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Chapitre 2: Le coup de Marteau 1ere partie
« Z’afez fu ça les louloutes ? Comment cha en Chette gomme pozitsion! Et la tirade ? Y a bas Che devrais afoir un Komiks à moi ! » dit Blitzkiek d’un air visiblement satisfait.
Clap ! Clap Clap ! Clap ! Clap !
« Muhahahahahahahha »
« Yeajh cool man , funky »
“C’était comme à la télé ! »
« Sluuuuurp ! »
« Quel bande de cave ces vilains , ils ont même pas remarqué mes mines. Muhahahahahah» fit The Joke. “Au fait c’est des quoi que c’est?”
« Cé pas ! Sluuuuurp. Des limaces, ils sont par terre et ils bavent. Sluuuurp ! » dit Gunny Love.
« Hmm ! celui-là ressemble à un chef malta avec son foulard sur la tronche. C’est pas funk ! méfions nous il y a peut être un sapper qui traîne quelque part ! » ajouta Coffy.
« Ach ! Che z’afais pien k’il vallait guelgu’un pour protécher Akherist. On a pien fait te fenir ! »
« Chouette ! Chouette ! » Fit Vodoo Queen en tapant des mains et en sautillant « On va passer à la télévision ! On va paaaaaasseeeeer à la télévisiooooooon ! » ajouta-t-elle en chantonnant.
« …….. »
« Ben quoi !? On a fait un exploit ! Non !? »
« T’en voit où des caméras Diva Girl ? » fit The Joke d’un air moqueur “Sans compter que celle de sécurité, ont passablement morflé avec mes pitites mimines ! » ajouta-t-elle en exhibant un large sourire plein de dents.
« Arghhhh ! Saaaleté je vais te coller une de mes mimines sur le coin de la tronche ! Gâcheuse de carrière ! Qu’en j’en aurai fini avec toi les couturières t’utiliseront comme pelote d’épingles. » hurla Vodoo Queen en se ruant bras tendus et doigts crochus vers The Joke.
« Peaaace Girl ! T’ennerves pas comme cela, tu vas nous faire un anévriiisme. Cool ! Zen ! Respire ! » s’interposa Coffy.
« Ach z’est zur ! Il ne faut pas chouer afec za zanté gomme za. Ch’est danchereux ! »
« C’est pas avec ma santé que je vais jouer c’est avec celle de l’autre là ! »
« Sluuurp. Y a un des méchants mosieurs qui essaye de se relever»
« Ach z’est frai ! Che fais lui borter le goup de Krace »
« On dit grace ! Man ! Là on a l’impression que tu vas lui déverser un sac d’ordure sur le coin de la tronche ! »
« Gomment cha Krace, mais chez ce que ch’ ai tit. Chi ch’ afait foulut dire crasse j’aurait dit crasse ch’aurai pas dit Krace »
« uuuh !????? » fit le reste des adultes, tandis que Gunny Love regardait d’un air dubitatif l’homme se mettre doucement à quatre pattes en prenant appui sur ses avants-bras
« Ach za vait rien, che me komprend ! Zé le printsipal ! »
Un vombrissement emplissait le crâne des Korma. Comme si un essaim entier d’abeilles avait pris possession de leur crâne. Ils se contorsionnaient au sol, sonnés. Les sons leur parvenaient étrangement déformés. Ils avaient tous conscience que des personnes évoluaient tout près d’eux. Des ennemis, puisqu’ils les avaient attaqués mais ils ne savaient pas de qui il s’agissait.
« Je ne peux pas être faible maintenant » se répétait Blazar. « Ils vont me payer cela ! » La rage peut renverser des montagnes. Mais dans le cas de Blazar elle lui permit de se rétablir sur ses appuis. Tandis qu’il recouvrait dans le même temps ses sens il entendit le claquement d’un chargeur qu’on recharge. Il sentit sur sa nuque le froid d’un canon et la douceur d’une fourrure. Puis il entendit une petite voix enfantine lui dire « Hasta la vista… »
« Baby ! » interrompit-il et il déclencha les enfers.
