Pour ceux que ça intéresse voilà ce que ça a donner en environ 2h30 de "sondage" effectué entre 19h00 et 21h30 :
J'ai aborder 27 femmes, 3 n'ont même pas répondu et continué sans tout droit sans décrocher un mot et 5 m'ont immédiatement répondu qu'elle ne pouvait pas ("J'ai pas le temps", "J'ai un train a prendre" [en même temps j'étais dans la rue piétonne en face de la gare
] etc). J'ai abordé des femmes jeunes (entre 20 et 35 ans à vue de nez) et qui était jolie selon mes critères afin de maximiser les chances qu'elle ai déjà connu la situation dont on parle. Je n'en ai croisé aucune en jupe mais en même temps y fait trop froid pour une jupe
.
Ca fait donc 19 femmes qui m'ont répondu :
Avez vous déjà eu à subir des remarques désobligeantes d'homme dans la rue ?
18 oui et 1 non.
A quelle rythme celles-ci se produisent-elles ? (il en manque une a partir d'ici qui est partie)
16 m'ont répondu un chiffre entre 2 et 4 fois par semaine (3 étant revenu 13 fois)
1 m'as répondu tout les jours
1 m'as répondu 3 fois par mois.
Est ce que vous y répondez ?
17 non et 1 oui. J'ai demandé au oui comment elle répond, "Je les envoie chier".
Répondriez vous si la formulation était différente de type "Bonjour, "un compliment", voudriez vous prendre un café ?"
7 m'ont répondu qu'elles refuseraient (donc répondrais négativement)
3 Non
8 "ça dépend"
-> Ca dépend de quoi ?
les critères cité :
- Mon humeur
- Si j'ai le temps
- Si il m'inspire confiance
- Si il est mignon (m'as bien fait rigoler mais terriblement honnête
)
Votre réponse à la question précédent serai-t-elle la même après avoir déjà été abordée de manière déplacé plus de 10 fois dans la journée ?
9 "Oui" -> A noter qu'il s'agit de celles ayant répondu par non ou qu'elles refuseraient.
8 "Je sais pas"
1 qui manque 'je sais pas ce que j'ai foutu, j'avais pas préparer une feuille par personne j'ai tout noter sur la meme feuille:/)
L'échantillon est très loin d'être assez grand pour un tirer une conclusion mais ça me rassure pour plusieurs raisons :
Une partie refusent la drague en elle même mais pas l’interaction.
A la dernière question 1 femme m'as répondu "Oui je suis bien élevée quand même" ce qui me fait penser que je suis pas le seul à penser que c'est une question de politesse.
Devines la conséquence logique qu'on devrait en tirer.
T'oublieras pas de compter les personnes qui t'ignoreront dans tes stats, hein.
Qu'inviter une femme c'est aussi gênant pour un homme et que la gêne et partagée. A partir du moment où c'est fait avec respect et politesse ça ne pose pas de problème. C'est pas parce que le moment peut être gênant que c'est une agression. La gêne généré par une situation ne sera pas la même selon les personne et une femme peux très bien être à l'aise quand elle se fait draguer ou inviter à manger quelque part. Pour moi refuser de parler à quelqu'un parce que on risque d'être ou de gêner la personne c'est juste de la timidité.
Et oui je les ai compté, je suis sorti faire ça parce que le sujet m’intéresse, j'ai aucun intérêt à biaiser le résultat ça vous fera pas changer d'avis. C'est pas parce que on as des avis différents que la conversation doit automatiquement finir avec une personne qui "gagne" parce que elle a raison et une autre qui "perd" parce que elle a tord.
En gros au pire "on te dit non", ce qui n'est pas grand chose. Alors que l'autre personne a subit une interruption de ses pensées. Bref, l'autre personne ne te fait rien subir, mais tu décide en son nom de prendre un risque.
