L'ETAT de la mobilisation dans VOS facs

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Citation :
Publié par NerGGaL
Putain, mais en fait vos vies, on s'en cogne.

Suivant le cursus, le diplome, les options, les conditions de vies... tout cela est différent.
ok on va s'amuser et rentrer dans ton jeux.

Faut arreter de se foutre de la gueule des gens. C'est simple les profs ils ont des bureaux, t'as leurs mails. Tu peux discuter avec eux même s'ils font grêve, tu peux prendre rendez-vous pour avoir des explications ou débattre.
Sur le site de ta fac t'as ton programme théorique, tu peux à coté (avant d'avoir le cours du prof) bosser des bouquins à ta BU qui correspondent à ton programme affiché.

Tu vois c'est pas une question de "ma vie", c'est une question qu'en se bougeant le cu et en ne subissant pas la grève il y a largement moyen de ne pas tomber des nues aux partiels. Après oui c'est le cas général et en particulier pour les cours magistraux.
Pour les "musicaux" c'est sur c'est mort. Et pareil pour ceux en bio qui doivent aller sur le terrain ou qui ont besoin des locaux pour leurs "expériences".
Citation :
Publié par Caepolla
En première année, c'est comme demander à un homme de nager avec un boulet au pied.
En fait c'est surtout de ça que je parlais, mais n'étant jamais allé en droit, je me base sur ce que j'en ai fait (quelques notions tout au plus)

Toutefois, si pallier à l'absence de professeur est une constante dans beaucoup de filières universitaires, passer un examen en l'absence totale de cours n'a aucun sens.

Citation :
Publié par Malka
Selon les filieres / matières, si.
Explique à Zeil, je sais pas s'il a comprit.
Citation :
Publié par Smqgol
ok on va s'amuser et rentrer dans ton jeux.

Faut arreter de se foutre de la gueule des gens. C'est simple les profs ils ont des bureaux, t'as leurs mails. Tu peux discuter avec eux même s'ils font grêve, tu peux prendre rendez-vous pour avoir des explications ou débattre.
Sur le site de ta fac t'as ton programme théorique, tu peux à coté (avant d'avoir le cours du prof) bosser des bouquins à ta BU qui correspondent à ton programme affiché.

Tu vois c'est pas une question de "ma vie", c'est une question qu'en se bougeant le cu et en ne subissant pas la grève il y a largement moyen de ne pas tomber des nues aux partiels. Après oui c'est le cas général et en particulier pour les cours magistraux.
Pour les "musicaux" c'est sur c'est mort. Et pareil pour ceux en bio qui doivent aller sur le terrain ou qui ont besoin des locaux pour leurs "expériences".
Ouais en fait tu répètes ce que j'ai dis ya 10 20 30 et 40 pages pour les contre bloqueurs en fait.
C'est sympa d'appuyer mes arguments.

Mais de là à dire que les cours sont inutiles parce que tu as bachotés tes examens, et retenus surement 1/4 de ce que tu avez à retenir, c'est différent.

Et puis si tu as pas remarqué, le débat a bien dérivé de la grève.
Citation :
Publié par NerGGaL
Mais de là à dire que les cours sont inutiles parce que tu as bachotés tes examens, et retenus surement 1/4 de ce que tu avez à retenir, c'est différent.
Ouais enfin bon personne n'a dit que les cours sont inutiles grâce (au choix) au bachotage/polycopiés/internet/crevage de pneus. C'est l'insinuation des autres pour casser l'argument qu'un diplôme doit avoir la même valeur pour toutes les années et ne pas paraître "bradé" parce que certains cours n'ont pu être suivis.
Ça doit être un concept difficile à comprendre visiblement.

Il est certain qu'il n'est pas facile de bosser dans ces conditions mais il faut aussi y mettre un peu du sien pour éviter de se prendre une tôle en arrivant à un examen parce qu'on pensait gentiment qu'on aurait que la moitié des cours à potasser pour avoir facilement son examen (ceci n'est qu'un exemple et mauvais de surcroît).
Ok super Racen, donc en suivant ta logique.

Les examens basé sur deux semaines de cours sont légitime, et ne donnent pas des examens bradé, car il est largement faisable de réussir ces partiels en les bachotant.

