Ok, d'un le primaire et le collège, c'est pas la même chose, on voit souvent des baisses conséquentes. La 6e fait la transition dont la baisse s'étale souvent un peu, mais le principe est là.
Ensuite, ton argument "je passais trop de temps à jouer pour avoir le temps d'étudier" renforce plutôt ce que dit Evinenn. Ce n'est pas l'occupation qui est abrutissante, c'est le temps passé.
Et à cet âge-là, c'est surtout aux parents (l'enfant est trop jeune pour se sentir responsable) de mettre des freins et/ou des carottes.
Ex: chez moi, j'avais le temps de jouer autant que je voulais, en tout cas en théorie mais ça suffisait je ne me sentais pas "brimée": y a rien de plus incitatif pour un enfant/ado qu'un interdit...
Bon en pratique, premièrement, je pouvais jouer autant que je voulais si j'avais fait tous mes devoirs.
Deuxièmement, je viens d'un famille où on lit beaucoup, et régulièrement, j'avais mon frère ou ma mère pour me prêter un livre que je me sentais obligé de lire - sauf que généralement je me prenais à l'histoire. (Entre parenthèses, un bon bouquin, ça peut être aussi addictif qu'un jeu...) De même, on avait des "rituels" familiaux comme le film du samedi ou le cartoon du dimanche. Bref, des trucs qui te sortent de ton écran (d'ordi).
Trezio, j'avais des activités hors de la maison, comme voir mes potes ou aller au sport (j'étais dans un club).
Enfin, que ce soit lecture ou jeu, passer une certaine heure, j'avais intérêt à être couché, lumière éteinte... ou à être très discret.
Pour résumer:
1) parents qui mettent des freins au niveaux horaires (pas la nuit) et des conditions pour te laisser jouer
2) Autres activités à côté. C'est sur si t'as qu'un truc dans la vie, que ce soit le jeu ou autre, tu finis par être obnubilé par ça.