La vague de flamme frappa de plein fouet les membres de la Justice League of Val de Marne. L’onde de choc projeta les Super Heros sur plusieurs mètres tandis que les flammes embrasèrent leurs costumes. La présence de flammes ne tarda pas à déclencher le système anti–incendie et la pièce se trouva noyée sous un déluge d’eau.
Un genou replié sous elle-même, un bras posé sur le sol, tel une panthère prêt à bondir., Coffy se relevait doucement lorsqu’un cri déchirant perça le mur de vapeur qui emplissait toute la pièce.
« Bibi ! » fit la voix étranglée de sanglots d’une petite fille
Le cri de détresse d’une enfant, même aussi perturbée que Gunny Love, sa coupe afro calcinée et ruinée par le feu et l’eau, en était plus qu’il n’était possible d’en supporter. Une lumière d’un rouge incandescent irisée des couleurs de l’arc-en-ciel enveloppa le corps sculptural de la co-leader de la League.
« Tu vas connaître ta douleur, connard ! » Elle se rua dans la direction où elle savait trouver le pyrokinésiste adverse.
« Arrête moi et encaisse ça si tu peux , Man ! » Hurla-t-elle à l’adresse de Blazar.
« Ta suffisance Blazar… », lui avait dit Morb, « ..est ton plus grand défaut et il peut causer ta perte »
« Je ne suis pas suffisant, je suis sûr de moi, nuance »
« Tu n’es pas un démiurge, ce n’est pas parce que tu as décidé ou fait quelque chose, que le résultat est acquis »
« Je ne fais jamais rien à moitié, je ne peux donc pas être surpris par le résultat »
« Méfies toi cependant… »
« Morb avait raison » fut les derniers mots que s’entendit penser Blazar. Lancée à pleine vitesse, emplie d’une détermination qu’exige une situation où les êtres qui vous sont chers sont menacés, d’autant plus s’ils sont des enfants, Coffy décocha au blaster un formidable crochet du droit en y mettant toute son énergie.
Blazar décolla littéralement sous l’impact et traversa le mur. Son corps s’écrasa inconscient sur le sol parmi les gravas, les plaques de peintures et la poudre de ciment.
La rage au ventre, elle regardait dans la direction de sa cible. « Allez relève toi saloperie ! » siffla-t-elle.
Soudain émergeant des brumes un colosse à la barbe hirsute et le corps couverts de tatouage magique d’un rouge écarlate se dressa sur sa gauche.
« Grossière erreur, petite madame…! » fit Rakkam.
Haine et motivation.
Deux termes qu’il n’est pas bon d’associer, surtout lorsqu’ils nourrissent une opposition entre des êtres dotés de super capacités et investit de pouvoirs destructeurs. Dans les bureaux dévastés de la MAGI, l’inconcevable se produisait, deux super groupe s’affrontaient et pour n’importe quel croyant se trouvant sur les lieux , un tel spectacle n’aurait était définit que par un seul mot : ARMAGEDON. La haine est une chose fugace qui peut aisément s’atténuer sous l’effet de la douleur. Dans un combat celui qui n’est motivé que par la haine réalise vite que l’instinct de survie prend le dessus lorsque les coups commencent à faire mal. Généralement la retraite s’impose d’elle-même et la Haine se mue en Revanche et en Vengeance. Deux concepts pour en remplacer un, l’esprit est fourbe quand il s’agit de nous convaincre d’effectuer une fuite salutaire. Le problème de la confrontation présente c’était la motivation, ou plutôt l’Ego. Pas seulement l’Ego individuel, mais l’Ego du groupe.
Inconsciemment un groupe se forme afin d’être fort. Personne ne s’associe en pensant que cela le rendra plus faible. On s’associe pour être plus efficace pour réaliser un idéal que l’on sait commun. Il en est de même chez les héros de Paragon City. Inconsciemment ils ne réalisent pas que de ce fait ils considèrent les autres groupes comme inférieur. Au mieux les journalistes obtiennent un « Nous ne poursuivons pas les mêmes objectifs… » ou « nous n’affrontons pas les mêmes menaces.. » Réponses toutes faites pour ne pas avoir à dire « Si nous devions les affronter, nous gagnerions ». Réponses toutes faites pour ne pas avoir à dire « Stupides journalistes , vous oubliez que nous autres Super Héros, nous visons le même but et que de ce fait envisager qu’une confrontation puisse exister entre nous est irréaliste ».