Ya personne qui a pensé que les cours servent d'une année à l'autre, et que le but de la fac était d'acquérir des connaissances, et pas une bout de papier tout les ans ?
Citation :
Publié par Atropa
Ouais y en a même qui ont du t'écouter :
à l'UFR de médecine à Grenoble. C'est le progrès il parait... Mais a part les voleurs des prépas privées qui ont du se frotter les mains, je ne pense pas que ça fasse bon effet. Je connais personne en médecine a Grenoble, si on pouvait m'y dire.
Medecine c'est à part, c'est que du par coeur quel que soit le niveau d'etude. Donc avoir le prof en face de soit ou le dvd de ses cours ça ne change absolument rien. Après faut juste avoir l'autodiscipline de bosser ses cours tout seul chez soi, mais bon c'est comme toutes les facs l'eleve est libre d'aller en cours magistral ou non.

D'ailleurs ça m'etonne qu'il n'y ai eu aucun mouvement de la part des etudiants en medecine pour soutenir les autres facs ou meme juste protester contre la reforme de Bachelot... La culture militante dans cette filière est proche du neant .
Citation :
Publié par -Hari Seldon-
Medecine c'est à part, c'est que du par coeur quel que soit le niveau d'etude. Donc avoir le prof en face de soit ou le dvd de ses cours ça ne change absolument rien. Après faut juste avoir l'autodiscipline de bosser ses cours tout seul chez soi, mais bon c'est comme toutes les facs l'eleve est libre d'aller en cours magistral ou non.

D'ailleurs ça m'etonne qu'il n'y ai eu aucun mouvement de la part des etudiants en medecine pour soutenir les autres facs ou meme juste protester contre la reforme de Bachelot... La culture militante dans cette filière est proche du neant .
Pendant les 4 premières années, on peut assimiler ça à du parcoeur.
Après vient la pratique.

A la limite, ça se comprends, comment étudier la médecine sans connaître l'anatomie du corps humain...

Le travail de médecin repose lui-même sur une connaissance poussé des symptomes, maladies, des diverses pratiques...

Enfin, étant issus de la biologie, ça ne me choque pas.
Etant donné que les deux ou trois premières années de biologie se résume pour la majorité des enseignements à apprendre par coeur.
Mais comment étudier un écosystème dans son ensemble sans avoir une connaissance poussé des organismes que le compose.
Je suis en pharmacie et j'y suis allé. J'en chie maintenant mais ça a été un choix que je regrette pas. J'ai fait ça de mon côté. Ca représente rien, je le sais, mais vu que je trouve plus que scandaleux le comportement des personnes que je côtoie là bas. Je veux dire personne ne s'est bougé le cul, ni pour la LRU (bon faut dire qu'en pharma c'est juste tout bénéf pour nous, donc pas mal ne voient pas plus loin que le bout de leur nez), ni pour ça. Mais qu'après ils s'étonnent du manque de soutient qu'on pourrait avoir contre la réforme de la L1 santé c'est juste hallucinant. Personne ne se bouge pour les autres, mais quand nous on est dans la merde on pleure. C'est juste bien mérité.

Je vais partir en total hors sujet. Alors voilà y a pas plus tard que l'an dernier, y a eu un mouvement en même temps que la LRU, attention un petit mouvement, c'est à dire que les types de l'ANEPF ont organisé une AG. J'y vais des mirettes plein les yeux, quoi des types en pharma qui se bougent, je m'installe, et je tombe de mon nuage 30 secondes après. Ce n'était pas pour la LRU, mais contre la mise en vente libre des OTC. Bon, jusque là je suis totalement le mouvement, comme un mouton et je vais au rassemblement du lendemain : distribution de tracts, stand de présentation. Mais en fait en regardant mieux, le but c'était juste de se mobiliser contre les propos de Leclerc contre la mise en vente des médicaments dans les grandes surfaces. Et j'ai du mal à être pour ou contre. D'un côté ça me ferait bien rire que tous ces types qui gueulent contre les monopoles de la SNCF, d'EDF (oui plus maintenant, mais pour l'exemple) voient leur monopole à eux se barrer en couille. Mais voilà pour les bouger il a fallu un truc qui les concernaient eux et seulement eux. Je veux dire en pharma/medecine, les profs n'ont pas les X heures de cours annuelles, sauf quelques un car la majorité sont rattachés à l'hôpital. Donc ça ne les concerne pas, donc on fait rien.

