Chacun y va de son petit conseil sur comment lui il a fait pour progresser en anglais, mais y a un truc de sûr :
Vos goûts et plaisirs ne sont pas ceux des autres. Si vous avez progressé en anglais en lisant des livres ou des comics ou en regardant des séries ou des films, c'est avant tout parce que l'activité de lire des livres ou des comics ou regarder des séries ou des films est une activité qui vous plait.
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D'une manière générale, j'aurais dit : fais des trucs qui te plaisent, mais en langue anglaise. La VO sous-titrée anglais (films ou jeux vidéo) aide à se faire l'oreille sur des prononciations qui ne s'inventent pas, par contre attention au piège : essaye sans sous-titres avant de te dire que ça y est tu comprends l'anglais.
La limite de ce genre de média c'est qu'il tourne généralement en ronds en terme d'univers culturels, de niveaux de langue et de champs lexicaux. C'est globalement assez pauvre et stéréotypé, sans rapport avec les univers explorés dans la fiction : c'est la classe sociale des scénaristes et l'internationalisation des productions qui veut ça. Quand on en sort en croyant qu'on a un niveau potable on prend une grosse cartouche niveau vocabulaire et grammaire. Typiquement, en passant à la presse anglophone native (pas l'édition anglaise de journaux non-anglais comme Der spiegel, même si c'est sans doute pas le pire), ou à de la littérature plus qualitative que les romans de gare (sans tomber dans les extrêmes comme Shakespeare) : Terry Pratchett, Robin Hobb, Michael Moorcock dans le genre fantasy par exemple. Un seul exemple : "bitch" est essentiellement utilisé comme une insulte sexiste, mais dans la littérature ou la presse spécialisée ça va désigner la femelle du chien, parce que c'est ce que ça veut dire au sens propre.
Si la presse écrite te botte : Vocable est une bonne base, avec des éléments de contexte culturel et des aides de vocabulaire. Sur le site de courrier international des fois tu as des articles traduits depuis l'anglais en accès abonné avec l'article original en accès libre. S'il te fait envie c'est une motivation à le comprendre dans son intégralité.
Si tu es plus littérature : certaines liseuses électroniques embarquent des dictionnaires et des traducteurs, ce qui est très pratique pour comprendre un mot précis sans devoir faire une pause et le chercher sur Internet. Ce genre de mots n'est pas toujours indispensable pour saisir l'intrigue ou l'enjeu de la scène mais a priori ce ne serait pas la seule raison pour laquelle tu lirais en anglais. Harry Potter est un bon début, c'est un livre écrit pour des enfants. Moi j'ai commencé par ça (et je découvrais HP en plus, ça m'a doublement motivé ).
Si tu es plus discussion, souvent autour des fac tu as des cafés des langues qui servent autant aux étudiant-e-s étrangères qui veulent progresser en français qu'aux français-e-s qui veulent progresser dans d'autres langues. Aucune idée de comment ces rendez-vous survivent aux confinements, mais ça existe et c'est toujours gratuit (enfin ça coute un café ou une bière quoi).
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