La Raison. C’est un luxe que l’on peut s’offrir lorsque l’on est pas impliqué. Lorsque l’on a le temps, le recul.
L’instinct, c’est ce qui prime lorsque l’on est acculé, lorsque le danger est partout, lorsqu’il faut vaincre ou être vaincu.
Pour des esprits comme celui de Morbrimbor et de Coffy ces concepts sont des évidences. S’ils se sont imposés comme leader au sein de leurs groupes respectifs c’est parce qu’ils possèdent ce petit plus qui les amènent à être moins impliqués, à avoir la capacité de prendre du recul. Mais même les esprits les plus détachés peuvent sombrer lorsque les évènements atteignent une situation critique. Et qu’existe-t-il de plus critique qu’une confrontation entre deux Super Groupe qui se prennent réciproquement pour des criminels qu’ils ne sont pas. A résistance exceptionnelle comportement héroïque exceptionnel. Chacun puise dans ses réserves, s’il tombe face à l’ennemi c’est le groupe qui est menacé. Si le groupe est menacé c’est qu’il est faible. S’il est faible c’est que l’on s’est trompé en s’associant avec lui, et personne, non personne n’aime s’être trompé et encore moins l’admettre..
Rakkam et Coffy emportés dans un combat de titans se rendaient coups pour coups. The Vodoo Queen et Blitzkrieg usaient de leur pouvoirs pour plonger Morbrimbor, Mejai et Kharn dans les affres de l’illusion. L’esprit en feu, les Kormas subissaient les assauts fantasmagoriques de leurs adversaires qui tentaient d’utiliser leurs faiblesses enfouies contre eux. Les flammes dévorantes d’un château et des cris d’agonie, une main tendue d’un père vers un fils absent assaillirent Morbrimbor. Une onde de choc projeta Mejai à terre tandis que tous ses sens accrus palpèrent la dangerosité de l’instant, la peur ambiante, la mort , la souffrance, le sentiment d’échec et de bonheur perdu. Trahison , souffrance, déception s’entrechoquèrent dans l’esprit de Kharn. Les attaques mentales orchestrées avec talent par Blitzkrieg et The Vodoo Queen , qui renforçait le groupe tandis que son compagnon affaiblissait l’adversaire sous la protection de The Joke, sapèrent les forces adverses.
Mais les Kormas, se sont forgés au fur et à mesure de leurs victoires , tout comme la Justice League of Val de Marne, un mental à toute épreuve. Là où n’importe quel Archvillain aurait périt 100 fois, ils firent face, encaissèrent, résistèrent, et contre attaquèrent. A son tour Morb invoqua l’essence même de son pouvoir et fit comprendre à The Joke que ses balles n’étaient pour lui que de vulgaires mobiles de métal en suspension dans le néant. Un simple effort de volonté et ces projectiles mortels qui étaient destinés à ses compagnons et à lui même se retournèrent contre leur lanceur. Mais ces balles n’atteignirent personne car aussitôt Blirzkrieg et The Vodoo Queen unirent leur efforts pour faire croire au leader des Korma qu’un trou noir avait aspiré les projectiles mortels. The Joke n’eut cependant pas le temps de tirer profit de cet avantage. Mejai lui rappela que son outil fétiche était fait de métal et donc hautement sensible à ses décharges d’électricité. Les muscles tétanisés de la jeune femme lui arrachèrent des cris de douleurs. Ceux-ci attirèrent l’attention de Coffy qui réalisa que la situation était en train de mal tournée pour son équipe. Cela ne devait pas être !
Kahrn s’avança vers les deux illusionnistes et Coffy réalisa soudain aux volutes noires qui entouraient les poings de l’adversaire que ses deux compagnons ne résisteraient pas à l’assaut. Le pouvoir des ombres était redoutable ces derniers temps et si cet adversaire frappait ses compagnons il risquait fort de les tuer.
