Politique et économie en Amérique Latine

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Citation :
Publié par Ron Jetevois
Continuons d'observer la politique de Javier Milei :



https://www.lefigaro.fr/flash-eco/l-...2-ans-20240218

Les coupes budgétaires ont fait leur effet.

Hâte de voir la suite.
À suivre

Il y a un passage plus intéressant dans l'article
Citation :
Il a par exemple supprimé des subventions versées aux entreprises des secteurs du transport et de l'énergie, ou encore des transferts financiers vers les régions. Selon le Financial Times, ces mesures devraient toutefois conduire à une hausse des prix facturés aux consommateurs dans les mois qui viennent. Ce devrait par exemple être le cas des tickets de bus et de métro dans certaines régions.
Citation :
Publié par Sigmo
Encore plus d'inflation ?
Ayant de la famille parti vivre en Argentine il y a maintenant 2 ans, ils hallucinent sur la flambée des prix. Avec des moyens financier assez large, ils voient leurs amis argentin galerer sérieusement au quotidien.
Alors c'est sur que vu d'ici ...

https://www.courrierinternational.co...cite-explosent
Citation :
Il a par exemple supprimé des subventions versées aux entreprises des secteurs du transport et de l'énergie, ou encore des transferts financiers vers les régions. Selon le Financial Times, ces mesures devraient toutefois conduire à une hausse des prix facturés aux consommateurs dans les mois qui viennent. Ce devrait par exemple être le cas des tickets de bus et de métro dans certaines régions.
Tu confonds hausse des prix affichés et inflation.

Le prix de l'énergie était déjà haut, il était juste payé de façon détournée,par des subventions.

Là il est payé frontalement.

Ça ne va pas causer plus d'inflation, c'est une conséquence de l'inflation.
Si je lis, je comprends que des subventions étatiques sont supprimées et que de ce fait les prix augmentent.
Que va faire l'état argentin de cet excédent budgétaire ?
A quoi sert d'avoir un excédent budgétaire étatique si le peuple ne sait plus se payer les services auparavant payés par l'état ?

A ce stade, il n'y a absolument rien de conclusif.
Ron J, explique nous comment ce changement de politique va améliorer la situation du peuple argentin et en combien de temps ?
Citation :
Publié par Ex-voto
Si je lis, je comprends que des subventions étatiques sont supprimées et que de ce fait les prix augmentent.
Que va faire l'état argentin de cet excédent budgétaire ?
A quoi sert d'avoir un excédent budgétaire étatique si le peuple ne sait plus se payer les services auparavant payés par l'état ?

A ce stade, il n'y a absolument rien de conclusif.
Ron J, explique nous comment ce changement de politique va améliorer la situation du peuple argentin et en combien de temps ?
Tu noteras que je n'ai tiré aucune conclusion, je dresse un constat simple : il a rétabli l'équilibre budgétaire.

Qu'est ce que ça va donner par la suite ? J'espère qu'il va "rendre" l'excédent aux citoyens. Pas en subventions,ni en aides sociales. Juste leur redonner leur argent et augmenter ainsi leur liberté économique.

Comme je disais j'ai hâte de voir la suite.

Il s'agit d'une succession de réformes enchaînées rapidement, il y aura de la casse. Espérons qu'elle sera vite compensée par un boum économique profitant à tous.

En rétablissant le budget, il a obtenu 5 milliards du FMI.

Personnellement, j'espère qu'il va refuser l'aide du FMI, et aller jusqu'au bout de la démonstration libérale.

Mais il a une opposition à contenter un minimum sur quelques compromis, il faut rester pragmatique.

Vivement, comme je disais, la suite des réformes. Là bas ils appellent ça l'omnibus.
L'horizon c'est fin 2025, je trouve ça trop court, mais c'est de mon point de vue français. Semble-t-il que la situation est tellement désespérée que le peuple accepte le tout pour le tout.

Les argentins ont fait preuve de courage et de sacrifices, il faut que la situation s'améliore rapidement.
L'argent rendu aux citoyens (moins d'impôts et/ou taxes) ne l'est pas aux pauvres en premier lieu. Donc je suppose qu'il faut compter sur ceux qui payaient des impôts pour qu'ils lancent des activités économiques qui vont ruisseler sur les pauvres.