La gène lié au fait qu'on l'invite à sortir et risque de passer pour un abruti où un gros relou en fonction de sa réaction ? Le risque de se faire rembarrer ou ignorer et les conséquences sur sa propre estime personnelle etc je reprend le témoignage de l’article de mademoizelle :
"mais la timidité qui me rongeait et l’espoir fou que je ne passe pas pour un attardé dans le meilleur des cas"
C'est pas simple pour tout les garçons de prendre son courage à deux mains et parler à quelqu'un qui plait.
...mais du simple cas des interactions non sollicitées...
Est ce que tu considère qu'une interaction non sollicité est forcement non voulue ? Ce n'est pas parce que tu n'es pas à l'origine de la sollicitation qu'elle est forcément non voulu et vécu comme une agression. Quand quelqu'un te tend un flyer dans la rue et que tu dit non merci, c'est un cas de sollicitation non voulue dont tu n'est pas à l'origine. Quand quelqu'un te dit attention et t'attrape par le bras pour éviter de te faire renverser c'est une sollicitation non voulue mais t'es bien content qu'elle soit arrivée. Tant que la sollicitation ne s'est pas produite tu ne sais pas si t'en voudras ou pas. Exemple celle qui m'ont répondu "Ca dépend". Dans un bar par exemple, t'es pas forcement plus ouvert à te faire déranger quand tu bois un café seul en terrasse. La situation est la même. Une sollicitation non voulue. Pourquoi est-elle acceptable dans un bar et pas dans le rue ?
Je ne te suis plus. La galanterie est un ensemble de propos et de comportements à sens unique (homme -> femme). Ce n'est pas la nature du propos ou du comportement qui le fait rentrer dans la catégorie "galanterie" ou "politesse", c'est l'intention derrière. Et voila de quoi bien faire la distinction entre ce qui relève de la politesse et ce qui relève de la galanterie (forme lourdingue et invasive de drague à mon sens) : si tu le fais sans considération pour son genre ou pour l'attirance que tu éprouves pour la personne, c'est de la politesse.
C'est ce que j'essaye de t'expliquer de manière maladroite visiblement. Lorsque j'aborde une femme et que je lui dit "Bonjour, vous êtes jolie, je peux vous offrir un café" je m'efforce d'être polie de la même manière que je suis poli avec les hommes (l'exemple de la porte que ça soit un homme ou une femme je la tiens au suivant). En revanche si elle accepte, au bar, je vais lui demander à quelle table elle veux s'assoir, si y faut lui reculer la chaise pour qu'elle s'assoie etc, la ça devient de la galanterie car c'est clairement dans le but d'obtenir ses faveurs.
Lorsque je lui propose un café, je ne lui demande pas ses faveurs, je lui demande l'autorisation de lui demander ses faveurs/la draguer. Je sais pas si la nuance est claire.
Dans le second cas c'est une démarche consciemment intéressée de ta part (tu attends quelque chose en retour). Dans le premier cas, tu n'attends absolument rien. C'est le propre d'une vertu, on l'incarne en permanence sans espérer quoi que ce soit (même si un "merci" fait plaisir, son absence ne nous fera pas renoncer à cette politesse qu'on donnera tout autant à la prochaine personne qu'on croisera). Après on peut rentrer dans des considérations psychologisantes sur les bénéfices symboliques de la politesse mais je ne m'avancerai pas sur ce terrain, de toutes façons c'est globalement non conscient et non admis (sinon ça perd de facto son caractère désintéressé).
Dans tout les cas ma démarche est intéressé, avant même d'avoir dit bonjour, la démarche est intéressé puisque je veux l'inviter à un café. Cependant, je lui propose pas d'aller "baiser" ou ne lui impose d'aller boire un café. Je suis intéressé dans le fait de passer un moment avec elle, je lui demande si elle aussi. Si elle répond non, c'est non et ça ne nécessite aucune justification, si elle répond oui, je l'enmmene boire un verre et la je commencerai à la draguer et lui poser des questions intrusives du type comment tu t'appelles. Avant ça relève du simple échange.
Si je devais faire un comparaison, je dirai que j'appel. Ca nous est tous arrivé d'avoir un appel et de pas le décrocher parce que on as pas envie. Si elle décroche pas, je rappel pas, si elle décroche on discute.
Je sais pas si c'est bien clair.