Etendu dans les gravas, inerte, le corps de Blazar constituait un double témoignage. Le témoignage d’une victoire passée et la vision d’une défaite à venir. Car en lieu et place de Blazar c’est ceux de Blietzkrieg et de The Vodoo Queen qui se superposèrent à la vision de Coffy.
Dans un coin prostrée, le costume calciné, Gunny Love tenait dans ses bras un monstrueux fusil d’assaut. Il n’existait pas sur terre d’arme plus redoutable. Il n’existait pas sur terre d’être aussi jeune qui sache s’en servir avec autant d’efficacité. Mais la fourrure de Bibi avait horriblement souffert de l’attaque de Blazar et pour celle qu’ils appelaient affectueusement Gunny, le choc avait été trop fort. Bibi était mort. Un choc émotionnel de trop que cette malheureuse enfant n’avait pas la capacité de gérer. Bibi était mort et son univers s’était écroulé. Elle gisait là prostrée, recroquevillée sur elle–même sanglotant. La grosse sucette à la fraise chimique était tombée par terre. Symbole d’une enfance détruite. Comme si celle de Gunny pouvait l’être davantage. Que peut-il subsister lorsque tout est détruit et détruit encore…L’espoir peut être…l’espoir d’un miracle.
Coffy alla chercher au plus profond d’elle-même, des forces insoupçonnées. Elle décocha à Rakkam un phénoménal crochet du droit qui le projeta contre le mur. Mais là ou Blazar ne s’était pas relevé, Rakkam lui le faisait. Même si elle avait espéré que cela ne soit pas le cas, Coffy n’avait cherché qu’à s’accorder du temps. Du temps pour pouvoir diriger son attention sur les trois adversaires qui mettaient à mal ses compagnons et qui menaçaient de faire basculer l’issue du combat en leur faveur. La League ne pouvait pas perdre et elle ne perdrait pas.
Morbrimbor compris immédiatement ce qu’il se passait. Baldr avait utilisé ce pouvoir contre les vampires et visiblement cette femme possédait le même. Il savait qu’il ne fallait pas changer de stratégie que la cible était les deux illusionnistes, qu’il fallait que Kharn les mettent hors de combat avec ce supplément de puissance dont il disposait ces derniers temps. Mais il ne pouvait pas lutter. Viscéralement Mejai, Kharn et lui se tournèrent vers Coffy. Celle-ci malgré sa puissance ne s’attendaient pas à survivre à l’assaut combiné de trois adversaires dotés de pouvoirs surnaturels, mais son sacrifice était nécessaire s’ils voulaient remporter le combat. Elle tomberait peut être mais ses trois bourreaux étaient désormais vulnérables aux attaques de ses compagnons. Du moins le crut-elle jusqu’au moment où elle réalisa que son adversaire, le colosse à la barbe hirsute, venait d’effectuer la même manoeuvre sur ceux-ci. Dès lors tous réalisèrent la même chose.
Il n’y aurait pas de vainqueur à ce combat….
« Cessez immédiatement ce combat stupide ! » feula une voix venue de nulle part. Les adversaires du moment emportés dans leur frénésie destructrice ignorèrent l’injonction. Ils se jetèrent les uns vers l’autre prêt à donner libre cours à la puissance de leurs pouvoirs. Mais la voix ne les laissa pas faire.
Trois griffes longues et acérées comme des rasoirs fendirent l’air. Sous l’impact celui-ci se comporta comme l’eau, lorsqu’un bras vigoureux la pousse avec la paume de la main. Une onde de choc se propagea dans l’air en direction des belligérants. Lorsqu’ils réalisèrent le danger, il était trop tard pour l’esquiver. Un impact terrible les projeta à terre. Le souffle coupé, il regardèrent dans la direction d’où était venu le coup et où avait retentit la voix quelque secondes auparavant.
Un énorme homme tigre silencieux se tenait debout à quelques mètres, les fixant d’un air menaçant. Ses cheveux étaient hirsutes et des favoris du même acabit lui mangeaient le visage. Un bandeau lui barraient l’œil droit. Il mesurait environ 2 à 3 mètres de haut et devaient bien peser dans les 500 kilos. Cela aurait pu être rassurant d’une certaine manière sauf qu’il ne s’agissait que de muscles.
