Bonjour,
J'ai commencé à courir il y a un mois et demi. Je ne l'avais pas fait depuis le lycée, il y a trente ans. À l'époque, l'épreuve du Bac avec ses 10 kilomètres, je l'avais réussie, mais là manière dont on pratiquait m'avait coupé tout goût et de toutes façons, je n'ai jamais été sportif. Mais bon, comme des membres de ma famille, ailleurs en France, s'y étaient mis et m'en vantaient les mérites, je m'y suis rééssayé. À mon rythme, à ma manière, et ça m'a plu. Je dois dire aussi que l'arrivée des chaussures aux semelles à gel (qui font presque Pschitt... ! sur le sol) sont vraiment très agréables. Même la paire à 45€ de chez Décathlon que j'ai me rend heureux et fait une très grande différence avec ce que j'ai connu. J'en suis si content que je me dis que cette invention est à l'égal de celle des skis paraboliques pour le Ski...
Bref... Reste maintenant à savoir ce que ça vaut, ce que je fais.
Depuis un mois, je fais environ 2 kilomètres de course tous les deux jours, en moyenne. Mais parce que cela fait très longtemps que je n'ai pas couru, je ne peux faire que des petits tronçons de jogging avant d'avoir mal aux muscles (principalement mollets) ou d'être essoufflé. Pour autant, trente secondes après, j'ai retrouvé respiration et énergie, je peux reprendre et ainsi ainsi faire jusqu'à 5 ou 6 kilomètres, parfois : mes parcours sont d'aller souvent vers une ville que je n'ai pas encore bien visitée ou une rue particulière, et c'est très différent des tours de pistes rébarbatifs d'autrefois.
Ce qui se passe, donc, c'est que je ne fais que du fractionné. J'ai un endroit typique où je me mesure : il fait 1,5 kilomètres, mais j'en exploite en vraie course seulement 1,2 kilomètres => Je le fais en trois fois (c'est à dire : quatre tronçons de course et trois moments de marche) les meilleurs jours, et cinq les moins bons. Cela fait des segments qui dépassent rarement 300 mètres en moyenne. Ailleurs, je peux parfois courir 500 mètres non stop, une fois ou deux, mais les distances suivantes sont plus faibles dans les moments d'après. C'est d'abord les muscles douloureux qui m'arrêtent avant l’essoufflement (quoi que les deux aillent de pair), et je me pose ces questions :
1) Cette manière de courir peut-elle, à terme, faire que je pourrai tenir 1 km puis 2 km sans arrêt à certaine échéance, ou bien est-ce qu'elle risque de me faire rester sur des distances de 300 - 500 mètres trop longtemps ?
2) Dois-je passer outre quand je ressent des douleurs musculaires, dès ces 300 - 500 mètres et aussi pathétique que cela paraisse et stopper pour marcher comme je le fais, ou bien dois-je continuer à courir en mettant cela sur le compte de la douilletterie et me disant qu'on ne peut certainement pas du mal sur des distances qui n'excèdent pas, finalement, deux à six kilomètres au total ?
En vous remerciant de tous vos conseils,
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