Publié par Ruligs
D'ailleurs la France est multi-ethnique depuis l'origine
Amusons-nous à dresser une liste !
(Néanderthal) mais pas sûr à cause du positionnment en espèce ou sous-espèce.
Les Multiples vagues de l'âge de pierre jusqu'à premier agriculteur.
Les princes-marchands de l'âge de bronze
Les peuples du premier âge du fer.
Les peuples du second âge du fer : vénètes, celtes gaulois (bituriges, allobroges, éduens, parisii, santons, pictons...), celtes goïdiliques, belges
La colonisation grecque : les massiliotes
Les migrations du premier sicèle avant JC : Cimbres et Teutons.
La période gallo-romaine et l'introduction des auxiliaires fédérés : sarasins, sarmates, francs saliens.
Les grandes invasions : wisigoths, hérules, saxons, francs ripuaires et thuringiens, vandales, alains, huns, brito-romains, encore une couche de sarmates, slaves, ostrogoths et tellement d'autres qu'on arrive à peine à en faire le compte.
L'égyre : arabes, berbères, egyptiens (installés dans le sud du pays, ils ne seront pas massacrés lors de la défaîte finale des arabes face à Pépin le bref. De nombreux ibères s'installent dans le sud du pays pour fuir l'Espagne.
L'ère viking : danois, norvégiens et suédois s'installent en divers endroit. La plus grosse colonie est en Normandie.
Ere féodale : la structure même de l'état empèeche les migrations de masse. Néanmoins de très nombreux écossais viennent s'installer en France (certains aident à fonder la Sorbonne, leur apport culturel est déterminant pour l'évolution culturelle du pays.) Ce rayonnement culturel attire de nombreux déracinés qui s'installent dans le pays depuis toute l'Europe.
Bas moyen-âge : arrivée des Bohémiens en France suite à des troubles religieux et sociaux en Bohème. Leur mode de vie empêche une intégration rapide mais les récits évoquent des contacts chaleureux au premier abord.
Renaissance : la valse des troupes mercenaires et les guerres d'Italie drainent dans le pays de nombreuses familles allemandes et italiennes. Arrivées des roms et des tziganes.
ère moderne : manque de sources, les miennes n'évoquent que la piraterie des états du Maghreb mais pas de mouvements de population (en aparté, la piraterie constante exercée depuis Alger a provoqué l'invasion française au XIXème siècle)
Ere industrielle : le drain des pays latins vers la France débute, il ne s'arrêtera qu'avec la fin des 30 glorieuses au XXème siècle.
30 glorieuses : la France en mal d'ouvriers fait venir de nombreux travailleurs de ses colonies. La décolonisation ne ralentira pas le phénomène, bien au contraire, les états d'Afrique nouvellement créés ayant les plus grande difficulté (en avaient-ils la volonté ?) d'assurer le bonheur de leur peuple (la France n'y était pas parvenue non plus et à tout prendre, vu que la colonisation s'est faite sur de mauvaises bases et sans égard pour ceux qu'on appelait les "indigènes" ils valait mieux pour ces peuples de recouvrer leur liberté.)
L'histoire récente de l'immigration en France ne peut pas être dissociée de celle de la colonisation et la difficulté d'intégration des dernières populations venues ne sauraient être entièrement imputées aux français. Il existe une volonté patente de ne pas s'intégrer
chez certains car la France représente pour eux un état répressif et raciste (ça c'est un historien et sociologue africain dont j'ai oublié le nom qui l'affirme, si ça me revient je le signalerai.)
Je ne saurais que trop conseiller à chacun de se renseigner sur les courants d'idée qui ont circulé en France de la fin du moyen-âge à nos jours. On se rend compte que de tout temps il y a eu un bloc "raciste", xénophobe, dominateur, antisémite et un bloc humaniste, ouvert, égalitaire (la controverse en tre Ferry et Clémenceau en est le parfait exemple, Ferry pensait que la culture française était supérieure car plus avancée technologiquement, Clémenceau la disait juste différente et prétendait (à raison selon moi) qu'aucune culture n'est inférieure à une autre et qu'en aucun cas la France ne pouvait s'arroger le droit de dominer une culture que certains jugeraient moins avancée.) Qu'on oublie pas qu'au final se sont les humanistes qui ont eu le dernier mot.