« Bibiiii ! » Lança une petite voix.
La petite fille s’approcha de l’imposant homme-tigre, tenant toujours son fusil d’assaut dans les bras.
« Bibi ! Tu es revenu » fit Gunny Love des sanglots dans la voix.
Elle s’approcha de cette force de la nature. Les griffes qui étaient apparus de la main droite, faisaient quasiment sa taille. Coffy, le souffle coupé tendit une main vers elle pour tenter de l’empêcher de s’approcher, mais aucun son ne sortit de sa bouche.
« Bibi ! Tu es là ! » Tenant d’une main son fusil, elle passa son bras autour de la jambe massive du nouveau venu. Et resta là, debout, appuyée , blottie contre la fourrure blanche et zébrée de noir.
« Je croyais que tu étais parti, que tu m’avais abandonné. Je suis désolée. Je n’avais pas compris que tu devais grandir. »
L’homme tigre regarda un instant la petite fille. Il sourit mais ne dit pas un mot. Trois griffes jaillirent de sa main gauche. Doucement elle se dirigèrent vers la tête de l’enfant. Juste avant d’entrer en contact avec elle, elles inclinèrent leur course et deux d’entre elles disparurent. Il ne restait que celle du milieu. La griffe trancha dans la fourrure à hauteur de la jambe. L’homme tigre mit le genou à terre tandis que sa propre griffe continuait à découper la fourrure. Les membres de la Justice League et de Korma assistèrent bouche bée et tétanisé au spectacle qui se passait sous leurs yeux. Incapable d’effectuer le moindre geste, bien que l’envie ne leur ait pas manquée.
D’un mouvement lent , l’homme tigre détacha la fourrure de sa jambe. La chair sanguinolente apparue alors. Il enroula la fourrure autour du fusil d’assaut et à nouveau sa voix retenti.
« Ne craint rien Gunny chérie, je suis de retour ! » « Je suis désolé de t’avoir fait peur, mais comme tu l’as dit, il fallait que je grandisse. »
La petite fille passa un bras derrière la tête du félin tout en continuant à serrer contre elle son fusil d’assaut maintenant emmitouflé d’une fourrure tigrée. Elle caressa le colosse derrière l’oreille et celui-ci fit entendre un ronronnement semblable à celui d’un chaton. Dans le même temps la jambe sanguinolente se couvrit de chair, puis rapidement les poils recommencèrent à pousser à une vitesse vertigineuse. Lorsqu’elle eut finit de câliner l’homme tigre, la jambe de celui-ci était intacte. Comme si rien de ce qui s’était passé n’avait était réel. Seul la fourrure tigrée qui entourait toujours l’arme témoignait du contraire.
L’inconnu se dégagea doucement de l’étreinte de la fillette qui continua à câliner la fourrure qui entourait l’arme. « Bibi, mon Bibi… »
« Je suis Sher Kahn » dit le colosse. « Akherist m’envoie vous chercher »
A ce moment un rayon d ‘énergie vint le frapper de plein fouet. Blazar jaillit des décombres et se dirigea en volant vers lui à pleine vitesse.
« Blazar, Non ! » hurla Morbrimbor
Gunny releva la tête et se mit a chantonner. Tandis que Sher Kahn se tourna en direction de son assaillant. La chair calcinée à l’endroit de l’impact se reconstituait rapidement.
« Ce matin un lapin à tuer un blaster… »
Blazar interrompit son assaut sous l’injonction de son leader.
Sher Kahn et lui échangèrent un long regard que Blazar détourna le premier.
« Akherist et Cadao Kestrel ont été transférés dans un endroit plus sûr après qu’une attaque conjointement menée par la Cinquième colonne et le Cercle des Echardes ait été repoussée ce matin. » expliqua rapidement Sher Kahn.
« Ils m’ont chargé de vous mener à eux. Veuillez me suivre s’il vous plait. »
A SUIVRE
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