Il y a aujourd'hui une large population senior qui profite d'une retraite pour laquelle ils n'ont jamais ou que peu cotisé et qui est en décalage total avec ce que vivent les gens au quotidien.
Comme l'a dit la loutre, si nous connaissons tous des cas de faibles ressources parmi nos aînés, il en est une immense proportion qui vit très bien. D'abord : ils sont pour la plupart propriétaire car ont profité des 30 glorieuses et des achats sur constructions pour investir dans une économie florissante. Ensuite, ils profitent de retraites qui ont été calculées quand les salaires étaient hauts. Enfin, ils ont le temps de profiter des opportunités qu'on leur propose et à côtés desquelles nous passons parce que les promos du jeudi matin ne nous concernent pas quand nous travaillons.
Cependant, il faut clairement distinguer un vieux de 65 ans d'un vieux de 85 ans. Ils ne sont pas de la même génération. D'autant moins qu'à leur époque on avait ses enfants tôt. Ils n'ont pas connu les mêmes choses, la même éducation, les mêmes crises, les mêmes conflits. Il faut faire très attention en généralisant.
Quoiqu'il en soit : ils sont le cancer de notre société. Ils ne rapportent plus rien, plombent les équilibres budgétaires, sont très exigeants, et sont surtout très, et de plus en plus nombreux. Les vieux nous pourrissent la vie au quotidien avec une exigence de service et une mesquinerie constante. La part de leur consommation dans l'économie est faible rapportée à ce qu'elle pourrait représenter. Le vieux cache tout son argent et en vient à plomber sa famille et à demander une aide que socialement nous trouvons encore légitime alors qu'économiquement on devrait aisément les laisser crever. Les vieux sont une catastrophe démographique sans précédent qu'il convient de juguler. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il faut les éliminer ou les parquer, mais de fait, il devient nécessaire de les empêcher de devenir à la fois la première charge du pays, mais aussi la première force décisionnaire. Parce que ces putains de vieux votent. Et ils votent pas de manière à ce que les mecs de 20 ans aient 45 années tranquille devant eux : non, ils votent de telle manière que leurs 10 ou 15 prochaines années soient encore plus fastes. Ils sont par ailleurs appuyés par des politiques toujours plus âgés qui ont en tête bien plus leur propre retraite, que la vie de leurs enfants. Evidemment. Le vieux, aussi vieux soit-il, ne prépare que son futur, aussi court soit-il.
Ils sclérosent les transports en commun, rendent les queues interminables dans les lieux publics, choisissent les jours d'affluence pour rencontrer du monde et se sentir moins isolés socialement ce qui a pour conséquence de ralentir les flux et faire perdre une quantité d'énergie considérables à ceux qui ont déjà trimé toute la semaine pour payer leur retraite. Le vieux est le plus arrogant des profiteurs.
Non content d'être un poids pour la société, le vieux veut la parole. Et on la lui donne. Sous prétexte que les hommes naissent libres et égaux en droit. Certes, mais j'aimerais aussi qu'ils meurent dans les mêmes conditions alors. C'est pour ça que je propose des maisons de retraites spécialisées dans l'euthanasie, pour que chacun ait le droit à une mort égale. Que certains n'aient pas la chance de profiter 20 ans de leur cancer pendant que d'autres partent dans un accident de chaise roulante. A partir de 70 ans, il faudrait élaguer. La conséquence immédiate serait une redistribution de leurs biens aux plus jeunes qui profiterait à la fois au confort des héritiers et en une manne non négligeable pour l'état. Il y aurait plus de logements disponibles, les prix baisseraient mécaniquement. Il y aurait moins de retraite à verser, moins de frais de sécurité sociale, pour un équilibre budgétaire plus aisé et surtout de meilleurs remboursements pour ceux qui bossent réellement et participent à l'activité économique du pays. Le vieux a le temps de se faire rembourser 10 consultations par semaine. L'ouvrier du BTP ne peut se permettre un jour d'absence. Avec moins de vieux, on pourrait lui payer une semaine de rétablissement qui serait à la fois meilleure pour lui, et meilleure pour la qualité du travail. Ce serait tout bénéfice. La pénurie d'infirmières et de médecins? S'ils n'étaient pas à perdre leur temps à s'occuper de gens qui mourront demain, ils pourraient prendre en charge les travailleurs d'aujourd'hui.
Ces mesures impliqueraient une baisse d'activité dans certains domaines (prothèses, couches, sonotones...) mais je pense que les emplois perdus dans ces domaines seraient largement compensés.
Mort aux vieux.
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