On est au bord du gouffre, globalement, en ce qui concerne l'approvisionnement en nourriture, du fait du réchauffement climatique, de la dégradation des sols et de la hausse de la population et de la consommation. La guerre en Ukraine a été un avertissement presque sans frais. On s'est moqué des pénuries dans les supermarchés anglais il y a peu, faut souhaiter ne pas connaître la même chose en pire.
Vue la situation globale, les productions stratégiques vont prendre une importance croissante : nourriture, énergie, armement. A côté, le tourisme ou l'industrie culturelle (TV, ciné, jeux vidéo…) risquent de passer au second plan à la prochaine crise.
Le soucis, c'est qu'une économie qui déciderait de miser sur "nourriture, énergie, armement" en exploitant le reste se retrouverait à ressembler à celle de l'URSS des années 80, la faim en moins. Le jour où le covid 29 frappera en même temps que l'invasion de Taiwan par la Chine, un tel pays serait bien content, sauf s'il s'est effondré entre temps pour avoir négligé le reste.
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