Mmh en définitive pas toutes les drogues créent une véritable addiction en altérant le jugement pendant les états de sobriété. À vrai dire les seules qui entraînent un état de sevrage sont les opiacés/opioïdes (morphine, héroïne, oxycodone et compagnie), les benzodiazépines (que les Français adorent ), l'alcool, le tabac, et on note un état de craving violent pour la cocaïne sous sa forme basée (crack) et certaines amphétamines.
D'autres amphétamines comme la plus connue, la MDMA, n'entraînent pas de dépendance physique. Une certaine addiction peut arriver chez des individus qui considèrent qu'ils ne peuvent pas s'amuser voire, pour les cas les plus aigus, se sentir bien sans, mais ça se rapproche assez de l'addiction au cannabis pour le coup. Le corps lui n'envoie strictement aucun signal de manque. Cela dit j'ai pu constater autour de moi que plusieurs personnes finissaient par s'emmerder en soirée sans MDMA et en prenaient trop souvent (tous les week-ends) alors qu'il est "recommandé" d'espacer les prises de minimum 1 mois (idéal 3 mois) car l'effet sur la libération de sérotonine et de dopamine est conséquent.
Le LSD est réputé également pour ne créer aucune dépendance ni même tolérance, et c'est le cas en général pour les hallucinogènes dits "naturels" (salvia, mescaline, psilocybine...).
Bref, des drogues non addictives (autres que psychiques), y'en a un paquet en définitive, et un individu "bien dans sa peau bien dans sa tête" peut très bien en consommer toute sa vie à intervalles maîtrisés sans que ça n'aie de conséquences graves (seule nuance : le LSD peut entraîner chez de rares sujets un syndrome post-hallucinatoire persistant qui peut être gênant, et aucun moyen de savoir avant la prise si on y est exposé ou pas)
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