J'ai été très agréablement surpris par les sujets en S.
Perso jai pris "Est-il absurde de désirer l'impossible" (comme une écrasante majorité de personnes dans mon bahut) fini en 3h et des poussières, avec, en gros :
I / Désir comme manque --> désir de l'impossible naturel chez l'homme
1) Spinoza, désir comme essence de l'homme etc... désirer n'est pas absurde.
2) Platon, désir comme manque, étymologie "desiderare", désirer l'impossible est une tendance naturelle chez l'homme
II / Les conséquences néfastes du désir de l'impossible
1) But du désir = plaisir. Epicure, plaisir = ataraxie, absence de trouble, le désir de l'impossible ne permet pas l'ataraxie, donc pas le plaisir
2) Epictète et le stoïcisme, la vraie liberté c'est "vouloir que les choses arrivent non pas comme on voudrait qu'elles soient mais comme elles arrivent", or, par définition, l'impossible est ce qui n'arrive pas, donc désirer l'impossible est liberticide.
--> naturel pour l'homme de désirer l'impossible, mais l'ériger en règle de vie est absurde car liberticide et entrave l'accès au plaisir, il faut faire appel à la raison, au "bon sens" cher à Descartes.
III / Le désir de l'impossible accroît le champ des possibles.
1) Freud et la sublimation, désirs impossibles de l'enfance (à cause des interdits sociaux, culturels...) refoulés s'expriment à travers le processus de sublimation à travers la création artistique, recherche scientifique etc... désirer l'impossible acquiert une vertue créatrice
2) Désir de l'impossible entretien un idéal et induit le dépassement de soi.
Schopenhauer --> désirs source de déceptions car aussitôt remplacés par un autres (exemple du tonneau des Danaïdes), de plus désirer l'impossible permet de ne pas se complaire dans des désirs à sa portée, d'entretenir un idéal = dépassement de soi (exemple en 1902 Georges Melies tourne un film dans lequel l'homme marche sur la lune, chose totalement impossible alors, et en 1969, l'homme rend une telle entreprise possible avec Neil Amstrong)
Voilà, en gros, ce sujet me plaisait beaucoup, j'me suis p'tet trop emporté, j'ai fait une troisième partie pour la première fois d'ma vie, enfin bref j'sais pas s'que ça vaut, mais je pense avoir fait ce que j'étais capable de faire, donc pas déçu.
Sinon le sujet 2 était pas mal, mais le mot "science" est supra vaste, je pense que j'aurais restreint le sujet surtout aux math, avec l'axiomatisation d'Hilbert, le théorème d'incomplétude de Gödel etc...
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