D'un côté je peux les comprendre, il y a à Clermont 1200 PCEM1 (je crois, j'en suis pas sûr). Ce qui représente 15% des étudiants en médecine, eux tu peux pas les bouger, ils ne pensent qu'a une chose : concours concours concours. C'est schématique, une généralité, mais à peu de choses près je tombe juste. Pour eux, la mobilisation contre la réforme de L1 Santé (chose juste totalement foireuse déjà qu'en première année on fait pas grand chose d'intéressant en pharma, si on doit se taper en plus l'anatomie qu'on a a médecine c'est pas la peine...) faut pas en parler, louper un cours ça va juste être impossible à rattraper, juste me faire perdre 3000 places au concours. Pourtant ça va juste être l'hécatombe à la fois en matière de moyens techniques, déjà que les P1 cette année prennent 4 amphis, si on rajoute 300 pharmas ça risque d'être moyen en gros on passerait à 7 amphis occupés..., mais aussi pour les futurs redoublants qui vont devoir reprendre 60% des cours, mais aussi, pour le bordel que ça va occasionner en matière de triplements avec une autre option. Ca va être la joie...

Donc même pour une réforme qui nous concerne directement, personne ne va se mobiliser. A partir des deuxièmes années, ceux que je connais bien, c'est j'y suis passé rien à foutre, et en première année, concours. C'est vraiment n'importe quoi. Y a bien eu un de mes profs qui a tenté de faire passer le message, c'était marrant, il essayer de se rendre le plus neutre possible, mais tout ce qui ressortait de ces e-mails c'était que la réforme est nulle.

Donc pour résumer, le non engagement des types que ce soit en médecine, ou en pharma s'explique par :
  • Ca m'arrange
  • J'ai pas envie de me bouger le cul pour les autres
  • Même pour moi, j'arrive pas à me mobiliser

Bon après, tout n'est pas si noir, y eu des gens qui se sont bougés les fesses pour je sais plus quelle réforme de Bachelot y a 18 mois, ça concernait l'installation des jeunes médecins je crois. Mais là non plus je sais pas si ça a fait du bruit.

EDITION : quand à la culture militante elle est sûrement remplacée dès que t'arrive par la culture corporatiste. Qui t'empêche de voir ailleurs que ton propre nombril.
Citation :
Publié par NerGGaL
Pendant les 4 premières années, on peut assimiler ça à du parcoeur.
Après vient la pratique.
Bah c'est du par coeur toute sa vie medecine, meme aprés il y a l'auto formation pour pas etre à la ramasse. Après evidemment il y a les stages à l'hosto pour apprendre la clinique. Les 2 sont indispensables en fait!

Concernant la non mobilisation en Medecine ( je connais pas pharma ):
P1 : Gros concours, pas que ça a foutre
P2,D1: Alors là on pourrait se mobiliser mais non c'est le je m'en foutisme general, on pense qu'à notre cul. Je comprend pas pourquoi.
Externes: Entre Hosto et l'ECN à preparer, c'est comme les P1, pas vraiment le temps de s'occuper de la politique
Internes: Grosse masse de boulot à l'hopital pour la grande majorité + pression des superieurs etc... Donc très faible marge de manoeuvre pour se mobiliser également... Et puis bon une greve à l'hopital c'est des repercutions legerement differentes que le blocage d'une fac de lettres par exemple .
Citation :
P2,D1: Alors là on pourrait se mobiliser mais non c'est le je m'en foutisme general, on pense qu'à notre cul. Je comprend pas pourquoi.
C'est plus simple d'aller se mettre des mines le jeudi soir et d'aller au CRIT que s'engager dans quoi que ce soit. Surtout si on est pas concerné. Mais vu la glande que représente la D1, entre la poly et le stage de glande, c'est quand même le moment de faire autre chose que décorer sa faluche de bouchons de champagne.
De toutes façons vu le corporatisme qui règne dès qu'on est dans ces facs (oui là encore je généralise pas la peine de venir me sortir des exceptions ou quoi que ce soit) soit à partir de la 2e année, c'est tendu pour se bouger pour quelqu'un d'autre. Je sais pas d'où ça sort, mais un truc est sûr, y en a plein qui se sentent les rois du monde pour avoir réussi un concours assez dur. (Je parle pour médecine, en pharma c'est vraiment pas très compliqué, on est moins nombreux à le passer et en général c'est pas dur ce qu'on fait en première année). Peut être parce que ces mecs ont été compagnons de galère en première année, et que mine de rien ils se sentent proches? Mais ça serait occulter l'esprit concours qui règne c'est à dire : j'aimerai bien que tu te fasse renverser par un bus le jour de l'examen. Donc je sais pas d'où ça sort.