2025 c'est p-e court mais face à des gens qui peuvent plus faire face aux dépenses énergétiques, ça peut aussi être très long.
Citation :
Publié par Ex-voto
L'argent rendu aux citoyens (moins d'impôts et/ou taxes) ne l'est pas aux pauvres en premier lieu. Donc je suppose qu'il faut compter sur ceux qui payaient des impôts pour qu'ils lancent des activités économiques qui vont ruisseler sur les pauvres.

2025 c'est p-e court mais face à des gens qui peuvent plus faire face aux dépenses énergétiques, ça peut aussi être très long.
La question de l'impact des réductions fiscales dépend de la nature des taxes concernées. En Argentine, le salaire minimum doit être de 300 $ par mois. Si une taxe fixe, comme la taxe foncière de 200 $ par an (chiffre au pif pour l'exemple) est supprimée, cela représente un avantage significatif pour les personnes à faible revenu, mais peu pour les plus aisées.

En revanche, l'élimination d'une taxe proportionnelle bénéficie davantage aux riches en termes de montant, même si cela ne se traduit pas nécessairement par une augmentation proportionnelle de leur capital ou revenu.

Sans détails sur les mesures fiscales spécifiques proposées, il est difficile de prédire leurs effets précis. Cependant, on peut s'attendre à ce que toute suppression de taxe profite à ceux qui la payaient, particulièrement si elle représente une part plus importante de leur revenu ou patrimoine.

Je tiens à souligner que réduire les charges fiscales peut être bénéfique. Par exemple, si un individu gagnant 300 $ par mois économise 50 $ grâce à ces mesures, tandis qu'une personne gagnant 3 000 $ en économise 300 $, la mesure peut sembler favoriser l'inégalité en termes absolus. Toutefois, pour le travailleur à faible revenu, cette économie représente une augmentation significative de son revenu proportionnellement, ce qui constitue un progrès social, surtout si l'inflation est maîtrisée.

C'est cette inflation que cherche à réaliser Javier Milei, en réduisant drastiquement les taxes.

Je pense que l'objectif de contrôler l'inflation, combiné à une baisse des taxes, peut favoriser le progrès social par une augmentation relative plus importante des revenus pour les plus pauvres.
Citation :
Publié par Ex-voto
L'argent rendu aux citoyens (moins d'impôts et/ou taxes) ne l'est pas aux pauvres en premier lieu. Donc je suppose qu'il faut compter sur ceux qui payaient des impôts pour qu'ils lancent des activités économiques qui vont ruisseler sur les pauvres.

2025 c'est p-e court mais face à des gens qui peuvent plus faire face aux dépenses énergétiques, ça peut aussi être très long.
Tu ne peux pas dans d'autres topics dire que ce sont les pauvres et les classes moyennes qui paient d'avantage en taxes et impots face aux riches qui n'en paient pas assez et ici venir dire que si il y a baisse d'impôts et de taxes cela profitera d'avantage aux riches.

Cela dit il faudra voir sur le long terme et espérer mieux que du friedman remis au goût du jour.
Citation :
Publié par Ron Jetevois
Cependant, on peut s'attendre à ce que toute suppression de taxe profite à ceux qui la payaient, particulièrement si elle représente une part plus importante de leur revenu ou patrimoine.

Je tiens à souligner que réduire les charges fiscales peut être bénéfique. Par exemple, si un individu gagnant 300 $ par mois économise 50 $ grâce à ces mesures, tandis qu'une personne gagnant 3 000 $ en économise 300 $, la mesure peut sembler favoriser l'inégalité en termes absolus. Toutefois, pour le travailleur à faible revenu, cette économie représente une augmentation significative de son revenu proportionnellement, ce qui constitue un progrès social, surtout si l'inflation est maîtrisée.
Donc il faudrait supprimer (ou réduire) la TVA selon cette logique si on veut rendre de l'argent a ceux qui en ont le plus besoin via la suppression de taxes. Il me semble que tu es pour l'augmenter malgré le fait qu'en % du revenu, c'est ceux gagnant le moins qui payent le plus de TVA.

J'ai du mal a comprendre...

