Tu as du mal comprendre, dans sa phrase :
"avoir une vaste bibliothèque pour
entretenir le culte"
Le culte si pour l'entretenir faut déjà l'avoir .....
Par contre au niveau de la curiosité naturelle c'est autre chose.
Me suis mal exprimée, dsl. Je développe.
Disons (et je suis bien placée vu mon métier pour le dire) que l'amour de la lecture et du livre ne vient pas tout seul.
Il faut une acculturation au monde de l'écrit
(si si ne cherchez pas, le terme est bon), il vaut donc vivre dans un environnement où le livre est présent et à priori source de plaisir.
Pour cela, des livres à disposition et sans contrainte c'est la meilleure solution, ainsi que de lire des histoires à son enfant, qui permet de lui montrer ainsi l'attrait que peut avoir l'écrit
(et de développer son imaginaire, mais ce n'est pas le sujet).
Un enfant procède dans ses apprentissages par imitation. Si tu veux qu'un jour il prenne un journal et fasse semblant de lire alors qu'il ne sait pas, il faut pour cela qu'il t'ait vu lire devant lui avant et que cela ait semblé te donner du plaisir.
Je vois couramment des enfants qui n'aiment pas lire, pour plusieurs raisons, et majoritairement ça :
_ Problèmes dans l'apprentissage de la lecture, dans ce cas c'est pathologique et qui dit difficultés dit déplaisir, ça semble logique.
_ Parents illettrés ou eux-mêmes n'aimant pas lire, donc qui ne lisent pas, sans culte de l'écrit à la maison. L'enfant ne verra pas l'intérêt de lire puisque ses parents ne le font pas, et qui dit manque d'intérêt dit pas de plaisir.
Il y a bien d'autres cas particuliers, mais ça ne sert à rien de les étaler ici.
Mais brayf, pour qu'un enfant développe un intérêt/attrait pour une activité, il faut qu'il y trouve du plaisir. Et comme souvent quand ils sont petits ils ne vont pas aller tenter d'eux-mêmes, ils se basent sur le ressenti de l'adulte modèle.
Si tu aimes lire, que tu lis souvent des histoires à ton enfant, laisses des livres à sa disposition à sa hauteur et l'habitue à leur présence, il ira de lui-même et dans le cas où il n'y a pas de troubles pathologiques, il trouvera un intérêt et donc du plaisir en s'impliquant dans cette activité.
Il en va de même pour la musique, le dessin, etc, mais dans une moindre mesure.
Et rappelons-le, le but ici n'est pas de forcer ou pousser, mais de susciter, donner la possibilité à l'enfant de le faire s'il le veut.
ça semble bête, mais c'est comme ça.
Edit : Ciucilion, là encore je n'ai pas développé, mais il me semblait logique qu'évidemment tu ne lui fais pas tout faire en même temps, que tu ne forces rien et que le choix lui appartient quant aux activités.
Par contre, la pratique d'un sport est recommandé, même à petite dose, genre une heure par semaine, pour le développement psychomoteur.
Quant à la musique, c'est juste que je trouve que ça permet une autre ouverture d'esprit. La pratique d'un instrument (de son choix, et pas dans le but d'en faire un professionnel hein, toujours dans le but d'offrir un accès à une autre culture) et le fait de connaître les bases du solfège, c'est pas mal. Développement cognitif tout ça... Déformation professionnelle hein, mais bon.
Le tout avec mesure, sans forcer et sans imposer, c'est la clef.