Après en pharma en 2eme année c'est très chaud pour se bouger, à cause des TPs obligatoires tous les jours (je parle pour mon UFR), puis 3,4 y a 10 matières par semestres ou c'est que du par coeur, je peux comprendre que certains ne bougent pas. Mais voilà je trouve ça dommage de faire passer la bringue avant les gens. Je le sais pertinemment, c'est impossible de bloquer la fac rien que pour les P1 qui ont pas besoin de ça en plus.

Mais en pharma 2, en P2,D1 où c'est quand même la planque (il y a souvent une poly d'organisée), faut pas exagérer si on trouve des gens motivés (ce qui n'est pas souvent le cas il faut bien le dire) ça me paraîtrai pas difficile de trouver des idées autre que le blocage pour bien faire comprendre qu'on peut se mobiliser pour les autres.
Enfin je parle pour rien, vu que j'ai juste fait péter les cours pour aller à la fac de Lettres, au manifs ect. Mais j'ai rien fait dans ma fac. Faut le dire quand il y a eu les manifs contre le CPE, chez nous c'était articles du Figaro dans les couloirs. Donc ça veut peut être tout dire...

D'un autre côté je me plains pas, les blocages on en a pas et aujourd'hui on ne peut pas en avoir. Je garde comme ça un peu d'espoir dans mes contemporains.

My 2 cents
Citation :
Publié par -Hari Seldon-
Medecine c'est à part, c'est que du par coeur quel que soit le niveau d'etude. Donc avoir le prof en face de soit ou le dvd de ses cours ça ne change absolument rien. Après faut juste avoir l'autodiscipline de bosser ses cours tout seul chez soi, mais bon c'est comme toutes les facs l'eleve est libre d'aller en cours magistral ou non.

D'ailleurs ça m'etonne qu'il n'y ai eu aucun mouvement de la part des etudiants en medecine pour soutenir les autres facs ou meme juste protester contre la reforme de Bachelot... La culture militante dans cette filière est proche du neant .
Médecine c'est travail 12h par jour pour y arriver, tu m'étonnes qu'ils aient pas le temps de militer
Citation :
Publié par Leni
Médecine c'est travail 12h par jour pour y arriver, tu m'étonnes qu'ils aient pas le temps de militer
Faut pas exagerer non plus. En 2eme et 3eme année c'est comme une fac lambda. Pourtant aucun mouvement "politique". Quand Sarkozy est venu visiter le CHU, j'aurais bien voulu qu'on organise un petit quelque chose . Mais non c'etait le calme plat dans nos promos.
Citation :
Publié par Leni
Médecine c'est travail 12h par jour pour y arriver, tu m'étonnes qu'ils aient pas le temps de militer
Colles un exam un samedi et tu vas voir s'ils n'ont pas le temps de militer.
Enfin il vaut mieux lire ca que d'etre aveugle...
J'ai un amis de Terminale qui a validé sa P1 first try.

Son emploi du temps c'était

8h-12h révision 12h-12H30 bouffe 12H30 13h15 révision 13h30-18H cours 18h30 - 22h : cours particuliers.

22H30 - 00h révision.

7/7.


Je comprends qu'il est pas eu le temps de militer.

Après, c'est plus 1 mois d'Open bar 5 soirs par semaine à 40e/mois.
Donc là, tu comprends pourquoi ça milite pas.
Citation :
Publié par NerGGaL
Ok super Racen, donc en suivant ta logique.

