Voir en la philosophie un mélange simpliste d'instinct, de plume et de hasard n'est sans doute pas une stratégie viable dans la perspective du bac. On peut sans doute survivre, et la tête haute, mais pourquoi risquer le pire ? Il ne faut pas perdre de vue que pour chaque héros venant clamer ici sa moyenne sans effort, deux maudits étendus raides au sol, abattus en plein vol par une note bien plombée.
Comme ailleurs, comme partout, un minimum de méthode et de travail sont nécessaires pour que l'épreuve ne prenne pas de faux airs de roulette russe. Vous avez mieux à faire, à réviser ? Mais la pente du rapport travail fourni/résultats obtenus est très accentuée au début, pour fléchir ensuite : de modestes révisions débouchent sur une amélioration substantielle de ses chances.
De plus, contrairement à des matières scientifiques sans doute passionnantes, mais arides*, la philosophie élargit et enrichit un esprit sans elle emmuré dans les lieux communs, contribue à l'enrichissement personnel et à la saveur du café matinal.
De toute façon, il fallait faire L, pour sauver son âme.
___
*ceci est bien un troll
|