Sentier j'ai croisé flaque de sang et pompier une seule fois à l'heure de la fermeture des bars. Ce sont des coins "sans danger" si tu ne t'occupes pas des différents trafiques et que tu continus ton chemin vus le nombre de fois ou je suis rentré à pied (j'aime pas le noctilien). Comme Pigalles - tant que tu ignores les rabatteurs - après se sont les riverains que je pleins avec les passes dans les halls d'entrées. Celui de ma frangine rue Ordener servait carrément de toilette jusqu'à ce qu'ils remplacent le digicode par une clé magnétique.
Dans mon immeuble (sentier) on a eu plusieurs caves fracturées où des filles faisaient des passes et où des gars venaient se shooter, on retrouvait les capotes usagées, les seringues ou parfois les gars eux-même défoncés le matin dans la cage d'escalier, (on a des familles avec de jeunes enfants dans l'immeuble) quand bien même la police a été prévenue ça a duré un moment.
J'ai choppé un jour en flag en retrant de soirée une fille en train faire tranquille une passe dans ma cour, je les ai virés avec être et fracas, le mec avait l'air bien con à essayer de faire le chaud avec son caleçon sur les genoux.
Sur la gentrification, ce qu'il se passe justement c'est que les mecs vont taper là où le petit bourgeois et le touristes sortent.
Tu veux de l'iphone à receller vite fait à Barbès et du larfeuille facile à la sortie des bars, tu va taper dans quoi ?
La bande de sapeurs congolais de la goutte d'or ?
Ou le couple bobo de l'hypercentre ?
Pour moi le rapport risques / gains est vite trouvé.
C'est pas étonnant que le Marais ait connu une telle hausse de la délinquance (voir carto sur mon poste précdent.)
Dernière modification par Capitaine Courage ; 11/09/2019 à 12h00.
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