violence pour avoir un niveau face à des spécialistes qui ne laissent RIEN passer, on a peu de tolérance face à ses propres lacunes, et encore moins face à celles de ceux qui sont censés apporter un "enseignement". Moi, j'ai eu des enseignants qui étaient VRAIMENT incollables sur leurs domaines, et j'ai eu la chance de les voir préparer leurs cours en bibliothèque (je pense à deux chargés de TD de Paris IV notamment, en Histoire Moderne, qui étaient des machines... des monstres, et dont les cours étaient massivement plébiscités par les étudiants, qui savaient qu'ils avaient là des enseignants de talent) : jamais autant été impressionné, à tel point qu'on ne peut que respecter la personne (la minutie, le souci du détail, la vérification constante de la moindre information... bref, un authentique travail, sérieux et rigoureux).
Je veux bien admettre qu'il y avait des choses intéressantes, mais pas dans la FGC (Formation Générale et Commune). Et de toute manière, c'était tellement léger que ça n'était pas "rentable"... Quand on passe ce genre de concours (qui tourne à 3,5% de taux de réussite pour le rapport inscrits / admis...), on vise l'efficacité, la rentabilité maximale du temps qu'on a, parce qu'on a des programmes énormes à maîtriser (pour le capes, on peut survoler les programmes et compenser par une bonne maîtrise de l'exercice académique, mais pour l'agrégation, ça n'est pas suffisant), et je ne parle pas du "Hors Programme", une des épreuves légitimement redoutées de l'oral (on peut avoir à faire une leçon sur n'importe quoi... mais véritablement n'importe quoi... et l'imagination du jury est très large...).
Quand tout ce beau petit monde prend ses fonctions en septembre, il se heurte désormais à la mise en pratique de ce qu'il s'est cassé à apprendre. C'est le temps des angoisses et des premières désillusions : oui, passer un concours est une chose, enseigner en est une autre, et l'écart est tout simplement ENORME entre l'exigence des concours et la réalité du terrain (un bon agrégé ne fait pas forcément un bon prof, ça c'est un fait, mais j'ai envie de dire que c'est plus la faute du concours que la faute des personnes : c'est la nature même du concours de sélectionner sur des acquis disciplinaires, qui ne sont plus vraiment utiles dans l'enseignement lui- même, du moins, pas à ce niveau. Après, les gens s'adaptent et apprennent à enseigner, ou alors ils ne se remettent pas en question, et alors là, les problèmes commencent...), d'autant que les jeunes profs sont assez massivement envoyé dans des établissements qui ne sont pas de tout repos (mais qui ont le mérite justement d'être rapidement très formateurs). C'est d'ailleurs sur le terrain qu'on apprend son métier, au contact des élèves et des collègues, et en aucun cas dans les IUFM, qui sont des espèces d'annexes des hôpitaux psychiatriques, où on est sommé de faire une psychanalyse dont on n'est pas demandeur (mes séances avec ma tutrice IUFM étaient des séances de discussion sur nos difficultés dans nos classes... j'avais l'impression d'être le père de Nemo paumé au milieu des requins dans la fameuses scène du film d'animation éponyme...)
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