Les examens basé sur deux semaines de cours sont légitime, et ne donnent pas des examens bradé, car il est largement faisable de réussir ces partiels en les bachotant.

Ya personne qui a pensé que les cours servent d'une année à l'autre, et que le but de la fac était d'acquérir des connaissances, et pas une bout de papier tout les ans ?
Il y a une multitude d'étudiants et d'étudiants. Ils et elles décident d'arrêter les études quand ils et elles le souhaitent (ou malheureusement y sont obligés). Du coup oui ce bout de papier est important pour ceux qui arrêtent.
Ensuite concernant les examens, j'ai juste dit que si l'on voulait avoir des diplômes équivalents à ceux des années précédentes, il faudrait dans ce cas qu'ils aient la même difficulté, difficulté qui nécessite un maximum de cours possibles. Je n'indique ni le temps ni les moyens.
J'ai simplement énoncé le fait qu'il faut savoir ce que l'on veut : un diplôme ayant la même valeur que l'année dernière ou un diplôme qui aura le ressenti "bradé". Ensuite chacun fait son choix en âme et conscience.
Autant dans le domaine public qui fonctionne sur concours, ce postulat ne pose pas de problème, autant dans le privé quand on indiquera qu'on a eu tel diplôme il vaudra mieux à mon sens éviter que le DRH pense "oui mais cette année là le diplôme ne valait rien".
Après on peut faire dire ce que l'on veut, surtout de travers et certains ne s'en sont pas gênés, à un texte mais je pense être quand même assez clair. Je n'émet aucun jugement de valeur, j'énonce un fait selon mon opinion.
Citation :
Publié par Racen
Il y a une multitude d'étudiants et d'étudiants. Ils et elles décident d'arrêter les études quand ils et elles le souhaitent (ou malheureusement y sont obligés). Du coup oui ce bout de papier est important pour ceux qui arrêtent.
Ensuite concernant les examens, j'ai juste dit que si l'on voulait avoir des diplômes équivalents à ceux des années précédentes, il faudrait dans ce cas qu'ils aient la même difficulté, difficulté qui nécessite un maximum de cours possibles. Je n'indique ni le temps ni les moyens.
J'ai simplement énoncé le fait qu'il faut savoir ce que l'on veut : un diplôme ayant la même valeur que l'année dernière ou un diplôme qui aura le ressenti "bradé". Ensuite chacun fait son choix en âme et conscience.
Autant dans le domaine public qui fonctionne sur concours, ce postulat ne pose pas de problème, autant dans le privé quand on indiquera qu'on a eu tel diplôme il vaudra mieux à mon sens éviter que le DRH pense "oui mais cette année là le diplôme ne valait rien".
Après on peut faire dire ce que l'on veut, surtout de travers et certains ne s'en sont pas gênés, à un texte mais je pense être quand même assez clair. Je n'émet aucun jugement de valeur, j'énonce un fait selon mon opinion.

Le réel problème ce n'est pas le marché de l'emploi je pense, mais bien la sélection sur dossier pour les master 1 ou 2P/2R.

@EN dessous :

Eleve 1 : Université A bloqué deux mois.
Eleve 2 : Université B pas bloqué.

A choisir entre A et B, le choix est vite fait.


C'est là qu'est l'incidence du blocage.
Et le problème ne vient pas du blocage en lui-même, mais du fait que l'Etat laisse volontairement (avec tout les RGs présent aux AGs...) la situation se dégrader pour établir un climat de compétition et de haine entre les étudiants.
De cette façon le mouvement pourris l'ambiance, et on oublie le fond de la réforme : transformer la fac en usine.
De toute façon, un diplôme bradé, ça ne veut pas dire grand chose.

La validation du second semestre en L1 ou L2 veut dire "tu es aptes à passer en L2/L3 (respectivement) ". Dans tous les cas ce qu'on a fait une année servira de base à la suivante. Deux solutions l'année d'après: Soit tu rattrapes tout seul l'été/l'année prochaine, soit tu vas forcement en pâtir l'année suivante.
Quant aux L3, c'est un peu prêt la même chose puisque, n'étant pas professionnalisant, tu enchaînes sur quelque chose d'autre.