@Dessus : bah si il peut le dire, suffit de pas baisser les impots/taxes que payent les plus faibles revenus... cf mon ex avec la TVA. Ca lui fait une belle jambe au smicard que le millionnaire ai une réduction fiscale sur sa villa.
Citation :
Publié par Estal'exilé
Tu ne peux pas dans d'autres topics dire que ce sont les pauvres et les classes moyennes qui paient d'avantage en taxes et impots face aux riches qui n'en paient pas assez et ici venir dire que si il y a baisse d'impôts et de taxes cela profitera d'avantage aux riches.
Bien sur que si: dans le premier cas il s'agit de la collectivité et dans le second de gains individuels, tu essaies de comparer des pommes et des patates.
Citation :
Publié par -Interfector-
Donc il faudrait supprimer (ou réduire) la TVA selon cette logique si on veut rendre de l'argent a ceux qui en ont le plus besoin via la suppression de taxes. Il me semble que tu es pour l'augmenter malgré le fait qu'en % du revenu, c'est ceux gagnant le moins qui payent le plus de TVA.

J'ai du mal a comprendre....
C'est pas que je suis pour augmenter la TVA y compris pour les pauvres, c'est que quand un riche achète un véhicule à 200000 il a reversé 40k de TVA.

Or on a une dette abyssale à combler, et un déficit qui ne cesse d'augmenter.

J'avais proposé, en tant que génération, que nous fassions cet effort, pour remettre les comptes à l'équilibre afin de laisser une comptabilité saine à nos enfants.

Mais ce n'est pas du tout mon modèle, c'est juste que nous, nous avons une dette colossale et qu'il faut rétablir l'équilibre du budget.

C'est par responsabilité envers les générations futures.

Sinon, mais c'est utopique, je préférerai voir les français renoncer au système de protection sociale.

Un flat tax (donc fin des niches fiscales) couplé à une hausse de tva et les riches paieront comme jamais (en termes absolus) même si leur % d'imposition a réduit.

C'est pas simple d'être cohérent à 100% avec une idéologie libérale en France, il faut bien proposer des solutions pragmatiques.

Un exemple tout con : en libérale (pays fantasmé) il y a peu de chances que les autoroutes furent construites. Tu aurais plutôt un réseau de petites routes et des chemins de fer privés.
Ce pour diverses raisons économiques, historiques et aussi de libertés individuelles mais je ne vais pas développer ici ce serait trop long.

Bref les autoroutes sont des infrastructures purement étatiques, résultats d'une politique de planification, et, en France, de centralisation.

Bah aujourd'hui, comme pour la TVA, je vais proposer pour la France des mesures concernant les routes que je ne proposerai pas pour un pays entamant sa "révolution" libérale qui ne posséderait pas notre infrastructure routière.

C'est pareil pour le nucléaire et plein d'autres sujets.

Chaque pays a des spécificités auxquelles il faut s'adapter, par pur pragmatisme.
Ce fut rapide. L'utraliberalisme ne passe pas par l'utraliberisation de l'opinion.

Citation :
Le président ultralibéral argentin Javier Milei a annoncé vendredi la fermeture de l'agence de presse publique Télam, qu'il a qualifiée d'«agence de propagande» de l'ancienne présidente péroniste Cristina Kirchner.
random lien
Citation :
Publié par ShlacK
Ce fut rapide. L'utraliberalisme ne passe pas par l'utraliberisation de l'opinion.



random lien
En quoi fermer une agence publique est antilibéral ?

S'il forçait à fermer les agences médias privées de l'opposition, oui là on pourrait dénoncer une atteinte à la liberté d'opinion.

C'est tout de même la base quoi.
Maduro veut une loi "antifasciste". Plus précisément, «un projet de loi contre le fascisme et toute expression néofasciste dans l'exercice de la politique et de la vie nationale».

Sachant que tout opposant à Maduro est qualifié de fasciste, y compris des personnalités de gauche et d'extrême-gauche qui faisaient parti du mouvement chaviste autrefois, c'est rudement bien pratique.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/v...lence-20240324
Quelques retours sur la politique du président Argentin, Javier Milie.

On y apprends que lui et son gouvernement on réussi à avoir un excédent budgétaire de 275 milliards de Pesos, une première depuis 2008:


Autre chose, depuis la dérégulation du marché locatif, le nombres de location disponibles à Bueno Aires a augmenté de 170% pendant que les loyers ont une tendance à se stabilisé alors qu’ils étaient en très fortes hausses les années précédentes.

0,4% à Buenos Aires Nord,
+2,8% à BA Ouest,
+4% à BA Sud.
Bien en dessous de l’inflation, 13,2% actuellement (elle aussi ralentit plus vite que prévu).

