Après des semaines de répression, ce soir, j'assume : je suis fan, et c'est peu dire. Que j'ai même failli avoir la larme à l'oeil lors de l'enterrement de C. Il est rare que je dise cela d'une série (d'un livre ça m'arrive déjà plus souvent) mais ces personnages vont me manquer.
Mention spéciale à Chris, surtout pour cette saison 2. Je trouve que le personnage a vraiment une épaisseur humaine et dramatique rare, bien construite à mesure des épisodes, jusqu'à la fin que l'on sait.
A l'inverse, je trouve Maxxie beaucoup plus "classique". Le rôle du gay doué en danse qui lutte pour ne pas être discriminé... Je ne sais pas, mais j'ai tout de même une impression de déjà vu, de lieu commun - pour qui a vu tout Sex and the City et tout Will & Grace.
Et puis - mon Dieu ! - la musique. Enfin une série qui assume d'avoir une musique bien à elle. Qui fait connaître des personnes peu connues (Fat Segal et le générique, pour commencer). Et qui surtout a le goût tout à la fois de la surprise et de l'à propos : surprise dans le dernier épisode d'une course poursuite avec un cercueil et Britney Spears en fond. A propos d'Aqualung avec Sketch. Mention spéciale à Crystal Castles lorsque Sid annonce la mort de son père à Tony...
On sort enfin des Coldplay et des Keane, que je ne vomis pas d'écouter à l'occasion, mais qui gavent vite à tourner en boucle dans les séries.
Une série en forme d'énorme boursouflure de notre temps : sa musique dans tous les sens, depuis la pop de Britney jusqu'à l'électro le plus dur ou au rock tout droit débarqué du garage ; ses problèmes assez banals au demeurant, famille, sexe, amour, souci de soi, etc. ; les drogues légales ou non ; sa mode, poussée parfois à l'extrême, mais jamais à côté de la plaque.
Bref, je kiffe, je kifferai longtemps encore.
Et je suis amoureux d'Effy. Alors à mars prochain.
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