Au final, ou tu rattrapes ou ça se ressent au niveau des notes à terme. Donc le "diplôme bradé" n'a aucun sens.
Citation :
Publié par NerGGaL
Le réel problème ce n'est pas le marché de l'emploi je pense, mais bien la sélection sur dossier pour les master 1 ou 2P/2R.

@EN dessous :

Eleve 1 : Université A bloqué deux mois.
Eleve 2 : Université B pas bloqué.

A choisir entre A et B, le choix est vite fait.


C'est là qu'est l'incidence du blocage.
Et le problème ne vient pas du blocage en lui-même, mais du fait que l'Etat laisse volontairement (avec tout les RGs présent aux AGs...) la situation se dégrader pour établir un climat de compétition et de haine entre les étudiants.
De cette façon le mouvement pourris l'ambiance, et on oublie le fond de la réforme : transformer la fac en usine.
Première fois que je suis d'accord avec toi, pour une fois ça fait plaisir.
Il est clair que le gouvernement est le principal responsable de la situation, à vouloir faire une reforme "à tout prix" sans la moindre discussion. On ne peut que foncer dans le mur et arriver devant des faits accomplis.
Il est clair que ce gouvernement ne c'est pas fait des "amis" ni parmi les bloqueurs, ni parmi les non bloqueurs.

Citation :
Publié par Fried
Au final, ou tu rattrapes ou ça se ressent au niveau des notes à terme. Donc le "diplôme bradé" n'a aucun sens.
Bon je me répète une dernière fois. A partir du moment où la seléction en M2 se fait sur DOSSIER. Toi élève qui a subi ou participé à la gève, toi là tu dossier passera à la trappe pour avoir le "bon" M2".
Donc ton diplome sera indirectement bradé si tu préfères.
Pareil, je vais tenter sûrement M2 (ou Sciences Po j'me laisse la L3 pour décider), je sais pas s'ils prendront en compte le fait que mon deuxième semestre de L2 ait été bien bradé (on a déjà deux matières en moins et des exams super simplifiés pour le reste).

Après comme j'ai de bonnes notes dans les autres semestres aussi je suppose que ça devrait bien se passer... du moins je l'espère.

Ah et ça me pose aussi problème pour la bourse du mérite en Master, mais là ça devrait aller non ? y'a pas vraiment de compétition, juste une bourse accordée à partir d'un certain "palier" ? ...
@Smqgol (putain écrire ce pseudo first try, c'est beau)
Totalement d'accord.
Qu'on soit d'accord ou pas avec la réforme, vouloir imposer le changement, c'est juste digne de notre super petit président à 3/4 totalitaire (on le voit partout, il décide tout, ...) et c'est simplement honteux.

@Leni, mise à part si tu demandes un truc hyper côté, hyper prestigieux, la L1 et L2 n'entre pas trop en compte.

Du moins c'est ce qu'on m'a dit, et je l'espère.
Citation :
Publié par Leni
Pareil, je vais tenter sûrement M2 (ou Sciences Po j'me laisse la L3 pour décider), je sais pas s'ils prendront en compte le fait que mon deuxième semestre de L2 ait été bien bradé (on a déjà deux matières en moins et des exams super simplifiés pour le reste).
Il regarde l'esprit général de ton dossier sauf bien évidement les matières qui ont un lien avec le master choisi. Si, bien sur, l'élève a des notes inférieures à la moyenne en droit public sur sa L1 et L2 alors qu'il demande un M2 de droit public fondamental à mon avis ça peut poser des problèmes!

Personnellement dans mes dossiers il y a l'année du CPE et l'année de la LRU. Et j'ai eu aucun problème avec ça!

Par curiosité sciences-po lequel? Paris? (sur quel genre de master?)
De toute façon s'ils voient que l'élève a obtenu des bonnes notes y compris aux semestres qui se sont déroulés normalement, il n'y a pas de raison qu'ils estiment que l'élève en est arrivé là uniquement grâce au blocage.


Par exemple, un mec est en L3, il a son dernier semestre easy car il y a eu peu de cours. L'employeur pourrait lui dire "olol jte veux pas noobax" mais suffit que le quémandeur de travail lui mentionne de bonnes moyennes aux autres semestres pour faire comprendre qu'il n'a pas eu son diplôme dans une pochette surprise, finalement. On juge pas les gens sur leur dernier semestre uniquement, ça n'a pas de sens.