À voir dans le temps les autres conséquences de ces politiques d’austérités et de libéralisme.
Mentir sur les comptes publics, c'est quand même pas évident car ils faut bien se financer quelque part quand on est en déficit.
Donc on peut reconnaître ce résultat positif, en tout cas à court terme.
Mais si on regarde d'autres indicateurs, le pays est en récession assez violente, beaucoup d'usines à l'arrêt, temporaire ou définitif, beaucoup de licenciement. Mais c'est pareil que pour les comptes publics, c'est du court terme.

On verra surtout les conséquences de cette politique sur le long terme.
Citation :
Publié par Colsk
PS : Par ailleurs, les effets des mesures prises par un pouvoir en place n'ont jamais un effet immédiat donc en plus il y a de forte chance que, si ce qu'il dit est vrai, cela soit sans rapport avec sa politique menée.
Ah bon ?

À Barcelone, 1 mois après le début du contrôle des loyers, l'offre de locations a diminué de 14% et les prix ont augmenté de 4,6%.

159801-1713897014-5583.png

À Bueno Aires, après 1 mois de libéralisation, l'offre avait doublé, et les prix baissé de 20%.

159801-1713897052-1262.png

Ce sont des mesures qui ont un effet presque immédiat.
Citation :
Publié par Borh
Mentir sur les comptes publics, c'est quand même pas évident car ils faut bien se financer quelque part quand on est en déficit.
Bof l'histoire de la Grèce nous a montré que les banques (kikoo GS) sont tout à fait capable de falsifier des comptes d'Etat pour mieux les tondre derrière.
Citation :
Publié par Ex-voto
Si je lis, je comprends que des subventions étatiques sont supprimées et que de ce fait les prix augmentent.
Que va faire l'état argentin de cet excédent budgétaire ?
A quoi sert d'avoir un excédent budgétaire étatique si le peuple ne sait plus se payer les services auparavant payés par l'état ?

A ce stade, il n'y a absolument rien de conclusif.
Ron J, explique nous comment ce changement de politique va améliorer la situation du peuple argentin et en combien de temps ?
Alors c'est simple.
L'excédent budgétaire peut servir à rembourser une dette contractée par le passé, quand le pays vivait au delà de ses moyens.
Ou alors, l'excédent budgétaire peut être résorbé très facilement en réduisant les impots. Ou alors en réalisant de nouvelles dépenses plus ciblées.

Dans tous les cas, analyser la politique d'un état n'est jamais une affaire simple.
C'est une affaire complexe. Et il est très facile de manipuler les faits pour arriver au résultat qu'on veut obtenir. Quand je dis manipuler les faits, en fait il n'y a même pas besoin de ça. Pour réaliser une analyse partiale de la situation, il suffit de choisir intelligemment son angle d'analyse, la problématique, l'objectif qui devrait être recherché par une politique publique, puis choisir quelques faits pour illustrer le résultat recherché.
Un sondage sur place ? Changez légèrement les termes de la question, vous aurez 20 points d'écart sur le résultat.

Donc, j'allais dire qu'on verrait bien dans quelques mois/années comment la situation évolue, et si les décisions prises étaient pertinentes, mais en réalité on peut d'ores et déjà prédire que les journalistes et analystes économiques favorables idéologiquement à ce type de politique y verront un formidable succès, tandis que l'autre camp y verra une catastrophe complète.

Exactement comme pour le brexit ou toute décision de politique publique de vaste ampleur. Des perdants, des gagnants, une situation complexe et donc une analyse facilement orientable.
Citation :
Publié par Borh
Mentir sur les comptes publics, c'est quand même pas évident car ils faut bien se financer quelque part quand on est en déficit.
Donc on peut reconnaître ce résultat positif, en tout cas à court terme.
Mais si on regarde d'autres indicateurs, le pays est en récession assez violente, beaucoup d'usines à l'arrêt, temporaire ou définitif, beaucoup de licenciement. Mais c'est pareil que pour les comptes publics, c'est du court terme.

On verra surtout les conséquences de cette politique sur le long terme.
Tu decris la situation de la France.
Citation :
Publié par Zarshka
Tu decris la situation de la France.
Pas vraiment non. L'Argentine est partie pour faire du -2,8%
https://www.lopinion.fr/international/economie-argentine-la-promesse-du-pire#:~:text=pr%C3%A9vision%20de%20croissance.-,Et%20pas%20qu'%C3%A0%20la%20marge%20!,G20%20%C3%A0%20afficher%20une%20r%C3%A9cession.

La France est partie pour faire du +0,8%
https://www.banque-france.fr/fr/publications-et-statistiques/publications/projections-macroeconomiques-mars-2024#:~:text=L'activit%C3%A9%20resterait%20ralentie%20en,9%20%25%20dans%20nos%20pr%C3%A9visions%20pr%C3%A9c%C3%A9dentes.
Citation :
Publié par Colsk
Sinon comme à chaque fois, les conséquences attendues ne se font pas attendre mais il y a encore plein de naïfs (ou pas) dans le monde pour croire qu'ils vont mieux faire que les autres alors qu'on sait que les reculs sont compliqués à remettre en place :
Mais bon, l'ED une fois au pouvoir n'hurle plus à la fin de la liberté d'expression tout comme sur plein d'autres domaines, ... ils sont de loin les premiers à être "faites ce que je dis, pas ce que je fais":

https://www.lemonde.fr/international...1307_3210.html
Oui, il ferme une agence de presse qui était financé par de l'argent public, c'était sa promesse de campagne de réduire au maximum les frais.
Mais il n'empêche en rien ces gens de crée une agence de presse privé financé par leur soins, ils ne les empêchent en rien de se prononcer par un autre biais à leur frais.

Citation :
Cette mesure marque le début de la mise en œuvre d’une des promesses de campagne du président argentin ultralibéral Javier Milei, officialisée le 1er mars, dans son discours d’ouverture des séances parlementaires. Devant les députés, le chef de l’Etat d’extrême droite avait annoncé la « fermeture de Télam, qui a fonctionné pendant des années comme une agence de propagande kirchnériste », une référence au mouvement politique de l’ex-présidente de centre gauche Cristina Fernandez de Kirchner (2007-2015), son ennemie jurée.

En février, son gouvernement avait fait savoir qu’il comptait « modifier la structure organique et fonctionnelle » de tous les médias publics, dont Télam, la radio et la télévision nationales.
De plus :

Citation :
« Ce qui se passe n’est ni plus ni moins que ce que le président a promis lors de sa campagne », a-t-il justifié, ajoutant que cette année les pertes de Télam avaient été estimées à environ 20 milliards de pesos (23 millions de dollars).

Source
Pas vraiment viable comme modèle économique, en plus aux frais des argentins qui n'avaient pas vraiment besoins de ça en plus.

Dernière modification par Jack Augoulot ; 03/05/2024 à 10h38.
Pour comprendre le commentaire de Colsk, et avoir un peu de recul sur votre échange, il faut garder à l'esprit à quel point la France est hors concours en termes de dépenses publiques et prélèvements. Nous sommes nés dans un environnement où tout peut être financé par de l'argent public, y compris le reprisage des chaussettes. Cela se traduit par un taux de prélèvements obligatoires de 50% et des dépenses de 55% environ du PIB.
L'argentine, c'est plutôt 30-32 et 35-37%, pré-Javier Milei.

Ce n'est donc pas étonnant qu'un Français voyant un président étranger fermer un média public dénonce la censure et l'extrême droitisation ou que sais-je. Sachez juste que c'est un artefact lié à quelques pays. Un danois aurait peut-être un réflexe similaire.
Beaucoup d'autres citoyens dans le monde diraient "une agence de presse étatique, pourquoi faire ?"

La politique de Milei part d'une situation assez catastrophique. Ils vont appliquer un traitement de choc, dont il est attendu que certains premiers effets soient négatifs.
L'économie est de plus une matière complexe. Or, quand un sujet est suffisamment complexe, il est très facile de manipuler un auditeur qui en sait moins pour lui faire croire ce qu'on veut. Même avec des résultats flagrants et positifs sur tel ou tel aspect, on pourra toujours critiquer "oui mais" puis "les inégalités ont augmenté" (sans dire que le dernier décile s'est quand même enrichi), ou l'inverse. On pourra critiquer une méthode moins démocratique et plus expéditive (sans mettre en avant l'efficacité accrue de ces méthodes) ou l'inverse. Il y aura toujours des tas d'aspects sur lesquels on pourra revenir, le PIB n'étant pas l'alpha et l'oméga de l'analyse économique.
Il me semble que les grands pays sans media publique, c'est quand même pas le plus fréquent. Les USA ont PBS et NPR, le RU la BBC, je peux aussi citer la RTBF, la RTS, TVE, la RAI, Yonhap...

Des pays qui n'ont pas doivent bien exister, mais je ne saurais pas en citer comme ça.
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