Citation :
Par curiosité sciences-po lequel? Paris? (sur quel genre de master?)
Bordeaux, et master Relations Internationales. Je vais tenter le concours pour entrer en M1 après une Licence LEA parcours Relations Internationales. Mais bon, je vais d'abord potasser tout ce que ça induit avant de faire un choix définitif.
Le fait est qu'à Sciences Po, on est plus avancé en Droit International qu'en LEA, mais ma prof de droit m'a assuré que les étudiants qui avaient choisi de faire ce concours n'avaient pas eu de problèmes par la suite.
Tout cela me donne envie de citer:

Citation :
Pour lutter contre les phénomènes de marché il n'y a pas 36 solutions, à mon sens, il n'y en a qu'une de véritablement possible c'est de redonner sa force symbolique, quasiment sacrée au savoir et a la relation éducative. Ce qui est important c'est de former la personne, c'est pas de consommer des biens; ce qui est important c'est d'entrer dans une logique qui soit une logique d'exigence de formation et d'éducation de l'individu et non pas dans une pédagogie bancaire qui est la pédagogie dominante actuellement, qui est la pédagogie où on va a l'école pour acheter du savoir que l'on rend le jour de l'examen un peu moins car on prend les intérêts et puis, si on rend aussi bien on dé-légitimerait l'enseignant parce qu'on lui redonnerait les choses qu'il vous a donné précédemment. Il s'agit de sortir de cette relation d'échanges commerciales qui régit actuellement le système éducatif pour aller vers une relation qui soit centré sur un rapport qui soit un rapport de formation de la personne.
Un Mr, dans un film sur la privatisation de l'éducation.
Tenez je lisais un livre qui pointe sur pas mal de sujets et je tombe sur ça, rapidement :

Citation :
[...] Moyens financiers tout d'abord. Les chiffres sont désormais bien connus : avec 10 668 $ (PPA) dépensés par étudiant de l'enseignement supérieur, la France se situe en dessous de la moyenne de l'OCDE (11 100 $ ) et très loin derrière les Etats-Unis (22 476 $ PPA), la Suisse (21 966), la Suède (16 216 ou le Danemark (15 22).
Citation :
Une étude récente menée par le think tank européen Bruegel (Why reforme europe's universites ?, sept 2007) précise la nature de la réforme à conduire en confirmant que les systèmes universitaires les plus performants sont ceux où les universités disposent certes de davantage de moyens financiers mais jouissent en même temps d'une autonomie de décision, notamment dans l'usage qui est fait de ce budget. Au passage, elle montre aussi qu'il n'existe pas qu'un seul modèle performant : face au modèle américain dominé par des universités privées et où les frais de scolarité sont élevés, la Suède ou la Suisse obtiennent de très bons résultats alors que les universités sont essentiellement publiques et où les frais très modestes. S'il est vrai que l'économie de la connaissance impose des exigences communes à toute l'économie mondiale, les évolutions peuvent a priori être diverses, comme cela a été le cas pour les précédentes révolutions industrielles. Mais les expériences tant américaine que suédoise ou suisse affichent au moins trois points communs: elles disposent d'un budget par étudiant élevé, bénéficient d'une grande autonomie (notamment en ce qui concerne la liberté d'embauche et de rémunération des enseignants) et se soumettent aux lois de la concurrence et de l'évaluation d'indépendance. De ce point de vue, la réforme Pécresse fait figure de bien timide avancée.
On comprend mieux le monde à travers l'économie, 2008.

Un peu la flemme d'écrire mais s'en suit une partie qui explique qu'une hausse de la dépense par tête d'étudiant dans l'enseignement supérieur pour arriver à la hauteur des pays scandinaves serait financé par l'augmentation spontanée des recettes fiscales, suite aux points de croissance gagnées, à l'horizon 2022.

Citation :
Publié par Smqgol
Bon je me répète une dernière fois. A partir du moment où la seléction en M2 se fait sur DOSSIER. Toi élève qui a subi ou participé à la gève, toi là tu dossier passera à la trappe pour avoir le "bon" M2".
Donc ton diplome sera indirectement bradé si tu préfères.
Ah oui, là en effet ...
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